Notre vie est tissée depuis ses débuts d’attachements et de détachements successifs.
Notre compétence à nous lier et à nous délier se développe lors de la construction des premiers liens d’attachement. Il y a là comme une danse, une « équilibration dynamique », un processus continu d’assimilation conservatrice et d’accommodation novatrice, comme en tout processus biologique.
Dans les univers de problèmes qui nous occupent en tant que cliniciens, ce processus dynamique est au service de la stabilisation, du développement, de la transformation du lien d’attachement, d’abord avec les premières figures d’attachement, puis avec les différents partenaires rencontrés au cours du déroulement du cycle vital. A chacune des étapes du cycle vital se repose en effet la question fondamentale de la construction/déconstruction/reconstruction d’un lien d’attachement spécifique. Nous ne pouvons aimer en profondeur sans devenir vulnérable à la perte de l’objet aimé, et nous ne pouvons devenir des êtres responsables, reliés aux autres, sans passer par des moments de renoncement, de deuil, de lâcher prise, d’attachement et de détachement.
Les patients que nous prenons en soin, que veulent-ils garder de leur histoire transgénérationnelle, que veulent-ils transformer, mettre à distance, transmettre aux générations suivantes ?
Ces questions autour des valeurs qui transitent à travers les liens, nos patients ont en eux et autour d’eux les compétences pour y répondre, dans la mesure où ils se les posent. C’est notre rôle de les accompagner dans ce questionnement en leur offrant un contexte suffisamment sûr.
C’est à partager ce questionnement que nous convions les collègues de l’AFACC, les amis du CERFASY et tous les professionnels de la santé intéressés par cette journée d’échange et de réflexion.
Notre compétence à nous lier et à nous délier se développe lors de la construction des premiers liens d’attachement. Il y a là comme une danse, une « équilibration dynamique », un processus continu d’assimilation conservatrice et d’accommodation novatrice, comme en tout processus biologique.
Dans les univers de problèmes qui nous occupent en tant que cliniciens, ce processus dynamique est au service de la stabilisation, du développement, de la transformation du lien d’attachement, d’abord avec les premières figures d’attachement, puis avec les différents partenaires rencontrés au cours du déroulement du cycle vital. A chacune des étapes du cycle vital se repose en effet la question fondamentale de la construction/déconstruction/reconstruction d’un lien d’attachement spécifique. Nous ne pouvons aimer en profondeur sans devenir vulnérable à la perte de l’objet aimé, et nous ne pouvons devenir des êtres responsables, reliés aux autres, sans passer par des moments de renoncement, de deuil, de lâcher prise, d’attachement et de détachement.
Les patients que nous prenons en soin, que veulent-ils garder de leur histoire transgénérationnelle, que veulent-ils transformer, mettre à distance, transmettre aux générations suivantes ?
Ces questions autour des valeurs qui transitent à travers les liens, nos patients ont en eux et autour d’eux les compétences pour y répondre, dans la mesure où ils se les posent. C’est notre rôle de les accompagner dans ce questionnement en leur offrant un contexte suffisamment sûr.
C’est à partager ce questionnement que nous convions les collègues de l’AFACC, les amis du CERFASY et tous les professionnels de la santé intéressés par cette journée d’échange et de réflexion.