La détresse exprimée est, d’ailleurs, plus ou moins bien acceptée par le conjoint, ce qui représente un autre pôle majeur dans la compréhension du mode de fonctionnement des couples concernés.
Il s’avère, en effet, que la communication verbale se fait sous un contrôle cognitif et émotionnel plus marqué que les expressions faciales. Il est également à noter que la traduction orale des émotions induites est à distinguer des paroles relatives à la mesure de l’intensité douloureuse proprement dite.
Ainsi définis, de tels échanges, par l’empathie éventuellement générée, renforcent l’intimité des couples, à moins qu’il ne s’agisse de réponses hostiles. Les données connues sur le sujet montrent une grande variabilité dans la traduction verbale des émotions éprouvées en miroir.
Il apparaît aussi que la simple anxiété n’a pas la même portée que la reconnaissance de la réalité de cette douleur qui confère aussi une efficacité majorée aux gestes d’aide de la vie courante.
Ainsi, le fait de donner à boire ou de dispenser le traitement prend une signification différente selon la manière dont le couple vit la douleur de l’un des conjoints et il est évident que ceux qui, à l’origine, avaient des problèmes de communication ou présentent des tendances dépressives limitant les échanges, ont besoin d’un soutien plus intensif que les autres.
Lorsque des conjoints dans ce cas sont pris en charge psychologique, il leur est conseillé d’avoir des échanges, même courts, sur leur manière de vivre leur situation et sur son influence sur leur intimité.
Selon ces travaux, il est important que les équipes soignantes comprennent que la douleur peut renforcer l’intimité des couples et qu’elles se doivent de favoriser les échanges sur des thèmes qui, a priori, peuvent sembler tabou.
Dr Françoise Ponchie Gardelle sur JIM.fr
Il s’avère, en effet, que la communication verbale se fait sous un contrôle cognitif et émotionnel plus marqué que les expressions faciales. Il est également à noter que la traduction orale des émotions induites est à distinguer des paroles relatives à la mesure de l’intensité douloureuse proprement dite.
Ainsi définis, de tels échanges, par l’empathie éventuellement générée, renforcent l’intimité des couples, à moins qu’il ne s’agisse de réponses hostiles. Les données connues sur le sujet montrent une grande variabilité dans la traduction verbale des émotions éprouvées en miroir.
Il apparaît aussi que la simple anxiété n’a pas la même portée que la reconnaissance de la réalité de cette douleur qui confère aussi une efficacité majorée aux gestes d’aide de la vie courante.
Ainsi, le fait de donner à boire ou de dispenser le traitement prend une signification différente selon la manière dont le couple vit la douleur de l’un des conjoints et il est évident que ceux qui, à l’origine, avaient des problèmes de communication ou présentent des tendances dépressives limitant les échanges, ont besoin d’un soutien plus intensif que les autres.
Lorsque des conjoints dans ce cas sont pris en charge psychologique, il leur est conseillé d’avoir des échanges, même courts, sur leur manière de vivre leur situation et sur son influence sur leur intimité.
Selon ces travaux, il est important que les équipes soignantes comprennent que la douleur peut renforcer l’intimité des couples et qu’elles se doivent de favoriser les échanges sur des thèmes qui, a priori, peuvent sembler tabou.
Dr Françoise Ponchie Gardelle sur JIM.fr