En matière de diagnostics et de recherches, la notoriété du DSM et de la Classification Internationale des Maladies (CIM) n’est plus à démontrer. Toutefois, quelques problèmes persistent. En particulier, le recours à des catégories basées sur un consensus de signes et de symptômes ne corrobore pas encore l’apport des neurosciences cliniques et de la génétique.
Et les limites de ces catégories ne présentent pas de caractère prédictif pour la réponse au traitement. Enfin, point le plus important, ces catégories nosographiques ne parviennent pas à saisir les mécanismes fondamentaux, à l’origine d’une dysfonction. L’une des conséquences fut le retard porté au développement de nouveaux traitements ciblés sur la base des mécanismes physiopathologiques. On attend donc toujours « une identification des syndromes basée sur la physiopathologie, et susceptible d’apporter des progrès thérapeutiques. »
Cette attente n’est pas nouvelle, rappelle The American Journal of Psychiatry, car elle animait déjà les précurseurs du DSM-III, avec le débat sur l’élaboration de critères diagnostiques (Research Diagnostic Criteria). Et désormais, la difficulté consiste à proposer un cadre nosographique en forme de compromis : à la fois suffisamment rigoureux pour répondre sans ambiguïté aux observations cliniques, mais assez souple pour intégrer les découvertes des neurosciences et de la génétique. Avec l’objectif supplémentaire d’utiliser ce cadre comme un instrument pour « améliorer les perspectives thérapeutiques. » À titre d’organisme de financement majeur de la recherche en santé mentale aux États-Unis, The National Institute of Mental Health (NIMH) estime que « le moment est venu d’orienter les travaux dans cette direction » et lance un projet d’élaboration de critères (RdoC : Research Domain Criteria) pour développer la trame d’une recherche axée sur la physiopathologie, et intégrant en particulier les données des neurosciences et de la génétique. Avec l’ambition d’utiliser les apports de ce projet comme sources d’informations pour les contours d’une future nosographie intégrant davantage certaines données trop délaissées par les classifications actuelles.
www.jim.fr
Et les limites de ces catégories ne présentent pas de caractère prédictif pour la réponse au traitement. Enfin, point le plus important, ces catégories nosographiques ne parviennent pas à saisir les mécanismes fondamentaux, à l’origine d’une dysfonction. L’une des conséquences fut le retard porté au développement de nouveaux traitements ciblés sur la base des mécanismes physiopathologiques. On attend donc toujours « une identification des syndromes basée sur la physiopathologie, et susceptible d’apporter des progrès thérapeutiques. »
Cette attente n’est pas nouvelle, rappelle The American Journal of Psychiatry, car elle animait déjà les précurseurs du DSM-III, avec le débat sur l’élaboration de critères diagnostiques (Research Diagnostic Criteria). Et désormais, la difficulté consiste à proposer un cadre nosographique en forme de compromis : à la fois suffisamment rigoureux pour répondre sans ambiguïté aux observations cliniques, mais assez souple pour intégrer les découvertes des neurosciences et de la génétique. Avec l’objectif supplémentaire d’utiliser ce cadre comme un instrument pour « améliorer les perspectives thérapeutiques. » À titre d’organisme de financement majeur de la recherche en santé mentale aux États-Unis, The National Institute of Mental Health (NIMH) estime que « le moment est venu d’orienter les travaux dans cette direction » et lance un projet d’élaboration de critères (RdoC : Research Domain Criteria) pour développer la trame d’une recherche axée sur la physiopathologie, et intégrant en particulier les données des neurosciences et de la génétique. Avec l’ambition d’utiliser les apports de ce projet comme sources d’informations pour les contours d’une future nosographie intégrant davantage certaines données trop délaissées par les classifications actuelles.
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