A vous de trouver ce qui, dans cette histoire, symbolise le patient, le thérapeute, les outils thérapeutiques, le symptôme, le désir … Le grand gagnant de l’été recevra un gâteau et je vous laisse deviner ou se trouvera la cerise…. Bonnes vacances.
Un jour, sur l’une des branches d’un magnifique cerisier, se trouvait une grappe de cerises toutes aussi rouge et appétissantes les unes que les autres. Mais parmi elle, une petite cerise se sentait de plus en plus à l’étroit dans sa grappe. Serrée auprès de ses congénères, elle avait l’impression de suffoquer et de passer à côté de sa vraie vie.
Elle avait appris que le vent et la brise étaient supposés savoir comment se défaire de ces sensations oppressantes, aussi s’adressât elle au vent qui soufflait par là…
Un jour, sur l’une des branches d’un magnifique cerisier, se trouvait une grappe de cerises toutes aussi rouge et appétissantes les unes que les autres. Mais parmi elle, une petite cerise se sentait de plus en plus à l’étroit dans sa grappe. Serrée auprès de ses congénères, elle avait l’impression de suffoquer et de passer à côté de sa vraie vie.
Elle avait appris que le vent et la brise étaient supposés savoir comment se défaire de ces sensations oppressantes, aussi s’adressât elle au vent qui soufflait par là…
Très coopérant, ce dernier expliqua brièvement qu’il pouvait l’aider à se libérer de la grappe, à condition qu’elle ne fasse rien d’autre que de fixer le point sur lequel elle envisageait son atterrissage et qu’elle ne pense à rien d’autre qu’ à l’idée agréable de goûter à l’immense liberté attendue.
Elle décida de fixer le petit cour d’eau qui circulait paisiblement au dessous de sa branche et remarqua un magnifique nénuphar, probablement lui aussi détaché de sa colonie, qui se laissait porter à faible vitesse au gré du courant.
A cet instant, le vent souffla progressivement sur la cerise, au point ou les feuilles qui garnissaient sa tige s’en trouvèrent relevées. La feuille gauche, puis la droite, ou inversement, ça n’a aucune importance. Dans un instant furtif, la tige se détacha de la grappe et la cerise atterrit avec douceur sur la magnifique feuille de nénuphar qui voguait par là.
Elle découvrit la sensation grisante d’un déplacement sur l’eau et surtout d’un flottement. Mais elle fut avertie par le vent, qu’il lui fallait trouver un stratagème pour éviter l’ours brun qui veillait à deux pas de là, sur tout les plaisirs gustatifs que lui offrait le lit de la rivière, et qu’il ne manquerait pas de remarquer le rouge appétissant de sa protégée.
Peu avant le versant où l’ours brun attendait son festin, le nénuphar s’enroula autour de la petite cerise, formant un tube végétal protecteur. Indigeste pour les ours. Le nénuphar n’avait aucun risque à encourir.
Bien sur, sa forme conique réduite de son envergure fit qu’il flotta difficilement et dû se laisser porter par les remous et les tourbillons qui l’aspirèrent parfois vers le fond, mais cette situation était de bonne augure puisqu’ils devinrent invisibles aux yeux gourmands de l’ours affamés qui ne les virent donc pas passer !
Quelques semaines de mètre plus loin, le rouge et le vert avaient parcourus avec leur féroce appétit de découvrir, mille et une contrées, et dans chacune d’elles, mille et une amitiés.
Un jour d’Avril, les deux amis décidèrent de rompre avec ce nomadisme et s’installèrent sur une berge ombragée et paisible.
La petite cerise se glissa dans la mousse et le terreau, à côté de son ami qui déploya ses radicelles dans le sol peu profond du ruisseau. Des années plus tard, le vent reçu une carte postale d’un magnifique cerisier surplombant un banc de nénuphars fleuris. Il comprit que le point de fixation originel de la petite cerise avait porté ses fruits.
Stéphanie Lacruz.
Elle décida de fixer le petit cour d’eau qui circulait paisiblement au dessous de sa branche et remarqua un magnifique nénuphar, probablement lui aussi détaché de sa colonie, qui se laissait porter à faible vitesse au gré du courant.
A cet instant, le vent souffla progressivement sur la cerise, au point ou les feuilles qui garnissaient sa tige s’en trouvèrent relevées. La feuille gauche, puis la droite, ou inversement, ça n’a aucune importance. Dans un instant furtif, la tige se détacha de la grappe et la cerise atterrit avec douceur sur la magnifique feuille de nénuphar qui voguait par là.
Elle découvrit la sensation grisante d’un déplacement sur l’eau et surtout d’un flottement. Mais elle fut avertie par le vent, qu’il lui fallait trouver un stratagème pour éviter l’ours brun qui veillait à deux pas de là, sur tout les plaisirs gustatifs que lui offrait le lit de la rivière, et qu’il ne manquerait pas de remarquer le rouge appétissant de sa protégée.
Peu avant le versant où l’ours brun attendait son festin, le nénuphar s’enroula autour de la petite cerise, formant un tube végétal protecteur. Indigeste pour les ours. Le nénuphar n’avait aucun risque à encourir.
Bien sur, sa forme conique réduite de son envergure fit qu’il flotta difficilement et dû se laisser porter par les remous et les tourbillons qui l’aspirèrent parfois vers le fond, mais cette situation était de bonne augure puisqu’ils devinrent invisibles aux yeux gourmands de l’ours affamés qui ne les virent donc pas passer !
Quelques semaines de mètre plus loin, le rouge et le vert avaient parcourus avec leur féroce appétit de découvrir, mille et une contrées, et dans chacune d’elles, mille et une amitiés.
Un jour d’Avril, les deux amis décidèrent de rompre avec ce nomadisme et s’installèrent sur une berge ombragée et paisible.
La petite cerise se glissa dans la mousse et le terreau, à côté de son ami qui déploya ses radicelles dans le sol peu profond du ruisseau. Des années plus tard, le vent reçu une carte postale d’un magnifique cerisier surplombant un banc de nénuphars fleuris. Il comprit que le point de fixation originel de la petite cerise avait porté ses fruits.
Stéphanie Lacruz.