La perversion narcissique ne fait pas partie de la classification internationale des maladies psychiatriques (DSM IV). Ceci peut être dû au fait qu’ « une maladie mentale est une affection qui perturbe la pensée, les sentiments ou le comportement d'une personne de façon suffisamment forte pour rendre son intégration sociale problématique ou pour lui causer souffrance » (Wikipédia). Ici, la problématique sociale existe surtout pour “l’autre” plus que pour lui-même. La notion de souffrance peut être présente sous forme d’un sentiment de frustration quand il n’arrive à pas manipuler sa proie, mais qu’en est-il quand la relation perverse est installée ?
Il s’agit plus d’une caractéristique individuelle qui se matérialise dans la relation avec autrui. D’un côté, un personnage ayant développé de façon trop importante des traits de personnalité qualifiés comme normaux à certains stades du développement : le narcissisme (l’amour de soi), la perversion (le fait de détourner). De l’autre, une personne peut-être fragile, souvent sensible pour ne pas dire hypersensible ou spasmophile, portée sur la culpabilité.
La relation qui s’établit entre une personne présentant les caractéristiques de pervers narcissique et une personne ayant une propension à la culpabilité, à la victimisation et/ou au perfectionnisme est, en général, destructrice pour la seconde. Mais, dans un contexte différent, la perversion narcissique aura peu ou pas de conséquences.
Pour Freud, il s’agit d’un trouble construit sur le déni. On ne peut donc pas espérer de prise de conscience. L’explication des phénomènes vécus par l’individu trouve sa cause dans l’autre, c’est la projection. C'est-à-dire que, pour le pervers narcissique, il est évident que c’est la victime qui a “un problème”. Au lieu de s’interroger sur ses dysfonctions, il les voit chez l’autre. Afin de pouvoir évoluer, il devient nécessaire de changer son partenaire : c’est la manipulation.
Pourquoi ce déni ?
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Il s’agit plus d’une caractéristique individuelle qui se matérialise dans la relation avec autrui. D’un côté, un personnage ayant développé de façon trop importante des traits de personnalité qualifiés comme normaux à certains stades du développement : le narcissisme (l’amour de soi), la perversion (le fait de détourner). De l’autre, une personne peut-être fragile, souvent sensible pour ne pas dire hypersensible ou spasmophile, portée sur la culpabilité.
La relation qui s’établit entre une personne présentant les caractéristiques de pervers narcissique et une personne ayant une propension à la culpabilité, à la victimisation et/ou au perfectionnisme est, en général, destructrice pour la seconde. Mais, dans un contexte différent, la perversion narcissique aura peu ou pas de conséquences.
Pour Freud, il s’agit d’un trouble construit sur le déni. On ne peut donc pas espérer de prise de conscience. L’explication des phénomènes vécus par l’individu trouve sa cause dans l’autre, c’est la projection. C'est-à-dire que, pour le pervers narcissique, il est évident que c’est la victime qui a “un problème”. Au lieu de s’interroger sur ses dysfonctions, il les voit chez l’autre. Afin de pouvoir évoluer, il devient nécessaire de changer son partenaire : c’est la manipulation.
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