Qu’est-ce que la Sagesse Universelle et comment elle est apparue, c’est en relation avec ce que je suis, c’est une longue histoire. Cela vient de mes origines académiques, ma formation en anthropologie et même de plus loin : depuis la famille dans laquelle je suis née, avec une maman qui grandit dans un milieu religieux très traditionnel, où tout fonctionnait selon ce que j’ai appelé plus tard la culture de la souffrance, et un papa libéral qui se rebellait contre cela. C’est peut-être à cause de ce mélange que je suis particulièrement sensible à ce que je ressens comme rigidité et que j’y réagis immédiatement. Cela m’a amenée à rompre des paradygmes tout au long de ma vie et à chercher de nouveaux chemins.
C’est peut-être aussi pour cela que j’ai appris que, même si papa et maman étaient si différents extérieurement, au fond ils se ressemblaient beaucoup, ce qui, comme nous le verrons, m’a ouvert la porte pour travailler avec des thèmes universels.
Au début de ma formation d’anthropologue, j’ai eu une expérience qui m’a aussi marquée dans ce sens. J’étais dans la montagne Tarahumara, je devais faire des recherches sur les coutumes alimentaires et je me suis assise en face du canyon del Cobre pour bavarder avec une jeune Tarahumara de mon âge. Il était 10 heures du matin. Au coucher du soleil, mes compagnons, préoccupés, sont venus nous chercher. Je ne me suis jamais rendu compte de ce qui s’est passé pendant tout ce temps, je sais seulement que j’avais une sensation de plénitude et de faire un avec ce canyon. J’ai regardé la jeune fille avec sa jupe fleurie, sa blouse blanche et son foulard, son costume traditionnel. Je portais un jean et des bottes. Et j’ai senti que, si différentes extérieurement, au fond nous étions semblables. C’est la première fois que je me souviens être entrée dans un état de conscience amplifié ou transe hypnotique naturelle, bien que je l’aie sûrement fait bien des fois auparavant puisqu’à la maison on me disait que j’étais « toujours dans la lune ».
Je crois que c’est à partir de ce moment que j’ai commencé à faire attention aux différences entre les divers groupes amérindiens, les habitants des pays que je visitais, les personnes que je connaissais et à sentir qu’au fond nous étions semblables.
Quand les portes se sont fermées pour moi pour faire un travail de terrain en anthropologie, les portes de la psychologie clinique se sont ouvertes et j’ai pu être à nouveau en contact avec des gens. J’ai eu une longue formation en psychanalyse, car à l’époque c’était la seule chose qui paraissait sérieuse et formelle. La théorie développée par Freud et ses disciples continue à me fasciner, mais je n’ai jamais été capable d’appliquer cette technique, malgré les efforts de mes superviseurs.
Ma première patiente fut une femme mazahua, de la région où j’ai fait mon mémoire de maîtrise en anthropologie. Je parle un peu d’elle dans mon livre Revisando el pasado para construir el futur. Elle a commencé à me parler en métaphores de ce qu’elle vivait, alors j’ai continué à lui parler en métaphores pendant tout le processus de la thérapie. Pour mes superviseurs ce n’était pas bien, mais je ne pouvais pas faire autrement et elle a résolu sa dépression qui l’avait amenée à une tentative de suicide. A ce moment-là, je ne savais pas que je travaillais en communication indirecte et moins encore que cela faisait partie des tech-niques ericksoniennes que j’allais développer et divulguer.
J’ai commencé à étudier d’autres formes de thérapies brèves, dont la PLN, et j’ai commencé à l’appliquer. J’ai été presque effrayée des changements réalisés par mes patients et en moi. J’ai cherché qui était à l’origine de ces techniques et j’ai assisté au congrès ericksonien organisé par la Fondation Erickson en 1984. Je suis rentrée à Mexico pleine d’idées et, avec ma formation autodidacte – je ne suis pas allée à l’école primaire – , j’ai continué à développer ma propre façon de travailler.
Depuis 1986, j’ai proposé que la relation en psychothérapie soit une relation entre deux experts :la personne qui consulte, experte en elle-même, et le thérapeute, expert en tech-niques. Tous deux travaillent pour obtenir ce que la personne qui consulte veut obtenir, à son style propre, à son pas, à son rythme, de manière protégée,en économisant temps, efforts et douleur. J’ai intégré la vision de la théorie psychanalytique et de la théorie des systèmes qui nous permettent de comprendre ce qui se passe dans le monde interne des personnes qui nous consultent et dans leurs interactions. Cette même année, j’ai commencé à utiliser la respiration (Robles, 2004) comme métaphore du changement interne salutaire. Peu après, comme une manière de protéger le travail et assurer qu’il se déroule et se termine bien, j’ai proposé d’utiliser ce que j’ai appelé des mots protecteurs (Robles, 2004). Quatre de ces mots sont des adverbes qui en espagnol sont des jeux de mots : « SALUDABLEMENTE » ou esprit salutaire, « AUTOMA-TICAMENTE » ou esprit automatique (l’esprit inconscient), « PROTEGIDAMENTE » ouesprit protecteur, et « COMODAMENTE » ou esprit commode, c’est-à-dire en suivant le principe du Plaisir.
Les deux autres sont des gérondifs (présent en mouvement) : « DISFRUTANDO », en pro-fitant, en suivant le principe du plaisir et en économisant temps, effort et douleur, mais de plus parce que sous-jacente à toute pathologie se trouve la difficulté de se sentir bien ; « APRENDIENDO », en apprenant, qui place le changement dans un processus qui inclut la possibilité de la rechute pour achever d’apprendre ce qui manque et continuer d’avancer.
En 1988, je travaillais avec des patients souffrant de douleur chronique et j’ai su que je de-vais être opérée de la vésicule biliaire. Il me parut incongru de travailler sur la douleur avec l’hypnose et d’être opérée sous anesthésie, alors j’ai opté pour une anesthésie hypnotique pendant la chirurgie. J’ai invité Jorge Abia à entrer avec moi dans la salle d’opérations (publié dans le n° 10 de Phoenix Editions par P. Bellet).
En 1988, on m’a invitée à diriger quelques ateliers à la clinique de la Fondation et Jeffrey Zeig nous a proposé de créer un Institut Erickson à Mexico. En 2000, le Centre ericksonien de Mexico a été créé. Pendant la période de l’Institut, j’ai continué à développer ma façon de travailler. Pour ne pas encourager une transférence eten accord avec la proposition d’Erickson selon laquelle le changement se produit à l’intérieur des personnes, nous expliquions aux personnes qui nous consultaient que les mérites ou échecs étaient 90 % pour eux et 10 % pour nous. Et chaque fois qu’apparaissait la transférence, nous en parlions comme faisant partie de la vie. J’ai inclus l’anthropologie et la neurologie dans mes théories de référence.
En 1990, dans Concert pour quatre hémisphères en psychothérapie, pour la première fois je fais référence aux trois nœuds qui gênent notre croissance : 1.La perception du monde comme divisé en paires opposées. 2.L’orientation vers la souffrance. 3.La rigidité. A présent, ilme semble que la perception du monde comme divisé en opposés est ce qui provoque la culture de la souffrance et que cette dernière se maintient à travers la rigidité qui impose qu’il n’y ait qu’une seule vérité, une seule manière de faire les choses, d’être bien. Toutes les vidéos d’Erickson qui existent correspondent à l’étape de sa vie où il se trouvait en fauteuil roulant. Sa vue et toutes ses facultés étaient diminuées et il ne pouvait observer les plus petits signes chez ses patients, ni chez les participants aux cours de ses séminaires.Il répétait les mêmes inductions qui, à mon avis, correspondent à des thèmes qui sont universels pour tous les êtres humains. Les participants à ses séminaires commentent que leur vie changea radicalement à partir de ce moment. Il me semble qu’en travaillant avec des thèmes universels il faisait déjà des thérapies de groupe. C’est l’étape de la vie d’Erickson à laquelle je m’identifie et que je suis.
Psychothérapie ericksonienne basée sur la Sagesse Universelle
En novembre 2011, la Fondation Milton H. Erickson m’a donné une reconnaissance pour « toute une vie consacrée à obtenir des contributions de premier ordre dans le domaine de la psychothérapie ». Ce fut la première fois que je me suis rendu compte que je faisais beau-coup de choses différentes. En 2014, j’ai été invitée au Congrès de Thérapies brèves organisé par la même Fondation pour présenter ma « Psychothérapie ericksonienne basée sur laSagesse Universelle » et j’ai dû structurer formellement ce que je faisais pour le présenter.Actuellement, en l’an 2016, je continue à travailler avec la respiration comme mécanisme de changement interne salutaire, avec les mots protecteurs et avec les mêmes théories de base auxquelles j’ai incorporé l’étologie humaine et la physique quantique. Je peux résumer en disant que cette école de Psychothérapie a les axes suivants :
1.Travail avec des états amplifiés de conscience. 2.Travail avec la Sagesse Universelle. 3.Nouvelles conceptualisations.4.Orientation vers l’élimination de la souffrance.5.Travail avec des thèmes universels.
1. Travail avec des états amplifiés de conscience
Je considère que l’hypnose ericksonienne ne sont que des exercices pour imaginer, se souvenir et sentir son corps. Quand nous imaginons, nous nous souvenons, sentons, nous sommes dans un état amplifié de conscience. Notre attention est dirigée vers notre intérieur, mais nous continuons d’être en contact avec l’extérieur. Et dans cet état amplifié de conscience, notre cerveau fonctionne de manière différente. La plasticité cérébrale se produit plus facilement. Si tu te souviens de la façon dont les neurones se connectaient entre eux par leur longue patte, l’axone, et les autres petites qui sortent du protoplasme, les dendrites, tu pourras facilement comprendre qu’au cours de la plasticité cérébrale de nouvelles dendrites grandis-sent, de nouvelles connexions se font, d’autres peuvent se défaire. Cela veut dire que les attitudes, les conduites, les réactions, les émotions qui arrivaient automatiquement, de ma-nière permanente, changent. Pendant la plasticité cérébrale la production des neurotransmetteurs se régule. Les neuro-transmetteurs influencent nos différents états d’esprit. Pour que cela fonctionne, ils doivent entrer dans les neurorécepteurs qui ont leur forme, comme dans ces jeux pour enfants où ilfaut mettre le triangle dans le trou du triangle, le carré dans celui du carré, et le rond dans le rond, sans quoi ça n’entre pas. Quand nous avons été en tension, par exemple, pendant un long moment, en utilisant l’adrénaline, sans produire les quantités normales des autres neurotransmetteurs, c’est comme si leurs neurorécepteurs s’éteignaient et cessaient de fonctionner. Mais en plus de produire à nouveau des neurotransmetteurs dans la proportion qui correspond au bien-être, pendant la plasticité cérébrale les neurorécepteurs qui étaient comme éteints se rallument et fonctionnent à nouveau.
De plus, pour notre cerveau, ce que nous imaginons est plus fort que ce que lui-même re-connaît comme réalité. La force de l’imagination etla plasticité cérébrale font la force de ces techniques. Nous pouvons résumer en disant que pour moi, le travail du thérapeute ericksonien consiste à aider la personne à imaginer, se souvenir et sentir salutairement et agréablement. Et il fait cela au moyen d’une utilisation du langage créée par le Dr. Erickson, connue comme « conversation hypnotique ».
C’est peut-être aussi pour cela que j’ai appris que, même si papa et maman étaient si différents extérieurement, au fond ils se ressemblaient beaucoup, ce qui, comme nous le verrons, m’a ouvert la porte pour travailler avec des thèmes universels.
Au début de ma formation d’anthropologue, j’ai eu une expérience qui m’a aussi marquée dans ce sens. J’étais dans la montagne Tarahumara, je devais faire des recherches sur les coutumes alimentaires et je me suis assise en face du canyon del Cobre pour bavarder avec une jeune Tarahumara de mon âge. Il était 10 heures du matin. Au coucher du soleil, mes compagnons, préoccupés, sont venus nous chercher. Je ne me suis jamais rendu compte de ce qui s’est passé pendant tout ce temps, je sais seulement que j’avais une sensation de plénitude et de faire un avec ce canyon. J’ai regardé la jeune fille avec sa jupe fleurie, sa blouse blanche et son foulard, son costume traditionnel. Je portais un jean et des bottes. Et j’ai senti que, si différentes extérieurement, au fond nous étions semblables. C’est la première fois que je me souviens être entrée dans un état de conscience amplifié ou transe hypnotique naturelle, bien que je l’aie sûrement fait bien des fois auparavant puisqu’à la maison on me disait que j’étais « toujours dans la lune ».
Je crois que c’est à partir de ce moment que j’ai commencé à faire attention aux différences entre les divers groupes amérindiens, les habitants des pays que je visitais, les personnes que je connaissais et à sentir qu’au fond nous étions semblables.
Quand les portes se sont fermées pour moi pour faire un travail de terrain en anthropologie, les portes de la psychologie clinique se sont ouvertes et j’ai pu être à nouveau en contact avec des gens. J’ai eu une longue formation en psychanalyse, car à l’époque c’était la seule chose qui paraissait sérieuse et formelle. La théorie développée par Freud et ses disciples continue à me fasciner, mais je n’ai jamais été capable d’appliquer cette technique, malgré les efforts de mes superviseurs.
Ma première patiente fut une femme mazahua, de la région où j’ai fait mon mémoire de maîtrise en anthropologie. Je parle un peu d’elle dans mon livre Revisando el pasado para construir el futur. Elle a commencé à me parler en métaphores de ce qu’elle vivait, alors j’ai continué à lui parler en métaphores pendant tout le processus de la thérapie. Pour mes superviseurs ce n’était pas bien, mais je ne pouvais pas faire autrement et elle a résolu sa dépression qui l’avait amenée à une tentative de suicide. A ce moment-là, je ne savais pas que je travaillais en communication indirecte et moins encore que cela faisait partie des tech-niques ericksoniennes que j’allais développer et divulguer.
J’ai commencé à étudier d’autres formes de thérapies brèves, dont la PLN, et j’ai commencé à l’appliquer. J’ai été presque effrayée des changements réalisés par mes patients et en moi. J’ai cherché qui était à l’origine de ces techniques et j’ai assisté au congrès ericksonien organisé par la Fondation Erickson en 1984. Je suis rentrée à Mexico pleine d’idées et, avec ma formation autodidacte – je ne suis pas allée à l’école primaire – , j’ai continué à développer ma propre façon de travailler.
Depuis 1986, j’ai proposé que la relation en psychothérapie soit une relation entre deux experts :la personne qui consulte, experte en elle-même, et le thérapeute, expert en tech-niques. Tous deux travaillent pour obtenir ce que la personne qui consulte veut obtenir, à son style propre, à son pas, à son rythme, de manière protégée,en économisant temps, efforts et douleur. J’ai intégré la vision de la théorie psychanalytique et de la théorie des systèmes qui nous permettent de comprendre ce qui se passe dans le monde interne des personnes qui nous consultent et dans leurs interactions. Cette même année, j’ai commencé à utiliser la respiration (Robles, 2004) comme métaphore du changement interne salutaire. Peu après, comme une manière de protéger le travail et assurer qu’il se déroule et se termine bien, j’ai proposé d’utiliser ce que j’ai appelé des mots protecteurs (Robles, 2004). Quatre de ces mots sont des adverbes qui en espagnol sont des jeux de mots : « SALUDABLEMENTE » ou esprit salutaire, « AUTOMA-TICAMENTE » ou esprit automatique (l’esprit inconscient), « PROTEGIDAMENTE » ouesprit protecteur, et « COMODAMENTE » ou esprit commode, c’est-à-dire en suivant le principe du Plaisir.
Les deux autres sont des gérondifs (présent en mouvement) : « DISFRUTANDO », en pro-fitant, en suivant le principe du plaisir et en économisant temps, effort et douleur, mais de plus parce que sous-jacente à toute pathologie se trouve la difficulté de se sentir bien ; « APRENDIENDO », en apprenant, qui place le changement dans un processus qui inclut la possibilité de la rechute pour achever d’apprendre ce qui manque et continuer d’avancer.
En 1988, je travaillais avec des patients souffrant de douleur chronique et j’ai su que je de-vais être opérée de la vésicule biliaire. Il me parut incongru de travailler sur la douleur avec l’hypnose et d’être opérée sous anesthésie, alors j’ai opté pour une anesthésie hypnotique pendant la chirurgie. J’ai invité Jorge Abia à entrer avec moi dans la salle d’opérations (publié dans le n° 10 de Phoenix Editions par P. Bellet).
En 1988, on m’a invitée à diriger quelques ateliers à la clinique de la Fondation et Jeffrey Zeig nous a proposé de créer un Institut Erickson à Mexico. En 2000, le Centre ericksonien de Mexico a été créé. Pendant la période de l’Institut, j’ai continué à développer ma façon de travailler. Pour ne pas encourager une transférence eten accord avec la proposition d’Erickson selon laquelle le changement se produit à l’intérieur des personnes, nous expliquions aux personnes qui nous consultaient que les mérites ou échecs étaient 90 % pour eux et 10 % pour nous. Et chaque fois qu’apparaissait la transférence, nous en parlions comme faisant partie de la vie. J’ai inclus l’anthropologie et la neurologie dans mes théories de référence.
En 1990, dans Concert pour quatre hémisphères en psychothérapie, pour la première fois je fais référence aux trois nœuds qui gênent notre croissance : 1.La perception du monde comme divisé en paires opposées. 2.L’orientation vers la souffrance. 3.La rigidité. A présent, ilme semble que la perception du monde comme divisé en opposés est ce qui provoque la culture de la souffrance et que cette dernière se maintient à travers la rigidité qui impose qu’il n’y ait qu’une seule vérité, une seule manière de faire les choses, d’être bien. Toutes les vidéos d’Erickson qui existent correspondent à l’étape de sa vie où il se trouvait en fauteuil roulant. Sa vue et toutes ses facultés étaient diminuées et il ne pouvait observer les plus petits signes chez ses patients, ni chez les participants aux cours de ses séminaires.Il répétait les mêmes inductions qui, à mon avis, correspondent à des thèmes qui sont universels pour tous les êtres humains. Les participants à ses séminaires commentent que leur vie changea radicalement à partir de ce moment. Il me semble qu’en travaillant avec des thèmes universels il faisait déjà des thérapies de groupe. C’est l’étape de la vie d’Erickson à laquelle je m’identifie et que je suis.
Psychothérapie ericksonienne basée sur la Sagesse Universelle
En novembre 2011, la Fondation Milton H. Erickson m’a donné une reconnaissance pour « toute une vie consacrée à obtenir des contributions de premier ordre dans le domaine de la psychothérapie ». Ce fut la première fois que je me suis rendu compte que je faisais beau-coup de choses différentes. En 2014, j’ai été invitée au Congrès de Thérapies brèves organisé par la même Fondation pour présenter ma « Psychothérapie ericksonienne basée sur laSagesse Universelle » et j’ai dû structurer formellement ce que je faisais pour le présenter.Actuellement, en l’an 2016, je continue à travailler avec la respiration comme mécanisme de changement interne salutaire, avec les mots protecteurs et avec les mêmes théories de base auxquelles j’ai incorporé l’étologie humaine et la physique quantique. Je peux résumer en disant que cette école de Psychothérapie a les axes suivants :
1.Travail avec des états amplifiés de conscience. 2.Travail avec la Sagesse Universelle. 3.Nouvelles conceptualisations.4.Orientation vers l’élimination de la souffrance.5.Travail avec des thèmes universels.
1. Travail avec des états amplifiés de conscience
Je considère que l’hypnose ericksonienne ne sont que des exercices pour imaginer, se souvenir et sentir son corps. Quand nous imaginons, nous nous souvenons, sentons, nous sommes dans un état amplifié de conscience. Notre attention est dirigée vers notre intérieur, mais nous continuons d’être en contact avec l’extérieur. Et dans cet état amplifié de conscience, notre cerveau fonctionne de manière différente. La plasticité cérébrale se produit plus facilement. Si tu te souviens de la façon dont les neurones se connectaient entre eux par leur longue patte, l’axone, et les autres petites qui sortent du protoplasme, les dendrites, tu pourras facilement comprendre qu’au cours de la plasticité cérébrale de nouvelles dendrites grandis-sent, de nouvelles connexions se font, d’autres peuvent se défaire. Cela veut dire que les attitudes, les conduites, les réactions, les émotions qui arrivaient automatiquement, de ma-nière permanente, changent. Pendant la plasticité cérébrale la production des neurotransmetteurs se régule. Les neuro-transmetteurs influencent nos différents états d’esprit. Pour que cela fonctionne, ils doivent entrer dans les neurorécepteurs qui ont leur forme, comme dans ces jeux pour enfants où ilfaut mettre le triangle dans le trou du triangle, le carré dans celui du carré, et le rond dans le rond, sans quoi ça n’entre pas. Quand nous avons été en tension, par exemple, pendant un long moment, en utilisant l’adrénaline, sans produire les quantités normales des autres neurotransmetteurs, c’est comme si leurs neurorécepteurs s’éteignaient et cessaient de fonctionner. Mais en plus de produire à nouveau des neurotransmetteurs dans la proportion qui correspond au bien-être, pendant la plasticité cérébrale les neurorécepteurs qui étaient comme éteints se rallument et fonctionnent à nouveau.
De plus, pour notre cerveau, ce que nous imaginons est plus fort que ce que lui-même re-connaît comme réalité. La force de l’imagination etla plasticité cérébrale font la force de ces techniques. Nous pouvons résumer en disant que pour moi, le travail du thérapeute ericksonien consiste à aider la personne à imaginer, se souvenir et sentir salutairement et agréablement. Et il fait cela au moyen d’une utilisation du langage créée par le Dr. Erickson, connue comme « conversation hypnotique ».
De l'inattendu à l'évidence.Dr Patrick Bellet
Il y a un peu plus de dix ans commençait l’aventure « Hypnose & Thérapies Brèves ». En voici quelques éléments. C’est Jean-Pierre Joly avec Daniel Renson qui en avaient posé les prémices éditoriales. Malheureusement, Jean-Pierre est décédé brutalement en janvier 2006 avant le premier numéro. Ton idée était bonne, votre idée était opportune. Dix ans plus tard, notre revue est devenue la plus importante d’Europe, la plus libre et originale du monde entier dans son domaine, comme me le confiait récemment Thierry Servillat qui m’a succédé en 2012 avec talent, élégance et intelligence.
Il y a un peu plus de dix ans commençait l’aventure « Hypnose & Thérapies Brèves ». En voici quelques éléments. C’est Jean-Pierre Joly avec Daniel Renson qui en avaient posé les prémices éditoriales. Malheureusement, Jean-Pierre est décédé brutalement en janvier 2006 avant le premier numéro. Ton idée était bonne, votre idée était opportune. Dix ans plus tard, notre revue est devenue la plus importante d’Europe, la plus libre et originale du monde entier dans son domaine, comme me le confiait récemment Thierry Servillat qui m’a succédé en 2012 avec talent, élégance et intelligence.
Commencement et partage. Dr Patrick Bellet
28 août 2015, Paris. La flûte d’Isabelle Courroy accompagne cette histoire dans laquelle les légendes et les songes s’entrecroisent. Une improvisation musicale dont le souffle rythme les départs, les commencements, leurs obstacles et leurs dépassements. Aujourd’hui, la femme-lézard de Jean Paul Forest nage en notre compagnie, glissant son corps hybride de la pénombre de la jungle jusqu’à d’autres sillons plus organiques. Temps suspendu en hypnogenèse...
28 août 2015, Paris. La flûte d’Isabelle Courroy accompagne cette histoire dans laquelle les légendes et les songes s’entrecroisent. Une improvisation musicale dont le souffle rythme les départs, les commencements, leurs obstacles et leurs dépassements. Aujourd’hui, la femme-lézard de Jean Paul Forest nage en notre compagnie, glissant son corps hybride de la pénombre de la jungle jusqu’à d’autres sillons plus organiques. Temps suspendu en hypnogenèse...
Migrations en âge. Dr Dominique Megglé
Le Docteur Patrick Martin, rhumatologue de 52 ans, est en train de jouer aux billes avec ses petits copains dans la cour de récréation ; ils jouent à la tic et c’est agité : un garçon de sa classe tente de lui piquer les siennes et il se défend ; comme je suis le surveillant, il me montre discrètement son sac à trésor : elles sont toutes là, les normales, les calots, les agathes, les araignées, les porcelaines, les schroumpfs et les autres ; soudain, un sourire vengeur apparaît sur son visage : il vient de gagner un autre calot.
Le Docteur Patrick Martin, rhumatologue de 52 ans, est en train de jouer aux billes avec ses petits copains dans la cour de récréation ; ils jouent à la tic et c’est agité : un garçon de sa classe tente de lui piquer les siennes et il se défend ; comme je suis le surveillant, il me montre discrètement son sac à trésor : elles sont toutes là, les normales, les calots, les agathes, les araignées, les porcelaines, les schroumpfs et les autres ; soudain, un sourire vengeur apparaît sur son visage : il vient de gagner un autre calot.
Psychothérapie ericksonienne basée sur la Sagesse Universelle. Dr Teresa Robles
Teresa Robles vient nous parler de son cœur et de ses racines, complexes. De ce qu’elle a appris au contact de l’humanité où elle a grandi. Le Mexique : terre du maïs, l’une des espèces les plus nourricières, peut-être le symbole d’une fécondité universelle. Qu’est-ce que la Sagesse Universelle et comment elle est apparue, c’est en relation avec ce que je suis, c’est une longue histoire.
Teresa Robles vient nous parler de son cœur et de ses racines, complexes. De ce qu’elle a appris au contact de l’humanité où elle a grandi. Le Mexique : terre du maïs, l’une des espèces les plus nourricières, peut-être le symbole d’une fécondité universelle. Qu’est-ce que la Sagesse Universelle et comment elle est apparue, c’est en relation avec ce que je suis, c’est une longue histoire.
L'Hypnose dans l'univers d'Amélie Poulain. Dr Olivier Deslangles
Quelques secrets dévoilés sur un fabuleux destin. Olivier Deslangles revient du ciné. Il est sous le charme. Amélie la malicieuse a su lui faire croire que les nains de jardin avaient un passeport. Elle est très forte en hypnose, Amélie. Au moins trois médecins, dont deux qui connaissent la technique, ont été subjugués. Voici ses secrets.
Quelques secrets dévoilés sur un fabuleux destin. Olivier Deslangles revient du ciné. Il est sous le charme. Amélie la malicieuse a su lui faire croire que les nains de jardin avaient un passeport. Elle est très forte en hypnose, Amélie. Au moins trois médecins, dont deux qui connaissent la technique, ont été subjugués. Voici ses secrets.
Des ressources sur toute la Ligne du Temps. Jane Turner
Comment la Ligne du Temps peut-elle servir dans un travail thérapeutique, y compris pour consolider les acquis du travail de changement et enrichir les ressources ? Voilà ce que je me propose de traiter dans cet article. Comment la Ligne du Temps, modèle spécifique de transe et de transformation, permet aussi bien de trouver des remèdes aux problèmes posés qu’à rechercher, développer et consolider des ressources. Une technique particulière, « Le Générateur de Ressources », est présentée sous forme de protocole, suivie d’une proposition d’auto-application.
Comment la Ligne du Temps peut-elle servir dans un travail thérapeutique, y compris pour consolider les acquis du travail de changement et enrichir les ressources ? Voilà ce que je me propose de traiter dans cet article. Comment la Ligne du Temps, modèle spécifique de transe et de transformation, permet aussi bien de trouver des remèdes aux problèmes posés qu’à rechercher, développer et consolider des ressources. Une technique particulière, « Le Générateur de Ressources », est présentée sous forme de protocole, suivie d’une proposition d’auto-application.
Ruines et palimpsestes. Joëlle Mignot
Ou comment utiliser les strates du temps en hypnothérapie ?Vous proposer une balade ?... Car se promener dans des ruines, c’est d’abord s’imprégner d’une ambiance très particulière où l’esprit est happé par les lieux d’un calme étrange où la pierre est singulièrement reine, lumineuse souvent... Chacun de vous a des souvenirs qui sans doute affluent, qui à Rome, qui à Athènes, qui encore à Vaison-la-Romaine, qui à Carthage ou à Pompéi...Les ruines rendent la marche hésitante d’où la nécessité d’être bien chaussés.
Ou comment utiliser les strates du temps en hypnothérapie ?Vous proposer une balade ?... Car se promener dans des ruines, c’est d’abord s’imprégner d’une ambiance très particulière où l’esprit est happé par les lieux d’un calme étrange où la pierre est singulièrement reine, lumineuse souvent... Chacun de vous a des souvenirs qui sans doute affluent, qui à Rome, qui à Athènes, qui encore à Vaison-la-Romaine, qui à Carthage ou à Pompéi...Les ruines rendent la marche hésitante d’où la nécessité d’être bien chaussés.
L’arrivée de l’hypnose dans un service médical d’urgence. Dr Didier Brodsky
L’urgence se définit par le temps disponible à l’accomplissement d’un acte, un service médical d’urgence devrait donc être le lieu de la meilleure utilisation du temps. L’hypnose, par contre, n’a pas de lien fixe avec cette quatrième dimension puisqu’elle va faire varier son unité de mesure en fonction des circonstances. Comment donc associer ces deux entités – l’urgence médicale et l’hypnose – alors que l’efficacité immédiate, encore plus que l’efficience, est devenue le point d’orgue de toute organisation sanitaire ?
L’urgence se définit par le temps disponible à l’accomplissement d’un acte, un service médical d’urgence devrait donc être le lieu de la meilleure utilisation du temps. L’hypnose, par contre, n’a pas de lien fixe avec cette quatrième dimension puisqu’elle va faire varier son unité de mesure en fonction des circonstances. Comment donc associer ces deux entités – l’urgence médicale et l’hypnose – alors que l’efficacité immédiate, encore plus que l’efficience, est devenue le point d’orgue de toute organisation sanitaire ?
L'Hypnose droit au coeur. Christine Favier
Au Centre Hospitalier Annecy-Genevois, la chirurgie cardiaque s’est développée rapidement, répondant à une demande croissante liée au développement de la région. En 2015, nous aurons réalisé 500 interventions sous CEC (circulation extra-corporelle) et à ce jour une centaine de TAVI (Transcatheter Aortic Valve Implantation). Lorsque la valve aortique est rétrécie, cela entraîne une surcharge du travail myocardique et une baisse du débit cardiaque. Le traitement de référence est le remplacement valvulaire aortique chirurgical.
Au Centre Hospitalier Annecy-Genevois, la chirurgie cardiaque s’est développée rapidement, répondant à une demande croissante liée au développement de la région. En 2015, nous aurons réalisé 500 interventions sous CEC (circulation extra-corporelle) et à ce jour une centaine de TAVI (Transcatheter Aortic Valve Implantation). Lorsque la valve aortique est rétrécie, cela entraîne une surcharge du travail myocardique et une baisse du débit cardiaque. Le traitement de référence est le remplacement valvulaire aortique chirurgical.
« Injecter du temps au temps » Dr Stefano Colombo
La modestie suggère de s’arrêter au constat de saint Augustin (354-430) : « Qu’est-ce donc le temps ? Si personne ne me le demande, je le sais ; mais si on me le demande et que je veuille l’expliquer, je ne le sais plus. » Aristote (384-322) se posait la question si le temps est un produit de notre conscience ou s’il existe en dehors d’elle. Le changement d’aspect et de la position des astres indique un déplacement dans l’espace, un mouvement. Ce dernier nécessite de l’action du temps. Et voilà temps et espace déjà liés.
La modestie suggère de s’arrêter au constat de saint Augustin (354-430) : « Qu’est-ce donc le temps ? Si personne ne me le demande, je le sais ; mais si on me le demande et que je veuille l’expliquer, je ne le sais plus. » Aristote (384-322) se posait la question si le temps est un produit de notre conscience ou s’il existe en dehors d’elle. Le changement d’aspect et de la position des astres indique un déplacement dans l’espace, un mouvement. Ce dernier nécessite de l’action du temps. Et voilà temps et espace déjà liés.
Destination Kaïros: l’éternité n’est pas de trop. Dr Régis Dumas
Un peu de temps à l’état pur…Tant qu’il n’y a pas de cela, il n’y a rien…« Le but de l’homme moderne sur cette terre est à l’évidence de s’agiter sans réfléchir, dans tous les sens, afin de pouvoir dire fièrement, à l’heure de sa mort : je n’ai pas perdu mon temps. » Pierre Desproges. Je me rappelle encore la réflexion d’un de mes amis qui me disait à Dakar, affolé de notre course au temps : « Vous les Européens, vous avez la montre, nous les Africains, nous avons le temps. »
Un peu de temps à l’état pur…Tant qu’il n’y a pas de cela, il n’y a rien…« Le but de l’homme moderne sur cette terre est à l’évidence de s’agiter sans réfléchir, dans tous les sens, afin de pouvoir dire fièrement, à l’heure de sa mort : je n’ai pas perdu mon temps. » Pierre Desproges. Je me rappelle encore la réflexion d’un de mes amis qui me disait à Dakar, affolé de notre course au temps : « Vous les Européens, vous avez la montre, nous les Africains, nous avons le temps. »
Entre les lignes. Aurélia Ballou
Aurélia Ballou, artiste discrète et talentueuse, accompagne l’hypnose depuis les débuts de la CFHTB. L’exposition « L’hypnose dans tous ses états », lors du 2e Forum à Vaison-la-Romaine en 2000, lui donna l’occasion d’exprimer la subtilité paradoxale de la cérémonie du thé. La précision délicate, éphémère du geste, dont la sédimentation froissée des sachets garde la chorégraphie. Origami de senteurs mêlées, rappel de ses origines asiatiques.
Aurélia Ballou, artiste discrète et talentueuse, accompagne l’hypnose depuis les débuts de la CFHTB. L’exposition « L’hypnose dans tous ses états », lors du 2e Forum à Vaison-la-Romaine en 2000, lui donna l’occasion d’exprimer la subtilité paradoxale de la cérémonie du thé. La précision délicate, éphémère du geste, dont la sédimentation froissée des sachets garde la chorégraphie. Origami de senteurs mêlées, rappel de ses origines asiatiques.
« La plage du temps » Dr Stefano Colombo
La vague hésite, timide, elle effleure la surface, elle s’éclipse. Le sable doute entre les courbes convexes et les concaves. La brise, légère, s’insinue entre les grains, elle s’assoupit. Les paupières changent de transparence, elles se figent. Le ciel se colore d’un azur brillant,
il s’épaissit. Le corps épouse l’arène, s’endort, il s’oublie. Les palmiers gesticulent dans un vent imaginaire, ils bourdonnent. Le rocher domine impérial, imbibé d’illusions, il se tétanise. Les couleurs se frayent un chemin entre les gouttes dispersées, elles se querellent. Les crevettes, indécises, s’enquièrent du fond marin, elles s’y abandonnent. Les poissons se faufilent entre les perles aquatiques, ils s’enflamment.
La vague hésite, timide, elle effleure la surface, elle s’éclipse. Le sable doute entre les courbes convexes et les concaves. La brise, légère, s’insinue entre les grains, elle s’assoupit. Les paupières changent de transparence, elles se figent. Le ciel se colore d’un azur brillant,
il s’épaissit. Le corps épouse l’arène, s’endort, il s’oublie. Les palmiers gesticulent dans un vent imaginaire, ils bourdonnent. Le rocher domine impérial, imbibé d’illusions, il se tétanise. Les couleurs se frayent un chemin entre les gouttes dispersées, elles se querellent. Les crevettes, indécises, s’enquièrent du fond marin, elles s’y abandonnent. Les poissons se faufilent entre les perles aquatiques, ils s’enflamment.
"Docteur, j’ai quelque chose...". Sophie Cohen
« Docteur, j’ai quelque chose à vous dire ; en plus de quinze ans je n’ai jamais osé, mais... » Il y a peu, une personne me raconte cette pépite d’histoire. Alors, voici un accompagnement possible… Vous souvenez-vous du temps des étiquettes sur les manteaux ? Que de fois ai-je vu ma mère assise près de la fenêtre au salon, attelée à son ouvrage, elle cousait, raccommodait, brodait patiemment. Combien de fois ai-je vu ma mère qui coud ces petites étiquettes. Je la vois, maintenant, avec la patience inégalable de l’amour, avec le temps qu’il fait, pluvieux, beau ou neigeux, elle se pose près de la fenêtre.
« Docteur, j’ai quelque chose à vous dire ; en plus de quinze ans je n’ai jamais osé, mais... » Il y a peu, une personne me raconte cette pépite d’histoire. Alors, voici un accompagnement possible… Vous souvenez-vous du temps des étiquettes sur les manteaux ? Que de fois ai-je vu ma mère assise près de la fenêtre au salon, attelée à son ouvrage, elle cousait, raccommodait, brodait patiemment. Combien de fois ai-je vu ma mère qui coud ces petites étiquettes. Je la vois, maintenant, avec la patience inégalable de l’amour, avec le temps qu’il fait, pluvieux, beau ou neigeux, elle se pose près de la fenêtre.
Le baquet moral existe. A Rouen ! Dr Patrick Bellet
Aujourd’hui, « Références » s’ouvre sur une redécouverte du passé, l’existence d’un deuxième baquet de Mesmer, et peut-être, plus important encore, la « preuve indirecte » de son fameux secret. 2015 a été l’année des IXe Forum de la CFHTB et XXe Congrès mondial d’Hypnose à Paris, c’était aussi le bicentenaire de la mort de Franz Anton Mesmer à Meersburg, près du lac de Constance. Pour commémorer cet événement, nous avions envisagé de présenter le baquet de Mesmer à Paris.
Aujourd’hui, « Références » s’ouvre sur une redécouverte du passé, l’existence d’un deuxième baquet de Mesmer, et peut-être, plus important encore, la « preuve indirecte » de son fameux secret. 2015 a été l’année des IXe Forum de la CFHTB et XXe Congrès mondial d’Hypnose à Paris, c’était aussi le bicentenaire de la mort de Franz Anton Mesmer à Meersburg, près du lac de Constance. Pour commémorer cet événement, nous avions envisagé de présenter le baquet de Mesmer à Paris.
Contes de temps sans mesure. Christine Guilloux
Un thème donné, une orientation vers le futur, le numéro 41 d’« Hypnose et Thérapies brèves » est à venir au joli mois de mai. Un thème donné, la temporalité. Une marque à poser sur le chemin pour célébrer dix ans d’existence. Aux confins du futur et du passé, un exercice de style pour tordre le cou aux idées reçues comme aux accélérations du temps. Quelles idées reçues ? Quelles accélérations du temps ? Voyager plus vite que la lumière, à la « warp speed » comme dans Star Trek et démontrer qu’Einstein avait tort quant aux limites de l’espace-temps ?
Un thème donné, une orientation vers le futur, le numéro 41 d’« Hypnose et Thérapies brèves » est à venir au joli mois de mai. Un thème donné, la temporalité. Une marque à poser sur le chemin pour célébrer dix ans d’existence. Aux confins du futur et du passé, un exercice de style pour tordre le cou aux idées reçues comme aux accélérations du temps. Quelles idées reçues ? Quelles accélérations du temps ? Voyager plus vite que la lumière, à la « warp speed » comme dans Star Trek et démontrer qu’Einstein avait tort quant aux limites de l’espace-temps ?
Le temps de la douleur chronique. Pr André Muller
Itinéraire sensible d’un expert. C’est égoïstement que j’aimerais faire part de mon expérience. Médecin anesthésiste-réanimateur, agrégé de thérapeutique, algologue, je m’occupe de patients douloureux chroniques depuis près de quarante ans. Bien au fait des différences qui existent entre une douleur aiguë et une douleur chronique, j’ai toujours pris le temps d’expliquer à mes patients ces différences, insistant sur le fait que ce n’est qu’exceptionnellement que l’on peut « réduire à zéro » une douleur chronique, et qu’au mieux on peut espérer, grâce à une prise en charge pluriprofessionnelle, une amélioration suffisante pour rendre le quotidien vivable.
Itinéraire sensible d’un expert. C’est égoïstement que j’aimerais faire part de mon expérience. Médecin anesthésiste-réanimateur, agrégé de thérapeutique, algologue, je m’occupe de patients douloureux chroniques depuis près de quarante ans. Bien au fait des différences qui existent entre une douleur aiguë et une douleur chronique, j’ai toujours pris le temps d’expliquer à mes patients ces différences, insistant sur le fait que ce n’est qu’exceptionnellement que l’on peut « réduire à zéro » une douleur chronique, et qu’au mieux on peut espérer, grâce à une prise en charge pluriprofessionnelle, une amélioration suffisante pour rendre le quotidien vivable.