Si les psychiatres et psychanalystes se donnent pour mission de déterminer ce que les personnes atteintes de dépressions « ressentent », ils pourraient demain être également tentés de s’intéresser à ce qu’elles « sentent ». L’odorat des sujets atteints de dépression sévère pourrait en effet être fortement perturbé. C’est ce que suggèrent les résultats d’une étude menée par l’équipe de Catherine Belzung (Unité Imagerie et Cerveau Inserm UMR930, Université François Rabelais de Tours) récemment publiés par la revue Plos One.
Le point de départ des travaux de Catherine Belzung fut la constatation que « les personnes atteintes de dépression sévère ont des difficultés à expérimenter les plaisirs. Par ailleurs, la zone du cerveau impliquée dans la sensation agréable provoquée par les odeurs présente des dysfonctionnements chez ces personnes. Voilà donc deux raisons pour s’intéresser à l’odorat chez ces patients » explique-t-elle dans le communiqué diffusé par l’INSERM.
Vanille et cannelle : des odeurs qui laissent de marbre
Le « flair » scientifique de Catherine Belzung et de ses confrères ne les aura pas trompés.
Aurélie Haroche sur Jim.fr
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Le point de départ des travaux de Catherine Belzung fut la constatation que « les personnes atteintes de dépression sévère ont des difficultés à expérimenter les plaisirs. Par ailleurs, la zone du cerveau impliquée dans la sensation agréable provoquée par les odeurs présente des dysfonctionnements chez ces personnes. Voilà donc deux raisons pour s’intéresser à l’odorat chez ces patients » explique-t-elle dans le communiqué diffusé par l’INSERM.
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