Prendre en compte l'interaction. L'attention portée sur les relations. Revue Hypnose et Thérapies Brèves 75.

En cas de blocage avec un patient, dans le cadre d’une thérapie brève, la solution peut consister à élargir la focale en s’intéressant aux interactions avec toutes les personnes impliquées. Illustration à travers quatre histoires de la force de la thérapie brève stratégique.



A partir des années 1950 et 1960, les pionniers de ce qu’on appelle aujourd’hui « la thérapie brève » ont commencé à expérimenter des façons de penser et de pratiquer la thérapie qui heurtait les idées, les théories et les pratiques communément admises dans le champ clinique à leur époque. L’expression « thérapie brève » faisait alors figure d’oxymore, tant il était admis qu’une thérapie digne de ce nom se devait d’être une entreprise au long cours si elle visait un travail « en profondeur » et un changement durable... L’idée qu’un thérapeute puisse, par ses interventions, faire émerger un changement rapide et durable a mis beaucoup de temps à être acceptée au sein de notre culture, et elle n’est probablement pas encore tout à fait admise. Mais il ne s’agit, de loin, pas là de la seule transgression proposée par le modèle de Palo Alto vis-à-vis d’une pratique plus « orthodoxe » de la thérapie.

Pour n’en citer que quelques-unes, parmi les plus importantes :

• S’autoriser à travailler avec les proches du pa- tient pour l’aider à résoudre son problème .
• Renoncer à la recherche des prétendues « causes profondes » passées, enfouies ou refoulées, pour privilégier un travail sur les manifestations actuelles et observables du problème.
• Considérer que toute prétendue connaissance de soi – ou de l’autre – n’est jamais qu’une construction, qu’une autotromperie, plus ou moins utile pour la personne, et ne peut donc jamais être considérée comme « vraie » ou « fausse ».
• Ne pas considérer que la solution viendra nécessairement de la personne elle-même, et donc s’autoriser à être injonctif.
• Pratiquer la manipulation, à la manière d’Erickson, se muer en thérapeute caméléon et renoncer à l’idéal d’authenticité dans la communication.
• Considérer l’inconscient comme une ressource, comme un réservoir de possibilités, et non plus, comme l’avait fait Freud, comme le lieu pathologique de tous nos refoulements.
• Ne pas s’intéresser aux prétendues « pathologies » des patients mais à ce sur quoi l’intervenant va pouvoir s’appuyer pour faire évoluer leur situation.
• Enfin, se focaliser sur l’interaction plus que sur les individus, pris isolément, avec leurs soi-disant caractéristiques et problématiques « intrinsèques ». Et c’est sans doute surtout là la différence qui fait le plus de différence en termes de regard et de pratique thérapeutiques, comme j’aimerais l’illustrer dans cet article à travers quatre vignettes cliniques. Il sera d’abord question d’un jeune homme de 19 ans, déscolarisé, qui souffre d’anxiété et de terribles maux de ventre. Nous parlerons ensuite d’une septuagénaire qui se plaint de pensées obsessionnelles à propos de sa sœur, pensées qui nourrissent chez elle une anxiété chronique. Le troisième cas concernera un jeune de 15 ans souffrant d’obésité morbide, placé dans un foyer pour adolescents en raison de sa « toute-puissance » et de sa violence. Enfin, nous évoquerons un jeune de 12 ans, qui souffre d’angoisses de mort et d’isolement social...

PREMIÈRE VIGNETTE : MARTIN EXPRIME DE TERRIBLES MAUX DE VENTRE


Martin, 19 ans, est déscolarisé depuis plusieurs mois. Il va très mal et dit ne rien pouvoir faire en raison de terribles maux de ventre... Il est le deuxième fils d’une fratrie de quatre enfants, dont les parents traversent une séparation extrêmement difficile. Martin vit chez son père. Ce dernier, entrepreneur dans le bâtiment, s’inquiète beaucoup de l’état de son fils... Le père a emmené Martin consulter de nombreux médecins, qui sont unanimes : les douleurs dont souffre le jeune homme sont d’origine psychosomatique.

La séparation avec la mère est vraiment difficile pour Martin, mais il ne souffre clairement d’aucune « maladie ». Ses maux de ventre, son abattement, sont attribuables à des causes « émotionnelles ». Le papa essaie de pousser Martin vers un retour à l’école ou vers toute autre forme d’activité, il lui dit qu’il n’a rien, que c’est dans sa tête, qu’il doit se bouger, s’activer s’il veut aller mieux... Face à ces exhortations répétées, Martin se replie toujours plus dans sa chambre, exprime toujours plus de maux de ventre, se lève de plus en plus tard... En même temps le papa gâte beaucoup son fils, car il voit qu’il va de plus en plus mal et aussi parce qu’il culpabilise de toutes les conséquences pénibles que la séparation fait subir à Martin.

Petit à petit, Martin se mure de plus en plus dans le silence, il coupe toute communication avec son père, qui insiste maintenant, en vain, pour l’amener à consulter un thérapeute. C’est donc le papa qui finit par consulter lui-même une thérapeute, ne sachant plus comment faire pour aider son fils à sortir de cette situation délétère. Pour la thérapeute, le père est donc la seule porte d’entrée dans la situation problématique, puisque Martin, convaincu qu’il souffre d’une maladie « physique » qui n’a pas encore pu être diagnostiquée, refuse obstinément de consulter un « psy », un « hypnothérapeute », ou tout autre professionnel de la relation d’aide, et que la mère de Martin, en conflit ouvert avec le père, refuse catégoriquement de s’impliquer dans une démarche initiée par son futur ex-mari. Dans une situation de ce type, la thérapeute n’a pas d’autre option que de s’appuyer sur la relation entre le père et le fils si elle veut avoir la moindre chance d’avoir une influence sur le mal-être du jeune...

Elle examine donc les tentatives de solution du père, dans le but de modifier l’interaction en amenant le père à se repositionner différemment avec son fils. Dans l’interaction actuelle, plus le fils dit être en difficulté, plus le père minimise la « réalité » de ses troubles, le pousse et l’exhorte, et plus en réaction le fils va mal et s’éloigne de son père, etc. Le comportement de l’un déclenchant le comportement de l’autre, dans un processus de rétroaction par feedback positif qui maintient le problème. La thérapeute commence donc par essayer d’amener le père à arrêter de minimiser la souffrance de son fils.
« Vous êtes rassuré, lui dit-elle, sur le fait que sur le plan médical il n’y a rien, mais quand on dit à Martin qu’il n’a rien, ça le rend plus anxieux, car lui a la perception qu’il a quelque chose. Du coup, il ne peut plus vous parler, il ne se sent pas compris, et il se renferme de plus en plus... » Elle invite donc le père à tenir à son fils le discours suivant : « Les médecins n’ont pas trouvé ce qui ne va pas chez toi, mais moi je vois que tu souffres énormément et que tu n’es pas capable de faire plus pour le moment... »

Elle l’invite également à arrêter de solliciter Martin « pour son bien », mais de plutôt commencer à lui demander de l’aide pour lui-même : « Je sais que tu ne vas pas bien et je n’ose pas te le demander... mais est-ce que tu pourrais aller chercher ta sœur après son cours d’arts martiaux ? » Et Martin va chercher sa petite sœur... « Je ne sais pas comment tu vas aujourd’hui, mais j’ai un super problème au travail... J’imagine que tu ne pourras probablement pas le faire, mais je te demande au cas où... » Martin commence alors à se tester et à faire de plus en plus de choses. Il commence peu à peu à travailler avec son père et finit par rénover un appartement avec lui. Les maux de ventre ont progressivement disparu, alors que la relation entre père et fils, au départ très complémentaire, évoluait vers davantage de symétrie. Au lieu de lui donner beaucoup, en position haute, tandis que son fils, intimidé, recevait en position basse, le père a commencé à moins « gâter » Martin et a continué à lui demander de l’aide : « Je ne peux pas te donner une voiture, par contre ton grand-père a une vieille voiture qu’il faudrait aller chercher et réparer... Et j’aurais peut-être un studio dans lequel tu pourrais t’installer, mais il y a tant de travaux à y faire et je n’y arriverai pas seul... »

Dans cette situation où Martin n’était pas un candidat pour l’hypnose médicale, la thérapie brève, cette approche de « thérapie indirecte » a été extrêmement utile, et a permis au père de ne plus voir son fils à la dérive et au jeune de commencer à affronter les choses et à gagner en confiance.

DEUXIÈME VIGNETTE : NICOLE ET SA « MAUDITE » SŒUR QUI A ENVAHI SA VIE


Passons maintenant à Nicole, septuagénaire, qui a, depuis l’enfance, toujours été extrêmement jalouse de sa sœur adoptive, qui lui a, explique-t-elle, « volé ses parents ».

Depuis qu’elle est devenue mère, Nicole a aussi eu le sentiment que sa sœur lui volait une part importante de l’amour de sa propre fille, et récemment, depuis que cette dernière est enceinte, Nicole vit dans l’angoisse permanente que sa sœur lui vole bientôt l’amour de sa petite-fille. Elle ne pense en permanence qu’à sa maudite sœur, elle se dit obsédée par elle ! Furieuse, elle nous parle d’une photo de mariage, qui trône dans le salon de sa fille, sur laquelle sa sœur figure en bonne place à côté des mariés, alors qu’elle – qui est quand même la mère de la mariée – se situe en périphérie, et est littéralement « coupée en deux » en marge de la photo. Nicole nous explique qu’elle n’a de cesse d’essayer de limiter l’influence de sa sœur sur sa fille, en cherchant, dans la mesure du possible, à l’éloigner physiquement, mais pour son malheur sa fille adorée a développé une relation très complice avec sa tante, avec qui elle passe volontiers une soirée autour d’une bonne bouteille de vin...

Nicole essaie également de faire comprendre à ses proches à quel point sa sœur est une mauvaise personne et à quel point elle l’a fait souffrir tout au long de sa vie... Son mari la comprend et lui dit partager son avis, mais Nicole nous explique que plus elle cherche à éloigner sa sœur de sa fille, et plus elles semblent devenir complices ; plus elle cherche à expliquer à sa fille à quel point cette femme est foncièrement mauvaise et dangereuse, et plus sa fille prend la défense de sa tante. Dans cette situation problématique complexe, qui implique plusieurs interactions entremêlées, la thérapie brève stratégique est, là encore, un modèle intéressant, car elle permet de réduire la complexité à travers une grille de résolution de problèmes rigoureuse : qui est demandeur d’aide ? Nicole. Quelle est sa plainte ? « Ma sœur a complètement envahi ma vie ! »

Que fait-elle pour essayer de lutter contre cette situation ? Elle essaie de mettre en œuvre des stratégies pour réduire son influence sur sa famille et elle en parle en permanence avec ses proches. C’est donc sur ces tentatives de solution que l’équipe thérapeutique focalisa ses interventions. Lors des premiers entretiens, nous avons commencé par amener Nicole à moins parler de sa sœur avec son mari, en lui faisant remarquer : « Si nous comprenons bien, déjà que votre sœur, cette sorte de “coucou”, vous gâche énormément la vie... à chaque fois que vous en parlez à votre mari, c’est un peu comme si vous l’invitiez dans votre salon, voire même dans la chambre à coucher... » Nous sommes aussi parvenus à l’amener progressivement à percevoir le côté contre-productif de trop chercher à décrédibiliser sa sœur aux yeux de sa fille, car « cela revient à prendre le risque de passer pour une femme aigrie, jalouse et mesquine, et à faire passer votre sœur pour une victime innocente de votre vindicte ».

Après quelques séances, Nicole nous présente une situation typique du type de problèmes qu’elle rencontre avec sa « maudite » sœur : suite à un concours de circonstances, elle a été amenée à organiser, chez elle, un repas de famille auquel sont conviés, notamment, sa fille et son conjoint, ainsi que sa redoutable sœur. Depuis qu’elle sait que ce repas va se dérouler chez elle, elle n’en dort plus la nuit, car elle craint que sa sœur n’en profite, une fois de plus, pour « prendre toute la place », pour se mettre en avant et pour lui gâcher cette fête de famille dont elle se réjouissait tant... Nicole essaie d’échafauder divers plans pour limiter la capacité de nuisance de sa sœur, et essayer d’éviter notamment, tant que faire se peut, qu’elle ne se retrouve assise à côté de sa fille... Sentant à quel point cette réunion de famille vient raviver la souffrance de Nicole, nous la voyons aussi comme une opportunité qui pourrait lui permettre de se positionner différemment, vis-à-vis de sa sœur, pour la première fois en plusieurs décennies, et per- mettre ainsi à cette relation de commencer à se transformer.

Mais un tel repositionnement nécessiterait une attitude tellement à l’opposé de ce qu’envisage à ce stade Nicole, que nous avons dû l’amener avec beaucoup de précautions.

Voilà comment nous avons procédé : « Nous comprenons bien que cette perspective d’ac- cueillir votre sœur, ce coucou, chez vous pour cette réunion de famille vous préoccupe énormément et que vous vous demandez comment vous positionner... Nous aurions bien quelque chose à vous proposer, qui pourrait vous per- mettre de reprendre le contrôle de la situation, et de ne plus être le jouet de votre sœur... mais nous pensons que c’est encore trop tôt, que vous n’êtes pas encore prête, et que si nous vous le proposions, vous nous diriez : “Alors là non, tout sauf ça !”. »

Cette entrée en matière en forme de défi et de freinage, visant à mobiliser la patiente, produisit l’effet escompté chez Nicole, qui nous somma avec insistance de lui dire, tout de suite, ce qu’elle devait faire. Nous lui avons alors proposé de se comporter, elle, en souveraine clémente et généreuse lors du repas, et de réserver à sa sœur la place de choix, au centre de la table, à côté de sa fille, plutôt que de chercher à la reléguer dans un coin. « Ainsi, vous montrerez à tous que vous n’êtes pas cette femme jalouse et mesquine mais bien celle qui maîtrise la situation et vous pourrez regarder votre ennemie en face, avec un grand sourire. » Nicole suivit notre conseil, et revint à la séance suivante ravie de la façon dont s’était passée cette soirée, au cours de laquelle, nous dit-elle, sa sœur s’était comportée très agréablement et avait su, pour une fois, « rester à sa place »...

Ce fut une phase décisive pour l’évolution de cette situation relationnelle rigidifiée depuis plus de cinquante ans ! Là encore, c’est en s’intéressant aux interactions avec toutes les personnes impliquées dans la problématique que les thérapeutes purent amener Nicole à se sortir progressive- ment sa sœur de la tête.

TROISIÈME VIGNETTE : CHRIS SANS LIMITES DANS SON SENTIMENT DE « TOUTE-PUISSANCE »

La situation suivante s’inscrit dans le cadre de la supervision d’une équipe éducative au sein d’un foyer pour adolescents. Chris, un jeune de 15 ans souffrant d’obésité morbide, a été...

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Guillaume Delannoy Directeur adjoint de l’Institut Gregory Bateson (IGB) et président de l’Association vaudoise d’intervention et de thérapie systémique (AVDITS). Enseigne la thérapie brève et l’hypnose à des professionnels de la relation d’aide dans le cadre des formations de l’IGB ainsi qu’en tant que chargé de cours dans plusieurs universités en France, en Suisse et en Belgique. Responsable du centre de thérapie brève de l’IGB à Lausanne, il intervient dans l’accompagnement de personnes et d’équipes en difficultés dans leur contexte professionnel et supervise plusieurs équipes socio-éducatives en Suisse romande et en France. Auteur et coauteur de plus d’une vingtaine d’articles sur la thérapie brève de Palo Alto.

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N°75 : Nov. / Déc. 2024 / Janv.  2025

Les interactions pour favoriser un changement

Julien Betbèze, rédacteur en chef, nous présente ce n°75 :

Si l’hypnose ericksonienne est une hypnose relationnelle, cela implique que le lieu d’habitation du corps soit la relation. Ainsi, lorsque la relation est vivante, le sujet vit une expérience corporelle où spontanément il accueille ses ressentis sensoriels, est en capacité de prendre des initiatives. En ce sens, le travail sur les interactions est primordial pour favoriser un changement.

. Guillaume Delannoy, dans un article très pédagogique, nous montre à partir de quatre situations cliniques – douleur psychosomatique, jalousie entre sœurs, obésité morbide, angoisse de mort et tics nerveux – comment la modification des interactions permet l’activation des processus de réassociation. L’auteur, avec la participation de Vania Torres-Lacaze, souligne l’importance du travail de co-thérapie pour rendre possible le changement.

. Delphine Le Gris nous raconte l’histoire de Sophie dont la vie est parcourue de relations insécures et qui cherche une solution à son problème d’insomnie. Elle nous décrit une séance d’hypnose avec un coffre-fort fermé à clé qui va lui permettre d’y enfermer ses ruminations et de retrouver un sentiment de protection.

L’importance de l’humour est au centre du texte de Solen Chezalviel, dont la créativité ouvre une petite lumière dans un monde empli de noirceur.

. David Vergriete, avec sa grande expérience de prise en charge des addictions, évoque, à travers le cas de Guillaume souffrant d’alcoolisme chronique, l’importance de la qualité relationnelle et la nécessité d’interroger la question du sens et de la trajectoire existentielle.

Dans l’espace ''Douleur Douceur'', Fabrice Lakdja et Gérard Ostermann nous parlent de la remédiation antalgique. Le retraitement de la douleur vise à réattribuer la douleur à des voies cérébrales réversibles et non dangereuses et à considérer la douleur comme une fausse alarme et non comme la signature de lésions tissulaires.

Maryne Durieupeyroux nous emmène à la rencontre de Pablo, jeune homme pris en charge en soins palliatifs pour des métastases multiples. Elle utilise le ''gant magique'' et évalue les réactions du patient au fur et à mesure de son travail.

Charles Joussellin et Gérard Ostermann : Accueillir, écouter et favoriser un effort de narration doivent être au centre de nos prises en charge. La question du sens, de l’anthropologie, sont indispensables à nos métiers de thérapeutes.

A partir d’un atelier avec Roxanna Erickson-Klein, Evelyne Josse montre l’importance des métaphores pour focaliser l’attention du patient et remettre la vie des sujets en mouvement. Roxanna utilise la métaphore de l’embarquement à bord d’un train pendant qu’Evelyne se laisse bercer par les mots et, dans cet état de transe, développe sa créativité. Les métaphores nous incitent ainsi à reconsidérer, réélaborer et réévaluer nos expériences en ouvrant de nouvelles possibilités pour redevenir auteurs de nos vies.

. Jean-Marc Benhaiem nous décrit la manière dont il comprend la logique de l’intervention en hypnose. Il nous parle des trois modes d’être : mental, sensoriel et confusionnel. Le déséquilibre entre ces modes s’installe au sein des relations dysfonctionnelles, lorsque le sujet, pour se défendre, privilégie un mode au détriment des deux autres. A travers plusieurs situations cliniques, il fait le lien entre l’excès du mental et le contrôle excessif. Pour le thérapeute, il s’agit d’aider le patient à passer de la rigidité à la fluidité, en retrouvant un corps présent.

Les rubriques :
Sophie Cohen : Christelle et la trichotillomanie en question
Adrian Chaboche : La présence
Stefano Colombo et Muhuc : Voyage
Psychotrauma, PTR, EMDR
. Sylvie Le Pelletier-Beaufond : Le souffle de la guérison au Népal



Rédigé le Jeudi 24 Avril 2025 modifié le Jeudi 24 Avril 2025
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Vice-Président de France EMDR-IMO ® Président du Collège d'Hypnose et Thérapies Intégratives… En savoir plus sur cet auteur



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