Comment améliorer l’étude de l’hypnose ? Il semble indispensable de développer des recherches qualitatives pour décrire la façon dont les patients vivent la séance d’hypnose. L’entretien d’explicitation pourrait être une aide pour recueillir le vécu subjectif des sujets.
L’entretien d’explicitation est éclairant à la fois par ses outils pratiques et par la démarche même qui a guidé son élaboration. Pierre Vermersch, chercheur au CNRS dans le domaine de la psychologie de la cognition, a développé à la fin des années 1980 cette technique d’entretien qui vise à verbaliser le déroulement d’une action. Cette méthode est utilisée dans des domaines très variés, dans un but de recherche, de soutien pédagogique ou de perfectionnement (professionnel, sportif, musical).
L’outil fut élaboré et amélioré par la démarche rigoureuse des praticiens visant à expliciter la technique de l’entretien d’explicitation elle-même.
L’objectif de cet entretien est de chercher à s’informer ou d’aider l’autre à s’auto-informer. Il se centre sur la description du déroulement d’une action précise et cherche à connaître la succession des actions élémentaires (matérielles ou intellectuelles), que le sujet met en œuvre pour atteindre un but. Elle est utilisée par exemple avec des élèves, en classe de mathématiques, pour les aider à expliquer les étapes de leur raisonnement lors d’un calcul.
La première phase de l’entretien consiste à accompagner la personne à verbaliser le vécu d’une situation passée, réelle et spécifiée. Elle est guidée vers la description du déroulement de l’action dans un cas particulier, ponctuel : tel jour, dans tel lieu (et non une description générale, plus abstraite).
Le guidage permet alors d’amener le sujet à revivre l’action dont il parle avec ses dimensions sensorielles et affectives. Le sujet est alors en situation « d’évocation » et adopte ce que Pierre Vermersch nomme la « position de parole incarnée ». Pour la favoriser, l’entretien d’explicitation s’appuie notamment sur des techniques issues de l’hypnose ericksonienne. Le langage ericksonien, vide de contenu, permet d’orienter l’attention du sujet sur son expérience présente, sans avoir à connaître de quoi elle est constituée (« quand vous faites ce que vous faites, comment est-ce que vous vous y prenez ? »). Une grande prudence est ainsi accordée aux effets des questions sur le sujet, afin de ne pas induire le contenu des réponses, mais simplement de favoriser l’accès à l’évocation.
Le sujet est accompagné dans l’état qui permet un accès à la mémoire concrète, ou mémoire du revécu. Il s’agit d’une mémoire passive, involontaire que Vermersch propose de nommer « mémoire d’évocation ». Pour y accéder, il faut éviter toute recherche volontaire du contenu à rappeler. C’est l’évocation sensorielle, en sous-modalités (visuelle, auditive, olfactive, kinesthésique…), qui permet de trouver un déclencheur sensoriel ouvrant l’accès à ce type de mémoire (par exemple, la fameuse madeleine de Proust).
Lorsque le sujet verbalise une action, il prend conscience d’éléments encore inconnus de lui-même. L’action est en effet une connaissance autonome, une connaissance en acte : le sujet n’a pas besoin pour réussir son action de savoir qu’il sait. Comme le décrit la phénoménologie de Husserl, il existe une conscience préréfléchie, antérieure à la conceptualisation, qui n’est ni formalisée ni conscientisée. L’individu se base sur ses expériences antérieures pour guider son action. Il n’a pourtant pas besoin de prendre conscience des connaissances sur lesquelles il s’est appuyé pour faire tel ou tel choix. Les connaissances préréfléchies peuvent être conscientisées par un processus que Piaget nomme le « réfléchissement ». L’entretien d’explicitation favorise les conditions pour cette prise de conscience. La représentation ainsi produite peut alors servir de base à une conceptualisation.
Le but de l’entretien est d’élucider l’action, de la rendre intelligible. Pour cela, il faut accéder à la description la plus fine possible de la succession des actions élémentaires en s’appuyant sur le déroulement temporel de la tâche.
L’entretien d’explicitation est éclairant à la fois par ses outils pratiques et par la démarche même qui a guidé son élaboration. Pierre Vermersch, chercheur au CNRS dans le domaine de la psychologie de la cognition, a développé à la fin des années 1980 cette technique d’entretien qui vise à verbaliser le déroulement d’une action. Cette méthode est utilisée dans des domaines très variés, dans un but de recherche, de soutien pédagogique ou de perfectionnement (professionnel, sportif, musical).
L’outil fut élaboré et amélioré par la démarche rigoureuse des praticiens visant à expliciter la technique de l’entretien d’explicitation elle-même.
L’objectif de cet entretien est de chercher à s’informer ou d’aider l’autre à s’auto-informer. Il se centre sur la description du déroulement d’une action précise et cherche à connaître la succession des actions élémentaires (matérielles ou intellectuelles), que le sujet met en œuvre pour atteindre un but. Elle est utilisée par exemple avec des élèves, en classe de mathématiques, pour les aider à expliquer les étapes de leur raisonnement lors d’un calcul.
La première phase de l’entretien consiste à accompagner la personne à verbaliser le vécu d’une situation passée, réelle et spécifiée. Elle est guidée vers la description du déroulement de l’action dans un cas particulier, ponctuel : tel jour, dans tel lieu (et non une description générale, plus abstraite).
Le guidage permet alors d’amener le sujet à revivre l’action dont il parle avec ses dimensions sensorielles et affectives. Le sujet est alors en situation « d’évocation » et adopte ce que Pierre Vermersch nomme la « position de parole incarnée ». Pour la favoriser, l’entretien d’explicitation s’appuie notamment sur des techniques issues de l’hypnose ericksonienne. Le langage ericksonien, vide de contenu, permet d’orienter l’attention du sujet sur son expérience présente, sans avoir à connaître de quoi elle est constituée (« quand vous faites ce que vous faites, comment est-ce que vous vous y prenez ? »). Une grande prudence est ainsi accordée aux effets des questions sur le sujet, afin de ne pas induire le contenu des réponses, mais simplement de favoriser l’accès à l’évocation.
Le sujet est accompagné dans l’état qui permet un accès à la mémoire concrète, ou mémoire du revécu. Il s’agit d’une mémoire passive, involontaire que Vermersch propose de nommer « mémoire d’évocation ». Pour y accéder, il faut éviter toute recherche volontaire du contenu à rappeler. C’est l’évocation sensorielle, en sous-modalités (visuelle, auditive, olfactive, kinesthésique…), qui permet de trouver un déclencheur sensoriel ouvrant l’accès à ce type de mémoire (par exemple, la fameuse madeleine de Proust).
Lorsque le sujet verbalise une action, il prend conscience d’éléments encore inconnus de lui-même. L’action est en effet une connaissance autonome, une connaissance en acte : le sujet n’a pas besoin pour réussir son action de savoir qu’il sait. Comme le décrit la phénoménologie de Husserl, il existe une conscience préréfléchie, antérieure à la conceptualisation, qui n’est ni formalisée ni conscientisée. L’individu se base sur ses expériences antérieures pour guider son action. Il n’a pourtant pas besoin de prendre conscience des connaissances sur lesquelles il s’est appuyé pour faire tel ou tel choix. Les connaissances préréfléchies peuvent être conscientisées par un processus que Piaget nomme le « réfléchissement ». L’entretien d’explicitation favorise les conditions pour cette prise de conscience. La représentation ainsi produite peut alors servir de base à une conceptualisation.
Le but de l’entretien est d’élucider l’action, de la rendre intelligible. Pour cela, il faut accéder à la description la plus fine possible de la succession des actions élémentaires en s’appuyant sur le déroulement temporel de la tâche.
Le carnet de bord : un outil pour provoquer le changement ?
Où le patient-capitaine note ses étapes, les changements. Jusqu’à notre prochaine rencontre, je vais vous demander de vous munir d’un petit carnet, que vous devrez garder sur vous en permanence, où que vous soyez. A chaque fois que votre problème commencera à se manifester, vous sortirez immédiatement votre carnet et vous noterez tout ce qui se passe, en suivant scrupuleusement les instructions qui y figurent, dans les moindres détails.
Où le patient-capitaine note ses étapes, les changements. Jusqu’à notre prochaine rencontre, je vais vous demander de vous munir d’un petit carnet, que vous devrez garder sur vous en permanence, où que vous soyez. A chaque fois que votre problème commencera à se manifester, vous sortirez immédiatement votre carnet et vous noterez tout ce qui se passe, en suivant scrupuleusement les instructions qui y figurent, dans les moindres détails.
Soin de la dépression. La Maison du MOI. Carlos Manuel P. Castro
L’auteur présente son travail avec les personnes déprimées et la façon dont il combine des tâches de différentes natures : reprise de contacts sociaux, du mouvement, ouverture aux parfums. Il partage ici le script qu’il utilise souvent dans la phase initiale de son travail avec les personnes déprimées.
L’auteur présente son travail avec les personnes déprimées et la façon dont il combine des tâches de différentes natures : reprise de contacts sociaux, du mouvement, ouverture aux parfums. Il partage ici le script qu’il utilise souvent dans la phase initiale de son travail avec les personnes déprimées.
Hypnose: Au service de nos grands aînés. Dr Marie Floccia et Fabienne Bidalon
Partir au bal ? Pourquoi pas ? L’hypnose, définie par Milton Erickson comme « une relation pleine de vie qui a lieu dans une personne et qui est suscitée par la chaleur d’une autre personne », a toute sa place auprès de la population âgée. En effet, le quotidien de la médecine gériatrique est grevé de polymédication et d’iatrogénie poussant le soignant à chercher des solutions non médicamenteuses mais aussi des solutions plus humaines et moins techniques.
Partir au bal ? Pourquoi pas ? L’hypnose, définie par Milton Erickson comme « une relation pleine de vie qui a lieu dans une personne et qui est suscitée par la chaleur d’une autre personne », a toute sa place auprès de la population âgée. En effet, le quotidien de la médecine gériatrique est grevé de polymédication et d’iatrogénie poussant le soignant à chercher des solutions non médicamenteuses mais aussi des solutions plus humaines et moins techniques.
Une Note. Selon François Roustang. Sylvie Le Pelletier
Une Note, c’est ainsi que ce billet sera nommé. Une note, comme une note de musique ; la musique, essentielle à François Roustang, porte les silences et les mesures, les harmonies et les dysharmonies, telle, aime-t-il à citer après d’autres, la « musique des astres ». L’harmonie avant toutes choses. En effet, c’est ici la première note qui ouvre au travail de François Roustang.
Une Note, c’est ainsi que ce billet sera nommé. Une note, comme une note de musique ; la musique, essentielle à François Roustang, porte les silences et les mesures, les harmonies et les dysharmonies, telle, aime-t-il à citer après d’autres, la « musique des astres ». L’harmonie avant toutes choses. En effet, c’est ici la première note qui ouvre au travail de François Roustang.
En cancérologie. Dr Lauriane Bordenave
Cancérologie, Oncologie : je ne sais pas vraiment quel mot utiliser. Dans Cancer, on entend Hippocrate qui compare la maladie à une bête rampante comme le crabe ou le chancre. Dans Oncologie, on entend quelque chose d’un peu plus neutre, d’un peu moins maléfique, la science des tumeurs. Dans l’un comme dans l’autre, se dessine quelque chose d’innommable qui grossit dans le corps et met la vie en danger de manière indicible.
Cancérologie, Oncologie : je ne sais pas vraiment quel mot utiliser. Dans Cancer, on entend Hippocrate qui compare la maladie à une bête rampante comme le crabe ou le chancre. Dans Oncologie, on entend quelque chose d’un peu plus neutre, d’un peu moins maléfique, la science des tumeurs. Dans l’un comme dans l’autre, se dessine quelque chose d’innommable qui grossit dans le corps et met la vie en danger de manière indicible.
Écouter les mots. Anne-Sophie Bounié
Lorsque les patients suivis en oncologie parlent du cancer, des traitements et de leurs effets secondaires, ils utilisent souvent les mêmes expressions. Plus que de simples tournures de phrase, elles renseignent l’hypnothérapeute sur les représentations du patient et sur les efforts d’adaptation qu’il déploie pour faire face à l’intrusion du cancer, de ses traitements et de leurs effets indésirables dans sa vie.
Lorsque les patients suivis en oncologie parlent du cancer, des traitements et de leurs effets secondaires, ils utilisent souvent les mêmes expressions. Plus que de simples tournures de phrase, elles renseignent l’hypnothérapeute sur les représentations du patient et sur les efforts d’adaptation qu’il déploie pour faire face à l’intrusion du cancer, de ses traitements et de leurs effets indésirables dans sa vie.
Cancer, stress et hypnothérapie. Dr Fabrice Lakdja
Comment vivre avec la vulnérabilité et la fragilité engendrées par l’épreuve du cancer ? Darwin prétendait-il avec raison que les espèces qui survivront ne seront ni les plus fortes ni les plus intelligentes mais celles qui sauront s’adapter ? Le contexte de la maladie oncologique ne correspond-il pas à une situation particulière pour laquelle l’adaptation est nécessaire pour s’assurer la meilleure qualité de vie possible voire la survie ?
Comment vivre avec la vulnérabilité et la fragilité engendrées par l’épreuve du cancer ? Darwin prétendait-il avec raison que les espèces qui survivront ne seront ni les plus fortes ni les plus intelligentes mais celles qui sauront s’adapter ? Le contexte de la maladie oncologique ne correspond-il pas à une situation particulière pour laquelle l’adaptation est nécessaire pour s’assurer la meilleure qualité de vie possible voire la survie ?
Hypnose et anesthésie : « Dormez, je le veux ? ». Dr Aurore Marcou
Bouleversement des repères, séisme personnel, familial et social, le cancer est une épreuve de vie. Une épreuve qui nous fait percevoir notre vulnérabilité, notre finitude, de plein fouet. Comment pouvons-nous aider, nous, soignants de passage, sur un tel chemin ? Quelle légitimité avons-nous, nous qui sommes souvent naïfs de toute épreuve ? Comment prendre soin de l’autre dans son entier quand nous n’avons appris qu’à ausculter les corps ?
Bouleversement des repères, séisme personnel, familial et social, le cancer est une épreuve de vie. Une épreuve qui nous fait percevoir notre vulnérabilité, notre finitude, de plein fouet. Comment pouvons-nous aider, nous, soignants de passage, sur un tel chemin ? Quelle légitimité avons-nous, nous qui sommes souvent naïfs de toute épreuve ? Comment prendre soin de l’autre dans son entier quand nous n’avons appris qu’à ausculter les corps ?
Un abandon. Par Vanessa C., une patiente
Je vis l’hypnose comme un abandon. Un abandon de moi, un abandon de la maladie, un abandon total. Durant ces quelques minutes précieuses pendant lesquelles je suis dans cet état second, je ressens un véritable relâchement du corps et de l’esprit. Pour ce faire, il faut à mon sens deux composantes essentielles. La première étant bien évidemment d’être réceptif à cette pratique. Ce qui n’est pas forcément évident pour tout le monde.
Je vis l’hypnose comme un abandon. Un abandon de moi, un abandon de la maladie, un abandon total. Durant ces quelques minutes précieuses pendant lesquelles je suis dans cet état second, je ressens un véritable relâchement du corps et de l’esprit. Pour ce faire, il faut à mon sens deux composantes essentielles. La première étant bien évidemment d’être réceptif à cette pratique. Ce qui n’est pas forcément évident pour tout le monde.
« Prenez place ». Dr Stefano Colombo
Avec les chaleurs de l’été, je ne me le fais pas dire deux fois. Je n’ai même pas besoin d’y foncer, je suis déjà à l’entrée de mon marchand de glaces avec toute la patience nécessaire pour supporter avec sérénité la queue qui s’est formée devant son comptoir. Ses glaces sont excellentes, distribuées dans, sur et presqu’autour du cornet. Seule ma langue frémit d’impatience.
Avec les chaleurs de l’été, je ne me le fais pas dire deux fois. Je n’ai même pas besoin d’y foncer, je suis déjà à l’entrée de mon marchand de glaces avec toute la patience nécessaire pour supporter avec sérénité la queue qui s’est formée devant son comptoir. Ses glaces sont excellentes, distribuées dans, sur et presqu’autour du cornet. Seule ma langue frémit d’impatience.
Le point de vue de la guérison. Dr Adrian Chaboche
Chers lecteurs, certains patients nous exposent à des situations parfois bien singulières. Si votre souvenir vous porte au précédent numéro, « L’odeur de la guérison » vous aura peut-être surpris, dérangé, ou fait rire. Tout à la fois peut-être aussi. Je vous rappelle que vous pouvez interagir entre chaque numéro en adressant à la rédaction ou à l’adresse mail de votre auteur vos remarques, questions, et, surtout, expériences personnelles que nous pourrons publier.
Chers lecteurs, certains patients nous exposent à des situations parfois bien singulières. Si votre souvenir vous porte au précédent numéro, « L’odeur de la guérison » vous aura peut-être surpris, dérangé, ou fait rire. Tout à la fois peut-être aussi. Je vous rappelle que vous pouvez interagir entre chaque numéro en adressant à la rédaction ou à l’adresse mail de votre auteur vos remarques, questions, et, surtout, expériences personnelles que nous pourrons publier.
L’entretien d’explicitation. Dr Dina Roberts
Comment améliorer l’étude de l’hypnose ? Il semble indispensable de développer des recherches qualitatives pour décrire la façon dont les patients vivent la séance d’hypnose. L’entretien d’explicitation pourrait être une aide pour recueillir le vécu subjectif des sujets. L’entretien d’explicitation est éclairant à la fois par ses outils pratiques et par la démarche même qui a guidé son élaboration.
Comment améliorer l’étude de l’hypnose ? Il semble indispensable de développer des recherches qualitatives pour décrire la façon dont les patients vivent la séance d’hypnose. L’entretien d’explicitation pourrait être une aide pour recueillir le vécu subjectif des sujets. L’entretien d’explicitation est éclairant à la fois par ses outils pratiques et par la démarche même qui a guidé son élaboration.
Entretien du Dr Patrick Bellet par le Dr Gérard Fitoussi
Bonjour Patrick, quel a été ton parcours personnel avant que tu ne t’intéresses à l’hypnose ? Patrick Bellet : Mon intérêt pour l’hypnose remonte à l’âge de 12-13 ans lorsque, par hasard, j’ai découvert dans la revue Planète à la fois l’existence de l’acupuncture et de l’hypnose. Intéressé par les sciences naturelles en général, cette lecture m’orientera vers des études médicales qui elles-mêmes, d’évidence (!), prendront conjointement la forme de l’acupuncture et de l’hypnose.
Bonjour Patrick, quel a été ton parcours personnel avant que tu ne t’intéresses à l’hypnose ? Patrick Bellet : Mon intérêt pour l’hypnose remonte à l’âge de 12-13 ans lorsque, par hasard, j’ai découvert dans la revue Planète à la fois l’existence de l’acupuncture et de l’hypnose. Intéressé par les sciences naturelles en général, cette lecture m’orientera vers des études médicales qui elles-mêmes, d’évidence (!), prendront conjointement la forme de l’acupuncture et de l’hypnose.
Livres en bouche. Dr Julien Betbèze
Yves Gros-Louis, psychologue canadien et Huron-Wendat, nous permet de découvrir le lien entre la sagesse des premiers Indiens d’Amérique et l’approche centrée solution. Chez ce psychologue spécialisé en toxicomanie, la découverte en 1994 de l’approche brève orientée vers les solutions fut un électrochoc. Les rencontres avec ses clients sont devenues très agréables et détendues.
Yves Gros-Louis, psychologue canadien et Huron-Wendat, nous permet de découvrir le lien entre la sagesse des premiers Indiens d’Amérique et l’approche centrée solution. Chez ce psychologue spécialisé en toxicomanie, la découverte en 1994 de l’approche brève orientée vers les solutions fut un électrochoc. Les rencontres avec ses clients sont devenues très agréables et détendues.
La Corse sous Hypnose. Dr Marc Galy
Les 26 et 27 mai dernier, le 11e Colloque de L’AFEHM a eu lieu en Corse. Premier congrès consacré à l’hypnose dans l’Ile de Beauté. Pour cela, Jean-Marc Benhaeim avait choisi des thèmes centraux : la présence, l’expérience, le silence. Nous étions une centaine de soignants de spécialités et d’orientations diverses. Les temps d’échanges furent nombreux.
Les 26 et 27 mai dernier, le 11e Colloque de L’AFEHM a eu lieu en Corse. Premier congrès consacré à l’hypnose dans l’Ile de Beauté. Pour cela, Jean-Marc Benhaeim avait choisi des thèmes centraux : la présence, l’expérience, le silence. Nous étions une centaine de soignants de spécialités et d’orientations diverses. Les temps d’échanges furent nombreux.
Rééducation, douleur, anesthésie. Dr Adrian Chaboche et Dr Lauriane Bordenave
Associer l’hypnose, kinésithérapie et MEOPA (gaz utilisé pour obtenir une sédation légère, courte et sans perte de conscience) améliore significativement la prise en charge du syndrome douloureux régional complexe de type 1 (SDRC, anciennement algoneurodystrophie) de la main et du poignet.
Associer l’hypnose, kinésithérapie et MEOPA (gaz utilisé pour obtenir une sédation légère, courte et sans perte de conscience) améliore significativement la prise en charge du syndrome douloureux régional complexe de type 1 (SDRC, anciennement algoneurodystrophie) de la main et du poignet.
Lettre ouverte à Madame la Ministre des Solidarités et de la Santé
Après un avis défavorable de l’ANDPC sur l’enseignement de l’hypnose aux infirmiers et un nouveau dénigrement de l’hypnose médicale dans un article du Quotidien du Médecin du 30 mai dernier, le Dr Frédérique Honoré, présidente de l’Institut Milton Erickson de Biarritz, a écrit une lettre ouverte à Madame Agnès Buzyn, Ministre des Solidarités et de la Santé.
Après un avis défavorable de l’ANDPC sur l’enseignement de l’hypnose aux infirmiers et un nouveau dénigrement de l’hypnose médicale dans un article du Quotidien du Médecin du 30 mai dernier, le Dr Frédérique Honoré, présidente de l’Institut Milton Erickson de Biarritz, a écrit une lettre ouverte à Madame Agnès Buzyn, Ministre des Solidarités et de la Santé.