Les malaises psychiques de tout ordre que nous sommes amenés à rencontrer dans notre pratique, se posent toujours comme des énigmes à résoudre, des recherches à investiguer. Le dénouement de l’enquête, les trouvailles archéologiques, permettent une représentation nouvelle d’une situation donnée au départ comme opaque, déroutante.
La représentation devient présente à notre conscience, nous la percevons comme telle et de son avènement découle l’apaisement puis la disparition du malaise psychique. Le patient a alors créée, transformé quelque chose de lui-même.
Que s’est-il donc passé entre la situation initiale - un trouble de l’érection chez un patient, une répétition d’échec pour une autre, tant et tant de situations incompréhensibles – et l’apaisement, la disparition de cette situation ? Qu’est-ce qui s’est créé, qu’est-ce qui s’est transformé ?
Nous posons une première hypothèse qu’il existe une représentation inconsciente que nous ne percevons pas mais qui est latente - Comme c’est le cas avec la mémoire- et qui produit des phénomènes dignes d’attirer notre attention : Grande tristesse à certaines périodes de l’année, inhibition handicapante pour la vie sociale et professionnelle, perte de la parole face à l’agressivité du supérieur hiérarchique…
Cette hypothèse devient un fait avéré par les hypnohérapeutes contemporains de Freud (Bernheim) Ainsi que pour Freud lui-même dès lors qu’il relate des faits cliniques prouvant l’existence d’une représentation inconsciente responsable de la souffrance psychique.
Ainsi, dans l’expérience de l’hypnose classique, un patient, sous l’influence du médecin, reçoit l’ordre d’exécuter tel acte, à tel moment. Après son réveil, disons une demi-heure plus tard, il est complètement conscient et ne garde pas de souvenir précis de son état hypnotique et voici pourtant qu’au moment déterminé surgit dans son esprit l’impulsion de faire telle ou telle chose, ce qu’il fait consciemment mais sans savoir pourquoi : l’ordre est demeuré présent dans l’esprit de la personne sous une forme latente, inconsciente.
C’est pourquoi, dans certains cas, nous sommes amenés à utiliser l’hypnose durant une thérapie afin de contraindre une représentation inconsciente angoissante à se transformer en représentation consciente rassurante et rationnelle.
Le travail hypnothérapeutique engagé avec une patiente sur la phobie de l’avion l’a amené à se représenter une bonne image mentale rassurante qui ressurgi dès lors qu’elle prend place dans un avion, avec l’effet conscient que sa peur antérieure était irrationnelle.
Cependant, aucune thérapie exercée ne peu avoir réponse à tous les maux ! Cela se saurait, on ne ferait qu’une seule école pour une seule pratique. La complexité des énigmes de chacun dues en partie à leurs constitution, issues de scénario entremêlés, de représentations inconscientes extrêmement imaginatives, interdites, voir honteuse pour le sujet seulement, officie très souvent tel un paravent indéfectible et hermétique à toutes suggestions hypnotiques.
Comment faire alors, si ce n’est qu’en empruntant la loupe de Sherlock Holmes et regarder de plus près ces représentations inconscientes complexes en ouvrant un espace de travail libre et créatif dans lequel chaque signe est pris en compte comme le signifiants d’une chaine signifiante se trouvant dans un ailleurs à découvrir ?
Et même, investiguons plus encore la recherche archéologique en tenant compte aussi de ce qui se dit, fait signe en dehors du cadre de travail, comme expression libre d’une représentation inconsciente prisonnière de son refoulement.
Une fois portée au grand jour, elle rejoindra l’ordre des représentations conscientes et sera traitée comme telle, reconnue et alors… inoffensive. Elle rejoindra le musée des représentations conscientes, œuvre d’un artiste inconnu (puisqu’il n’existe plus sous cette forme) mais appartenant au patrimoine de l’humanité.
Stéphanie LACRUZ
Psychologue
La représentation devient présente à notre conscience, nous la percevons comme telle et de son avènement découle l’apaisement puis la disparition du malaise psychique. Le patient a alors créée, transformé quelque chose de lui-même.
Que s’est-il donc passé entre la situation initiale - un trouble de l’érection chez un patient, une répétition d’échec pour une autre, tant et tant de situations incompréhensibles – et l’apaisement, la disparition de cette situation ? Qu’est-ce qui s’est créé, qu’est-ce qui s’est transformé ?
Nous posons une première hypothèse qu’il existe une représentation inconsciente que nous ne percevons pas mais qui est latente - Comme c’est le cas avec la mémoire- et qui produit des phénomènes dignes d’attirer notre attention : Grande tristesse à certaines périodes de l’année, inhibition handicapante pour la vie sociale et professionnelle, perte de la parole face à l’agressivité du supérieur hiérarchique…
Cette hypothèse devient un fait avéré par les hypnohérapeutes contemporains de Freud (Bernheim) Ainsi que pour Freud lui-même dès lors qu’il relate des faits cliniques prouvant l’existence d’une représentation inconsciente responsable de la souffrance psychique.
Ainsi, dans l’expérience de l’hypnose classique, un patient, sous l’influence du médecin, reçoit l’ordre d’exécuter tel acte, à tel moment. Après son réveil, disons une demi-heure plus tard, il est complètement conscient et ne garde pas de souvenir précis de son état hypnotique et voici pourtant qu’au moment déterminé surgit dans son esprit l’impulsion de faire telle ou telle chose, ce qu’il fait consciemment mais sans savoir pourquoi : l’ordre est demeuré présent dans l’esprit de la personne sous une forme latente, inconsciente.
C’est pourquoi, dans certains cas, nous sommes amenés à utiliser l’hypnose durant une thérapie afin de contraindre une représentation inconsciente angoissante à se transformer en représentation consciente rassurante et rationnelle.
Le travail hypnothérapeutique engagé avec une patiente sur la phobie de l’avion l’a amené à se représenter une bonne image mentale rassurante qui ressurgi dès lors qu’elle prend place dans un avion, avec l’effet conscient que sa peur antérieure était irrationnelle.
Cependant, aucune thérapie exercée ne peu avoir réponse à tous les maux ! Cela se saurait, on ne ferait qu’une seule école pour une seule pratique. La complexité des énigmes de chacun dues en partie à leurs constitution, issues de scénario entremêlés, de représentations inconscientes extrêmement imaginatives, interdites, voir honteuse pour le sujet seulement, officie très souvent tel un paravent indéfectible et hermétique à toutes suggestions hypnotiques.
Comment faire alors, si ce n’est qu’en empruntant la loupe de Sherlock Holmes et regarder de plus près ces représentations inconscientes complexes en ouvrant un espace de travail libre et créatif dans lequel chaque signe est pris en compte comme le signifiants d’une chaine signifiante se trouvant dans un ailleurs à découvrir ?
Et même, investiguons plus encore la recherche archéologique en tenant compte aussi de ce qui se dit, fait signe en dehors du cadre de travail, comme expression libre d’une représentation inconsciente prisonnière de son refoulement.
Une fois portée au grand jour, elle rejoindra l’ordre des représentations conscientes et sera traitée comme telle, reconnue et alors… inoffensive. Elle rejoindra le musée des représentations conscientes, œuvre d’un artiste inconnu (puisqu’il n’existe plus sous cette forme) mais appartenant au patrimoine de l’humanité.
Stéphanie LACRUZ
Psychologue