Nous, enseignants-chercheurs en psychologie, psychologues, psychologues maîtres de stages et/ou chargés de cours, étudiants en psychologie, signataires de cette motion tenons à faire savoir notre indignation à la lecture du décret relatif à l’usage du titre de psychothérapeute.
Nous rappelons que les psychologues des filières psychopathologie et psychologie clinique ont bénéficié d’une formation de haut niveau en psychopathologie – articulant enseignements, stages et travaux de recherche – indispensable à l’exercice de leur profession. Leur pratique quotidienne contient la prise en compte de la psychopathologie, de la souffrance psychique dans ses diverses formes d’expression.
Les psychologues assurent, avec leurs collègues psychiatres, le travail de psychothérapie dans les services hospitaliers, les centres de soin du secteur public ou associatif, dans les cliniques et cabinets libéraux. Les psychologues, comme les psychiatres, qui consacrent tout ou partie de leur activité à la psychothérapie se soumettent, en outre, à des formations exigeantes, qui impliquent pendant de longues années un travail sur soi rigoureux et des supervisions intensives par des pairs confirmés.
Il est non seulement aberrant, mais injurieux pour ces professionnels de leur demander (s’ils souhaitent user du titre de psychothérapeute) une formation supplémentaire en psychopathologie. C’est méconnaître totalement leur pratique et la réalité de leur cursus universitaire. Tout ceux qui participent à l’enseignement et à la formation des psychologues sont, de même, insultés, et s’insurgent contre une demande qui nie les fondements mêmes de leur enseignement.
Nous demandons fermement :
- l’abrogation de ces dispositions inadmissibles du décret ;
- une concertation pour envisager la rédaction d’un texte, remplaçant les dispositions abrogées, qui soit respectueux des professionnels et des enseignants, et qui tiennent compte de la réalité des pratiques. Ce texte ne pourra en aucune manière demander aux psychologues des filières psychopathologie et psychologie clinique, comme aux psychiatres, une formation complémentaire en psychopathologie.
Cette motion est soutenue par* :
- le Centre de Recherches en Psychopathologie et Psychologie Clinique de l’université Lyon 2 ;
- le Laboratoire de Psychologie Clinique et Psychopathologie de l’université Paris 5 ;
- le Laboratoire de Psychanalyse et Psychopathologie Clinique de l’université de Provence ;
- le Centre de Recherches "Psychanalyse, Médecine et Société" de l'université Paris 7 ;
- le Département de Psychologie Clinique, le Département « Formation en Situation Professionnelle », et l’ensemble de l’Institut de Psychologie de l’université Lyon 2 ;
- le Département de Psychologie Clinique de l’université de Provence ;
- le Syndicat National des Psychologues (SNP) ;
- la Fédération Française des Psychologues et de Psychologie (FFPP) ;
- le Séminaire Interuniversitaire Européen d’Enseignement et de Recherche en Psychopathologie et Psychanalyse (SIUEERPP) ;
- la Société Française de Psychologie (SFP) ;
- le mouvement « Sauvons la Clinique » ;
- l’École de Psychologues Praticiens (EPP) de Paris et Lyon ;
- le Collège des Psychologues du CHU de Saint-Étienne ;
- le Collège des Psychologues du CHS Le Vinatier à Lyon ;
- le Collectif des Psychologues du CHS Saint-Jean de Dieu à Lyon ;
- l’Association de Psychologie Clinique en Milieu Médical (APCMM), à Lyon ;
- la Coordination Intersyndicale et Professionnelle des Psychologues de la Région Lyonnaise (CIPPREL) ;
- l’Association et Réseau « Pratiques Sociales ».
* Si vous appartenez à un laboratoire, un département de psychologie, une association, une société, un groupement, un collectif de psychologues, un établissement, un service de soin, une structure hospitalière, une institution… qui souhaite soutenir cette motion, adressez un mail à contact@motion-petition-decret-psychotherapie.org, son nom sera ajouté à cette liste.
Nous rappelons que les psychologues des filières psychopathologie et psychologie clinique ont bénéficié d’une formation de haut niveau en psychopathologie – articulant enseignements, stages et travaux de recherche – indispensable à l’exercice de leur profession. Leur pratique quotidienne contient la prise en compte de la psychopathologie, de la souffrance psychique dans ses diverses formes d’expression.
Les psychologues assurent, avec leurs collègues psychiatres, le travail de psychothérapie dans les services hospitaliers, les centres de soin du secteur public ou associatif, dans les cliniques et cabinets libéraux. Les psychologues, comme les psychiatres, qui consacrent tout ou partie de leur activité à la psychothérapie se soumettent, en outre, à des formations exigeantes, qui impliquent pendant de longues années un travail sur soi rigoureux et des supervisions intensives par des pairs confirmés.
Il est non seulement aberrant, mais injurieux pour ces professionnels de leur demander (s’ils souhaitent user du titre de psychothérapeute) une formation supplémentaire en psychopathologie. C’est méconnaître totalement leur pratique et la réalité de leur cursus universitaire. Tout ceux qui participent à l’enseignement et à la formation des psychologues sont, de même, insultés, et s’insurgent contre une demande qui nie les fondements mêmes de leur enseignement.
Nous demandons fermement :
- l’abrogation de ces dispositions inadmissibles du décret ;
- une concertation pour envisager la rédaction d’un texte, remplaçant les dispositions abrogées, qui soit respectueux des professionnels et des enseignants, et qui tiennent compte de la réalité des pratiques. Ce texte ne pourra en aucune manière demander aux psychologues des filières psychopathologie et psychologie clinique, comme aux psychiatres, une formation complémentaire en psychopathologie.
Cette motion est soutenue par* :
- le Centre de Recherches en Psychopathologie et Psychologie Clinique de l’université Lyon 2 ;
- le Laboratoire de Psychologie Clinique et Psychopathologie de l’université Paris 5 ;
- le Laboratoire de Psychanalyse et Psychopathologie Clinique de l’université de Provence ;
- le Centre de Recherches "Psychanalyse, Médecine et Société" de l'université Paris 7 ;
- le Département de Psychologie Clinique, le Département « Formation en Situation Professionnelle », et l’ensemble de l’Institut de Psychologie de l’université Lyon 2 ;
- le Département de Psychologie Clinique de l’université de Provence ;
- le Syndicat National des Psychologues (SNP) ;
- la Fédération Française des Psychologues et de Psychologie (FFPP) ;
- le Séminaire Interuniversitaire Européen d’Enseignement et de Recherche en Psychopathologie et Psychanalyse (SIUEERPP) ;
- la Société Française de Psychologie (SFP) ;
- le mouvement « Sauvons la Clinique » ;
- l’École de Psychologues Praticiens (EPP) de Paris et Lyon ;
- le Collège des Psychologues du CHU de Saint-Étienne ;
- le Collège des Psychologues du CHS Le Vinatier à Lyon ;
- le Collectif des Psychologues du CHS Saint-Jean de Dieu à Lyon ;
- l’Association de Psychologie Clinique en Milieu Médical (APCMM), à Lyon ;
- la Coordination Intersyndicale et Professionnelle des Psychologues de la Région Lyonnaise (CIPPREL) ;
- l’Association et Réseau « Pratiques Sociales ».
* Si vous appartenez à un laboratoire, un département de psychologie, une association, une société, un groupement, un collectif de psychologues, un établissement, un service de soin, une structure hospitalière, une institution… qui souhaite soutenir cette motion, adressez un mail à contact@motion-petition-decret-psychotherapie.org, son nom sera ajouté à cette liste.