Freud nous a permis un éclairage sur le « mécanisme » de ce mouvement psychique :
Il existait jadis, une liaison libidinale à une personne aimée (objet d’amour). Suite à une forte déception, un préjudice réel de la personne aimée, l’investissement d’amour fût ébranlé. La personne lésée, doit alors changer d’objet d’investissement amoureux, en d’autres termes, « tourner la page ». Si elle pouvait agir de la sorte pour préserver son équilibre psychique, mais il en va tout autrement dans la mélancolie.
L’objet est abandonné, mais la libido n’investit pas un autre objet, elle se tourne sur le moi propre, emportant avec elle, par identification à la personne aimée, les auto-reproches, les remords et critiques morales. L’objet lui même est abandonné, mais l’amour pour l’objet ne peut pas être abandonné.
Il y avait jadis un très fort investissement à l’objet d’amour, s’oubliant soi même, ne le considérant plus comme un objet « externe », mais comme une partie de soi, introjecté.
Le choix d’objet a été élu sur une base Narcissique. L’identification est le stade préliminaire du choix d’objet, archaïque, infantile, durant lequel, l’enfant veut s’incorporer l’objet, conformément à la phase orale de la libido, par le moyen de la dévoration. Karl Abraham a sans doute raison de rapporter à cette relation le refus d’alimentation qui se manifeste dans les formes sévères de l’état mélancolique.
Pour connaître toute la Mélancolie d’une ville, il faut y avoir été enfant. Disait Benjamin Wlater dans enfance Berlinoise.
L’amour pour l’objet s’est réfugié dans l’identification narcissique, la haine entre en action sur cet objet substitutif en l’injuriant, en le rabaissant, en le faisant souffrir dans un retournement de la haine sur la personne propre. Le moi est alors « écrasé » par l’objet. Il en résulte un état de fatigue chronique due en partie à l’insomnie. Haine et amour luttent l’un contre l’autre : la haine pour détacher la libido de l’objet ; l’amour pour maintenir cette position de la libido contre l’assaut sur le narcissisme.
L’ambivalence appartient au refoulé, à l’inconscient, suite à l’expérience traumatique vécue par rapport à l’objet, L’amour s’est ensuite soustrait à sa totale suppression, par sa fuite dans le Moi. Supprimer l’amour alors narcissique, aurait eu l’effet de faire mourir le Moi dans sa totalité, son narcissisme, sa fondation. C’est pourquoi, le processus analytique thérapeutique, accompagne le patient à abandonné l’objet, considéré comme sans valeur.
On observe parfois, mais pas toujours, en relation avec la mélancolie, des états de « manie ». Dans la manie, la patient à maîtrisé ou écarté la mélancolie. Surviennent alors des états de joie, de jubilation, de triomphe, une énergie se libère. La manie est un triomphe sur un état qui fait souffrir, soulagée d’une longue lutte laborieuse, libérant ainsi une décharge, l’exaltation de l’humeur. On pourrait la comparer à la même série d’état qu’est l’ivresse alcoolique à condition que ce soit une ivresse gaie, car la manie n’a pas d’autres contenus que la mélancolie.
Karl Abraham (1877 -1925) est un médecin et psychanalyste allemand, Pionnier de la Psychanalyse il a travaillé auprès de S. Freud autour de ses recherches sur l’étiologie des névroses en rapport avec les stades de développement de l’enfant.
Stéphanie LACRUZ www.hypnose-ericksonienne-paris.fr
Il existait jadis, une liaison libidinale à une personne aimée (objet d’amour). Suite à une forte déception, un préjudice réel de la personne aimée, l’investissement d’amour fût ébranlé. La personne lésée, doit alors changer d’objet d’investissement amoureux, en d’autres termes, « tourner la page ». Si elle pouvait agir de la sorte pour préserver son équilibre psychique, mais il en va tout autrement dans la mélancolie.
L’objet est abandonné, mais la libido n’investit pas un autre objet, elle se tourne sur le moi propre, emportant avec elle, par identification à la personne aimée, les auto-reproches, les remords et critiques morales. L’objet lui même est abandonné, mais l’amour pour l’objet ne peut pas être abandonné.
Il y avait jadis un très fort investissement à l’objet d’amour, s’oubliant soi même, ne le considérant plus comme un objet « externe », mais comme une partie de soi, introjecté.
Le choix d’objet a été élu sur une base Narcissique. L’identification est le stade préliminaire du choix d’objet, archaïque, infantile, durant lequel, l’enfant veut s’incorporer l’objet, conformément à la phase orale de la libido, par le moyen de la dévoration. Karl Abraham a sans doute raison de rapporter à cette relation le refus d’alimentation qui se manifeste dans les formes sévères de l’état mélancolique.
Pour connaître toute la Mélancolie d’une ville, il faut y avoir été enfant. Disait Benjamin Wlater dans enfance Berlinoise.
L’amour pour l’objet s’est réfugié dans l’identification narcissique, la haine entre en action sur cet objet substitutif en l’injuriant, en le rabaissant, en le faisant souffrir dans un retournement de la haine sur la personne propre. Le moi est alors « écrasé » par l’objet. Il en résulte un état de fatigue chronique due en partie à l’insomnie. Haine et amour luttent l’un contre l’autre : la haine pour détacher la libido de l’objet ; l’amour pour maintenir cette position de la libido contre l’assaut sur le narcissisme.
L’ambivalence appartient au refoulé, à l’inconscient, suite à l’expérience traumatique vécue par rapport à l’objet, L’amour s’est ensuite soustrait à sa totale suppression, par sa fuite dans le Moi. Supprimer l’amour alors narcissique, aurait eu l’effet de faire mourir le Moi dans sa totalité, son narcissisme, sa fondation. C’est pourquoi, le processus analytique thérapeutique, accompagne le patient à abandonné l’objet, considéré comme sans valeur.
On observe parfois, mais pas toujours, en relation avec la mélancolie, des états de « manie ». Dans la manie, la patient à maîtrisé ou écarté la mélancolie. Surviennent alors des états de joie, de jubilation, de triomphe, une énergie se libère. La manie est un triomphe sur un état qui fait souffrir, soulagée d’une longue lutte laborieuse, libérant ainsi une décharge, l’exaltation de l’humeur. On pourrait la comparer à la même série d’état qu’est l’ivresse alcoolique à condition que ce soit une ivresse gaie, car la manie n’a pas d’autres contenus que la mélancolie.
Karl Abraham (1877 -1925) est un médecin et psychanalyste allemand, Pionnier de la Psychanalyse il a travaillé auprès de S. Freud autour de ses recherches sur l’étiologie des névroses en rapport avec les stades de développement de l’enfant.
Stéphanie LACRUZ www.hypnose-ericksonienne-paris.fr