Elle avait un désir fou ;
Celui de ressentir dans les yeux de sa maman de la fierté à son encontre !
Mais… La question est : Comment créer cela ?
Elle n’avait aucune envie de fabriquer quoique cela soit. Car dans ce cas sa maman aurait été fière de sa production hors ce n’était pas ce qu’elle recherchait. Non, elle voulait que sa maman soit fière d’elle!
Elle se dit que si par le plus grand des bonheurs elle se découvrait comme par magie un don caché qui entrainerait l’applaudissée de tous cela serait plus que bien. Mais un don est chose bien rare et elle ne se connaissait aucune douance même en ébauche. Et bien que cela aurait fort bien arrangé son souhait, elle se devait de continuer à chercher autre chose.
Ne voulant rien fabriquer ;
Ne se connaissant aucun don particulier ;
Que lui restait-il ?
Et l’idée arriva…presque toute seule.
Un dimanche matin elle fit seule la vaisselle du petit déjeuner car maman était avec sa sœur au téléphone. Lorsque celle-ci raccrocha, elle fut agréablement surprise de constater que la petite fille avait accomplit sans aide cette tâche.
Et là, elle su !
Elle su que faire pour susciter cet admiration : Faire plaisir à maman dans ce qu’elle attendait d’elle.
Il fallut tout d’abord faire un inventaire de situations où « le faire plaisir » était possible.
Et la petite fille constata vite que des situations il n’en manquait point !
Que cela fut dans la salle de bain où veiller à mettre son linge dans le panier est ce qui occasionnait souvent des remontrances dans les mots de maman.
A table où le bien se tenir, où jouer adroitement de ses couverts est ce qui est requis. Elle poussa même jusqu’à avoir la répartie attendue par maman. La réfection de son lit, l’ordre dans son espace chambre… le tout fut listé !
Seul un domaine resta hors champs pour elle. Pourtant celui-ci elle savait que de la fierté il en apportait et cela se voyait tant dans les yeux des parents : il s’agissait du domaine scolaire.
Elle en avait été maintes et maintes fois témoin. Cet orgueil dans les yeux des parents dont on applaudit les exploits de leurs progénitures sur l’estrade lors de la remise des bulletins de notes en fin d’année. Mais de cela elle ne s’en sentait pas à la hauteur. Elle s’étonnait toujours du pouvoir du carnet de notes.
Tant dans les privations qu’il pouvait amener en cas de non atteinte des résultats attendus par maman et non par elle-même ; elle savait aussi les bienfaits des bonnes notes complètement étrangers à son comportement ou à ses attitudes mais qui amenaient gâteries et sourire de la part de maman.
Ce faisant elle décida, hors domaine scolaire, de relever le défi de créer de la fierté et s’y employa.
Elle le fit avec zèle et application.
Ce faisant elle ne ressentit jamais la fierté dans le regard de sa maman à son encontre mais juste de l’approbation.
Elle avait cette sensation que son comportement correspondait à ce que maman attendait d’elle. Quelque part cela avait bon goût. Cette conformité par rapport aux attentes de l’autre lui faisait découvrir une certaine satisfaction. Mais elle en ressentit aussi un ennui-fou.
Toujours bien se tenir à table par exemple, empêchait ce laisser aller qui parfois correspondait tellement à son état intérieur et qui sur le moment fait un tel bien.
Le fait de ne pas exprimer son avis fut probablement le plus douloureux car elle le ressentit comme une abnégation d’elle-même.
Qu’il est dans un sens commode d’être conforme aux attentes d’un autre mais que la conformité est exigeante et si ennuyante.
Celui de ressentir dans les yeux de sa maman de la fierté à son encontre !
Mais… La question est : Comment créer cela ?
Elle n’avait aucune envie de fabriquer quoique cela soit. Car dans ce cas sa maman aurait été fière de sa production hors ce n’était pas ce qu’elle recherchait. Non, elle voulait que sa maman soit fière d’elle!
Elle se dit que si par le plus grand des bonheurs elle se découvrait comme par magie un don caché qui entrainerait l’applaudissée de tous cela serait plus que bien. Mais un don est chose bien rare et elle ne se connaissait aucune douance même en ébauche. Et bien que cela aurait fort bien arrangé son souhait, elle se devait de continuer à chercher autre chose.
Ne voulant rien fabriquer ;
Ne se connaissant aucun don particulier ;
Que lui restait-il ?
Et l’idée arriva…presque toute seule.
Un dimanche matin elle fit seule la vaisselle du petit déjeuner car maman était avec sa sœur au téléphone. Lorsque celle-ci raccrocha, elle fut agréablement surprise de constater que la petite fille avait accomplit sans aide cette tâche.
Et là, elle su !
Elle su que faire pour susciter cet admiration : Faire plaisir à maman dans ce qu’elle attendait d’elle.
Il fallut tout d’abord faire un inventaire de situations où « le faire plaisir » était possible.
Et la petite fille constata vite que des situations il n’en manquait point !
Que cela fut dans la salle de bain où veiller à mettre son linge dans le panier est ce qui occasionnait souvent des remontrances dans les mots de maman.
A table où le bien se tenir, où jouer adroitement de ses couverts est ce qui est requis. Elle poussa même jusqu’à avoir la répartie attendue par maman. La réfection de son lit, l’ordre dans son espace chambre… le tout fut listé !
Seul un domaine resta hors champs pour elle. Pourtant celui-ci elle savait que de la fierté il en apportait et cela se voyait tant dans les yeux des parents : il s’agissait du domaine scolaire.
Elle en avait été maintes et maintes fois témoin. Cet orgueil dans les yeux des parents dont on applaudit les exploits de leurs progénitures sur l’estrade lors de la remise des bulletins de notes en fin d’année. Mais de cela elle ne s’en sentait pas à la hauteur. Elle s’étonnait toujours du pouvoir du carnet de notes.
Tant dans les privations qu’il pouvait amener en cas de non atteinte des résultats attendus par maman et non par elle-même ; elle savait aussi les bienfaits des bonnes notes complètement étrangers à son comportement ou à ses attitudes mais qui amenaient gâteries et sourire de la part de maman.
Ce faisant elle décida, hors domaine scolaire, de relever le défi de créer de la fierté et s’y employa.
Elle le fit avec zèle et application.
Ce faisant elle ne ressentit jamais la fierté dans le regard de sa maman à son encontre mais juste de l’approbation.
Elle avait cette sensation que son comportement correspondait à ce que maman attendait d’elle. Quelque part cela avait bon goût. Cette conformité par rapport aux attentes de l’autre lui faisait découvrir une certaine satisfaction. Mais elle en ressentit aussi un ennui-fou.
Toujours bien se tenir à table par exemple, empêchait ce laisser aller qui parfois correspondait tellement à son état intérieur et qui sur le moment fait un tel bien.
Le fait de ne pas exprimer son avis fut probablement le plus douloureux car elle le ressentit comme une abnégation d’elle-même.
Qu’il est dans un sens commode d’être conforme aux attentes d’un autre mais que la conformité est exigeante et si ennuyante.
Auteur: Véronique LOVENS Sexothérapeute, Sexologue Clinicienne à Paris www.sexologue-lovens.com
Illustrateur: Loumag
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