Cet été là quel événement dans la vie de la petite fille !
Madame Barège avait en pension un petit chien. C’était celui de son frère parti pour quelques jours en vacances.
Dès qu’elle avait vu ce petit chien, la petite fille l’avait trouvé d’une sympathie « folle » et son souhait fut de le croiser le plus possible.
Madame Barège était une dame toujours très affairée. C’est pas tant qu’elle courrait en tout sens, loin de là, mais elle disait sans cesse n’avoir de temps pour rien. Alors pensez, la charge de ce petit chien alourdissait cruellement son emploi du temps quotidien.
Dès lors aussitôt qu’elle remarquât l’air amusé de la petite fille à l’encontre du petit chien, elle lui proposa de venir s’en occuper pour la promenade de l’après-midi. Cette annonce submergea de joie la petite fille.
Elle se rendit donc tous les jours à 15h précise chez Madame Barège pour la promenade du petit chien.
Dès que son coup de sonnette retentissait, elle entendait de par derrière la porte la joie manifestée du petit chien ; ses petites pattes tambourinaient le sol dans un rythme fou qui inaugure une rencontre espérée de deux êtres qui s’attendent dans l’impatience mais qu’un rien ne séparent. Le temps dans ces cas-là parait une éternité. Car il fallait attendre que madame Barège arrive du fond de sa cuisine où elle était souvent. La petite fille entendait son pas lourd et feutré arriver sans précipitation dans une sonorité régulière qui contrastait tant avec les jappements du petit chien et le rythme effréné de ses propres battements de cœur dans sa poitrine.
Lorsqu’enfin au bout de quelques secondes voire tout au plus une minute madame Barège ouvrait la porte, alors que le petit chien se ruait dans les jambes de la petite fille et lui faisait fête. Celle-ci par politesse devait tout d’abord saluer de manière courtoise madame Barège. Et puis seulement elle pouvait accueillir son ami. Elle adorait cette fête que seul lui, lui faisant en signe de bienvenue. Elle se doutait que cela fut sans doute la même pour d’autre mais dans ces instants elle savait que cette réjouissance n’était que pour elle et elle goûtait à ce plein plaisir de se sentir attendue et désirée.
Pour sa promenade le petit chien avait une petite laisse de cuire rouge. Et, elle aimait le sentir au bout de celle-ci. La laisse était pour elle, non pas perçue comme une entrave à la liberté du petit chien mais comme un lien entre elle et lui. Ils étaient, le temps de la promenade, liés l’un et l’autre, l’un à l’autre.
Ce temps de balade lui semblait si court tellement elle ressentait en elle, de la fierté, de la joie et du plaisir d’être en sa compagnie.
Jamais il ne manifestait de caprices, il la suivait toujours en lui donnant l’impression d’être heureux de gambader à ses côtés. En sa compagnie elle avait l’impression d’avoir de l’importance. Parfois quant ils courraient ensemble, elle s’apercevait que bien que courant elle le contemplait. Elle regardait ses longues oreilles se « jetant » de derrière sa tête puis ses petites pattes galopant avec rythme pour suivre la foulée imposée. Mais lorsqu’il lui lançait un coup d’œil comme pour s’assurer qu’elle fut toujours bien là alors lorsque leurs regards se croisèrent elle n’aurait pu décrire l’émotion qui était sienne. Elle était dans ses instants ; heureuse. Que le goût du bonheur est bon.
[Pour lire la partie 2, cliquer ici]url:http://www.psychotherapie.fr/Le-petit-chien-des-vacances-Le-Retour-partie-2-Par-Veronique-LOVENS-sexologue-sexotherapeute-a-Paris-et-a-Liege_a138.html
Auteur : Véronique LOVENS
Illustrateur : Alexandre MOONEN
Madame Barège avait en pension un petit chien. C’était celui de son frère parti pour quelques jours en vacances.
Dès qu’elle avait vu ce petit chien, la petite fille l’avait trouvé d’une sympathie « folle » et son souhait fut de le croiser le plus possible.
Madame Barège était une dame toujours très affairée. C’est pas tant qu’elle courrait en tout sens, loin de là, mais elle disait sans cesse n’avoir de temps pour rien. Alors pensez, la charge de ce petit chien alourdissait cruellement son emploi du temps quotidien.
Dès lors aussitôt qu’elle remarquât l’air amusé de la petite fille à l’encontre du petit chien, elle lui proposa de venir s’en occuper pour la promenade de l’après-midi. Cette annonce submergea de joie la petite fille.
Elle se rendit donc tous les jours à 15h précise chez Madame Barège pour la promenade du petit chien.
Dès que son coup de sonnette retentissait, elle entendait de par derrière la porte la joie manifestée du petit chien ; ses petites pattes tambourinaient le sol dans un rythme fou qui inaugure une rencontre espérée de deux êtres qui s’attendent dans l’impatience mais qu’un rien ne séparent. Le temps dans ces cas-là parait une éternité. Car il fallait attendre que madame Barège arrive du fond de sa cuisine où elle était souvent. La petite fille entendait son pas lourd et feutré arriver sans précipitation dans une sonorité régulière qui contrastait tant avec les jappements du petit chien et le rythme effréné de ses propres battements de cœur dans sa poitrine.
Lorsqu’enfin au bout de quelques secondes voire tout au plus une minute madame Barège ouvrait la porte, alors que le petit chien se ruait dans les jambes de la petite fille et lui faisait fête. Celle-ci par politesse devait tout d’abord saluer de manière courtoise madame Barège. Et puis seulement elle pouvait accueillir son ami. Elle adorait cette fête que seul lui, lui faisant en signe de bienvenue. Elle se doutait que cela fut sans doute la même pour d’autre mais dans ces instants elle savait que cette réjouissance n’était que pour elle et elle goûtait à ce plein plaisir de se sentir attendue et désirée.
Pour sa promenade le petit chien avait une petite laisse de cuire rouge. Et, elle aimait le sentir au bout de celle-ci. La laisse était pour elle, non pas perçue comme une entrave à la liberté du petit chien mais comme un lien entre elle et lui. Ils étaient, le temps de la promenade, liés l’un et l’autre, l’un à l’autre.
Ce temps de balade lui semblait si court tellement elle ressentait en elle, de la fierté, de la joie et du plaisir d’être en sa compagnie.
Jamais il ne manifestait de caprices, il la suivait toujours en lui donnant l’impression d’être heureux de gambader à ses côtés. En sa compagnie elle avait l’impression d’avoir de l’importance. Parfois quant ils courraient ensemble, elle s’apercevait que bien que courant elle le contemplait. Elle regardait ses longues oreilles se « jetant » de derrière sa tête puis ses petites pattes galopant avec rythme pour suivre la foulée imposée. Mais lorsqu’il lui lançait un coup d’œil comme pour s’assurer qu’elle fut toujours bien là alors lorsque leurs regards se croisèrent elle n’aurait pu décrire l’émotion qui était sienne. Elle était dans ses instants ; heureuse. Que le goût du bonheur est bon.
[Pour lire la partie 2, cliquer ici]url:http://www.psychotherapie.fr/Le-petit-chien-des-vacances-Le-Retour-partie-2-Par-Veronique-LOVENS-sexologue-sexotherapeute-a-Paris-et-a-Liege_a138.html
Auteur : Véronique LOVENS
Illustrateur : Alexandre MOONEN
Auteur : Véronique LOVENS Sexothérapeute, Sexologue Clinicienne Paris
[www.sexologue-sexotherapeute.com]url:http://www.sexologue-sexotherapeute.com
Illustrateur : Alexandre MOONEN
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Illustrateur : Alexandre MOONEN