Notre monde contemporain traverse simultanément plusieurs crises se faisant mutuellement écho : crise écologique, crise démocratique et crise psychologique. Notre rapport problématique au monde trouve correspondance dans notre rapport aux autres aussi bien que dans notre rapport subjectif à nous-même. Dans ce tumulte, l’écologie n’est pas exempte d’ambiguïté : à la fois science désintéressée des relations de l’homme à son milieu, elle peut être en même temps à l’origine d’engagements profonds et de luttes passionnées. Derrière ce même vocable se cache en effet un écart immense séparant le développement froid et rationalisé d’une conscience du monde systémique, et l’adoption d’une vie véritablement écologique.
De fait, ce n’est vraisemblablement pas la quantité de richesses et d’informations que nous accumulerons qui déterminera le plus notre avenir dans ce monde, mais la qualité de notre attachement et de notre amour à celui-ci. L’émergence de ce lien libidinal au monde, au plus grand que soi, marque peut-être le début d’un retour de la question du sens dans le giron des sciences. Notre rationalité en crise pourrait alors trouver son dépassement par le développement de notre sens éthique, c’est-à-dire de notre propension à agir par amour et non par intérêt ou par devoir.
LA TRANSE, VERS UN DÉPASSEMENT DES CRISES EXISTENTIELLES
Pratique millénaire, universelle et polymorphe offrant un recours lors de crises existentielles, individuelles et collectives, la transe accompagne le rétablissement du lien affectif de l’individu à son environnement. Elle a toujours eu pour fonction l’intégration de l’homme dans une globalité au sein de laquelle il peut régénérer ses forces vitales. En préparant un état de réceptivité accru aux influences externes dépassant ses conceptions habituelles, elle favorise l’émergence de nouveaux cadres cognitifs, de déclics, d’« insights ». Gilbert Rouget (1990, pp. 248-250) propose de distinguer la transe de possession de l’extase. Alors que la transe de possession est induite par hyperstimulation sensorielle via la musique, le mouvement, la danse et le groupe, l’extase – ex-stasie « sortie du corps » – est provoquée par une expérience de déprivation sensorielle, de ralentissement ; une hypostimulation rendue possible par la concentration de l’attention, l’ennui, l’intoxication, la fatigue... Tandis que la transe de possession – véritable ADN de la publicité – initie une dynamique de duplication psychique en renvoyant au Moi son propre écho, l’extase autorise l’accueil d’une véritable résonance transformant l’individu de l’intérieur tout en laissant émerger son potentiel. Transe de possession et extase renvoient dos à dos hypnose classique et hypnose humaniste, propagande et propagation. Transe extatique recouverte d’habits positivistes, l’hypnose peut être découpée en deux phases bien distinctes : la dissolution de l’identité et l’intégration culturelle de l’expérience. Ces deux phases organisent une dialectique entre le relâchement de la personnalité et le ressaisissement de soi dans de nouveaux cadres.
Lors de la phase de dissolution de l’identité, l’expérience de soi se retrouve à la fois dissociée de la personnalité et absorbée dans quelque chose de plus grand. L’identité se fragmente et se replie sur la multiplicité des mécanismes physiologiques et mnémoniques. Lors de la phase d’intégration, phase propice aux suggestions thérapeutiques, le contexte socioculturel prend en charge l’expérience de transe et donne valeur de réalité à un monde imaginaire. Au cours de cette seconde étape, l’expérience de transe est réinjectée au sein de l’identité. Le vécu dissocié peut désormais se réassocier différemment. L’individu se prolonge et se dépasse grâce à l’intelligence collective, productrice de structures et de stabilité. Les transes sont, en effet, toujours structurées autour d’une organisation sociale, de mythes, de rites et de symboles prédéterminés. Le guidage et la réorganisation des affects dans un cadre culturel sécurisé ont pour fonction connexe de prévenir d’une désorientation chaotique de la personnalité.
Georges Lapassade (Boumard et al., 2006, p. 107) parle de gestion chamanique de l’identité marquant le passage d’une dissociation sauvage à une dissociation maîtrisée. Pour cette raison, il est important d’éviter soigneusement, lors de la transe, de solliciter le raisonnement logique et critique ramenant aux identités du langage socialisé. Comme substitut à la logique, l’influence hypnotique privilégie l’analogique, associant les pensées entre elles par relation de similitude et de contraste. En ce sens, les analogies, les métaphores et les contes sont des outils essentiels de la communication hypnotique dès lors qu’ils peuvent condenser une multitude d’interprétations possibles tout en admettant l’ambivalence. Le langage analogique induit par la relation hypnotique se rapproche du langage égocentrique intériorisé de Lev Vygotski, c’est-à-dire du langage intérieur, essentiellement symbiotique, que nous entretenons dans nos moments les plus intimes. Le train associatif ainsi généré par le jeu des analogies ouvre le champ à des potentialités nouvelles, à de nouvelles conceptions promptes à modifier la structure de la perception. Ce fonctionnement psychique de type analogique témoigne d’une grande créativité en établissant des ressemblances structurelles entre de multiples éléments singuliers et épars.
MAGNÉTISME ANIMAL, MYSTICISME ET HYPNOSE
La description phénoménologique de l’hypnose rejoint les observations des premiers psychologues et philosophes qui, malgré les réticences à l’encontre du spiritualisme et les craintes de discrédit scientifique, se sont intéressés aux transes mystiques. Ces travaux ont tous accordé de l’importance au pouvoir de transformation individuelle et collective induite par l’expérience mystique. Tout comme l’expérience hypnotique, elle y est décrite comme une conscience directe de soi et du monde, vécue comme osmose, une expérience singulière d’union, ineffable dans le langage rationnel. Bien que proche de certains traits pathologiques rencontrés dans les états psychotiques – vision, hallucination, sentiment de communication avec le divin –, l’expérience mystique s’en distingue par l’absence de désorganisation conceptuelle. Associée à une bonne santé mentale, elle émergerait à partir d’un Moi bien intégré, souple et ouvert au monde. Néanmoins, Michael Thalbourne et Peter Delin (Bourdonnais, 2000) ont mis en évidence un facteur commun aux expériences mystiques et aux états pathologiques qu’ils nomment « transliminalité ». Il s’agit d’une porosité des frontières de la personnalité, d’une capacité à sortir de soi, à dépasser ses conceptions habituelles, d’une facilité pour les contenus préconscients à franchir le seuil de la conscience, d’un sentiment d’union avec l’environnement.
Harry Hunt (Bourbonnais, 2000) tente de démontrer que l’expérience mystique n’est pas « régressive » au sens pathologique du terme mais qu’elle résulte au contraire d’une émergence cognitive, de l’acquisition de structures mentales plus efficientes et de nouveaux schémas. L’abord neurocognitif de Hunt rapproche l’expérience mystique des synesthésies, ces phénomènes de liages sensoriels inhabituels, dans lesquels certains stimuli évoquent automatiquement une perception additionnelle. Les synesthésies, loin de relever d’une anomalie individuelle, reposeraient sur un fonctionnement analogique. Tout comme les synesthésies, l’expérience mystique serait associée à une forme primitive de perception autorisant la production d’opérations sémantiques ordinairement inaccessibles à la conscience. L’expérience mystique décrit alors un fonctionnement mental de haut niveau dans lequel l’individu semble capable de tisser des associations mentales inédites voire des synchronicités, des liaisons sémantiques synchronisées entre les événements de la vie mentale à ceux du monde extérieur. En permettant l’établissement foisonnant de liens de toutes sortes avec de multiples aspects existentiels, l’expérience mystique est couramment considérée comme l’avènement d’un authentique sentiment religieux (du latin religare « relier »), bien qu’elle soit fréquemment vécue en dehors de tout culte officiel.
La mystique, loin de se cantonner à la contemplation, se distingue également par la capacité à laisser cet imaginaire porteur de riches significations se mobiliser en actes.
L’expérience mystique, décrite comme un état de détachement du moi, d’absence de passion, d’indifférence aux préjugés, une pensée créative, un jugement rapide suivi d’une conviction intime, correspond justement à ce que Joseph Philippe François Deleuze (Huxley, 1952) décrivait déjà au XVIIIe siècle à propos du magnétisme animal, ancêtre de l’hypnotisme. Il souligne que dans cette situation, l’individu est rempli d’idées religieuses dont il n’avait peutêtre jamais été occupé jusqu’alors. Deleuze ajoute que la différence entre la façon nouvelle que le somnambule a de concevoir le monde et son état normal est « si prodigieuse qu’il a parfois l’impression d’être inspiré ; il se considère comme l’organe d’une intelligence supérieure, mais cela n’excite pas sa vanité ». Ces correspondances prononcées entre l’expérience hypnotique et l’expérience mystique suggèrent que l’hypnose serait une voie royale pour accéder à un ébranlement profond des structures de la psyché rejoignant l’apaisement de l’âme recherché par de nombreuses traditions spirituelles.
L’hypnose ne propose pas seulement l’accès à une sortie de soi – pouvant tout aussi facilement être atteinte par d’autres voies : rassemblement festif ou religieux, prise de stupéfiants, sidération... –, mais donne également les moyens, via la relation thérapeutique, d’une prise de conscience intégrée de l’expérience de transe, pouvant soutenir le développement de la personnalité vers un mode de fonctionnement adaptatif élevé. Dans un contexte de crise écologique, ce niveau adaptatif supérieur est associé à une réponse optimale aux facteurs stressants. Il est sous-tendu par un mode d’organisation de la personnalité souple et par des mécanismes de défenses matures (anticipation, affirmation de soi, altruisme, humour, sublimation...). Cette aptitude autorise un accès facilité aux ressources individuelles et au soutien des proches. Elle permet de faire face à la situation et d’amortir le choc émotionnel via la coordination intuitive du comportement adaptatif.
L’HYPNOSE, CONDITION D’ÉMERGENCE D’UN NOUVEAU RÉCIT ?
Pour lire la suite de l’article et commander la Revue Hypnose & Thérapies Brèves n°61
De fait, ce n’est vraisemblablement pas la quantité de richesses et d’informations que nous accumulerons qui déterminera le plus notre avenir dans ce monde, mais la qualité de notre attachement et de notre amour à celui-ci. L’émergence de ce lien libidinal au monde, au plus grand que soi, marque peut-être le début d’un retour de la question du sens dans le giron des sciences. Notre rationalité en crise pourrait alors trouver son dépassement par le développement de notre sens éthique, c’est-à-dire de notre propension à agir par amour et non par intérêt ou par devoir.
LA TRANSE, VERS UN DÉPASSEMENT DES CRISES EXISTENTIELLES
Pratique millénaire, universelle et polymorphe offrant un recours lors de crises existentielles, individuelles et collectives, la transe accompagne le rétablissement du lien affectif de l’individu à son environnement. Elle a toujours eu pour fonction l’intégration de l’homme dans une globalité au sein de laquelle il peut régénérer ses forces vitales. En préparant un état de réceptivité accru aux influences externes dépassant ses conceptions habituelles, elle favorise l’émergence de nouveaux cadres cognitifs, de déclics, d’« insights ». Gilbert Rouget (1990, pp. 248-250) propose de distinguer la transe de possession de l’extase. Alors que la transe de possession est induite par hyperstimulation sensorielle via la musique, le mouvement, la danse et le groupe, l’extase – ex-stasie « sortie du corps » – est provoquée par une expérience de déprivation sensorielle, de ralentissement ; une hypostimulation rendue possible par la concentration de l’attention, l’ennui, l’intoxication, la fatigue... Tandis que la transe de possession – véritable ADN de la publicité – initie une dynamique de duplication psychique en renvoyant au Moi son propre écho, l’extase autorise l’accueil d’une véritable résonance transformant l’individu de l’intérieur tout en laissant émerger son potentiel. Transe de possession et extase renvoient dos à dos hypnose classique et hypnose humaniste, propagande et propagation. Transe extatique recouverte d’habits positivistes, l’hypnose peut être découpée en deux phases bien distinctes : la dissolution de l’identité et l’intégration culturelle de l’expérience. Ces deux phases organisent une dialectique entre le relâchement de la personnalité et le ressaisissement de soi dans de nouveaux cadres.
Lors de la phase de dissolution de l’identité, l’expérience de soi se retrouve à la fois dissociée de la personnalité et absorbée dans quelque chose de plus grand. L’identité se fragmente et se replie sur la multiplicité des mécanismes physiologiques et mnémoniques. Lors de la phase d’intégration, phase propice aux suggestions thérapeutiques, le contexte socioculturel prend en charge l’expérience de transe et donne valeur de réalité à un monde imaginaire. Au cours de cette seconde étape, l’expérience de transe est réinjectée au sein de l’identité. Le vécu dissocié peut désormais se réassocier différemment. L’individu se prolonge et se dépasse grâce à l’intelligence collective, productrice de structures et de stabilité. Les transes sont, en effet, toujours structurées autour d’une organisation sociale, de mythes, de rites et de symboles prédéterminés. Le guidage et la réorganisation des affects dans un cadre culturel sécurisé ont pour fonction connexe de prévenir d’une désorientation chaotique de la personnalité.
Georges Lapassade (Boumard et al., 2006, p. 107) parle de gestion chamanique de l’identité marquant le passage d’une dissociation sauvage à une dissociation maîtrisée. Pour cette raison, il est important d’éviter soigneusement, lors de la transe, de solliciter le raisonnement logique et critique ramenant aux identités du langage socialisé. Comme substitut à la logique, l’influence hypnotique privilégie l’analogique, associant les pensées entre elles par relation de similitude et de contraste. En ce sens, les analogies, les métaphores et les contes sont des outils essentiels de la communication hypnotique dès lors qu’ils peuvent condenser une multitude d’interprétations possibles tout en admettant l’ambivalence. Le langage analogique induit par la relation hypnotique se rapproche du langage égocentrique intériorisé de Lev Vygotski, c’est-à-dire du langage intérieur, essentiellement symbiotique, que nous entretenons dans nos moments les plus intimes. Le train associatif ainsi généré par le jeu des analogies ouvre le champ à des potentialités nouvelles, à de nouvelles conceptions promptes à modifier la structure de la perception. Ce fonctionnement psychique de type analogique témoigne d’une grande créativité en établissant des ressemblances structurelles entre de multiples éléments singuliers et épars.
MAGNÉTISME ANIMAL, MYSTICISME ET HYPNOSE
La description phénoménologique de l’hypnose rejoint les observations des premiers psychologues et philosophes qui, malgré les réticences à l’encontre du spiritualisme et les craintes de discrédit scientifique, se sont intéressés aux transes mystiques. Ces travaux ont tous accordé de l’importance au pouvoir de transformation individuelle et collective induite par l’expérience mystique. Tout comme l’expérience hypnotique, elle y est décrite comme une conscience directe de soi et du monde, vécue comme osmose, une expérience singulière d’union, ineffable dans le langage rationnel. Bien que proche de certains traits pathologiques rencontrés dans les états psychotiques – vision, hallucination, sentiment de communication avec le divin –, l’expérience mystique s’en distingue par l’absence de désorganisation conceptuelle. Associée à une bonne santé mentale, elle émergerait à partir d’un Moi bien intégré, souple et ouvert au monde. Néanmoins, Michael Thalbourne et Peter Delin (Bourdonnais, 2000) ont mis en évidence un facteur commun aux expériences mystiques et aux états pathologiques qu’ils nomment « transliminalité ». Il s’agit d’une porosité des frontières de la personnalité, d’une capacité à sortir de soi, à dépasser ses conceptions habituelles, d’une facilité pour les contenus préconscients à franchir le seuil de la conscience, d’un sentiment d’union avec l’environnement.
Harry Hunt (Bourbonnais, 2000) tente de démontrer que l’expérience mystique n’est pas « régressive » au sens pathologique du terme mais qu’elle résulte au contraire d’une émergence cognitive, de l’acquisition de structures mentales plus efficientes et de nouveaux schémas. L’abord neurocognitif de Hunt rapproche l’expérience mystique des synesthésies, ces phénomènes de liages sensoriels inhabituels, dans lesquels certains stimuli évoquent automatiquement une perception additionnelle. Les synesthésies, loin de relever d’une anomalie individuelle, reposeraient sur un fonctionnement analogique. Tout comme les synesthésies, l’expérience mystique serait associée à une forme primitive de perception autorisant la production d’opérations sémantiques ordinairement inaccessibles à la conscience. L’expérience mystique décrit alors un fonctionnement mental de haut niveau dans lequel l’individu semble capable de tisser des associations mentales inédites voire des synchronicités, des liaisons sémantiques synchronisées entre les événements de la vie mentale à ceux du monde extérieur. En permettant l’établissement foisonnant de liens de toutes sortes avec de multiples aspects existentiels, l’expérience mystique est couramment considérée comme l’avènement d’un authentique sentiment religieux (du latin religare « relier »), bien qu’elle soit fréquemment vécue en dehors de tout culte officiel.
La mystique, loin de se cantonner à la contemplation, se distingue également par la capacité à laisser cet imaginaire porteur de riches significations se mobiliser en actes.
L’expérience mystique, décrite comme un état de détachement du moi, d’absence de passion, d’indifférence aux préjugés, une pensée créative, un jugement rapide suivi d’une conviction intime, correspond justement à ce que Joseph Philippe François Deleuze (Huxley, 1952) décrivait déjà au XVIIIe siècle à propos du magnétisme animal, ancêtre de l’hypnotisme. Il souligne que dans cette situation, l’individu est rempli d’idées religieuses dont il n’avait peutêtre jamais été occupé jusqu’alors. Deleuze ajoute que la différence entre la façon nouvelle que le somnambule a de concevoir le monde et son état normal est « si prodigieuse qu’il a parfois l’impression d’être inspiré ; il se considère comme l’organe d’une intelligence supérieure, mais cela n’excite pas sa vanité ». Ces correspondances prononcées entre l’expérience hypnotique et l’expérience mystique suggèrent que l’hypnose serait une voie royale pour accéder à un ébranlement profond des structures de la psyché rejoignant l’apaisement de l’âme recherché par de nombreuses traditions spirituelles.
L’hypnose ne propose pas seulement l’accès à une sortie de soi – pouvant tout aussi facilement être atteinte par d’autres voies : rassemblement festif ou religieux, prise de stupéfiants, sidération... –, mais donne également les moyens, via la relation thérapeutique, d’une prise de conscience intégrée de l’expérience de transe, pouvant soutenir le développement de la personnalité vers un mode de fonctionnement adaptatif élevé. Dans un contexte de crise écologique, ce niveau adaptatif supérieur est associé à une réponse optimale aux facteurs stressants. Il est sous-tendu par un mode d’organisation de la personnalité souple et par des mécanismes de défenses matures (anticipation, affirmation de soi, altruisme, humour, sublimation...). Cette aptitude autorise un accès facilité aux ressources individuelles et au soutien des proches. Elle permet de faire face à la situation et d’amortir le choc émotionnel via la coordination intuitive du comportement adaptatif.
L’HYPNOSE, CONDITION D’ÉMERGENCE D’UN NOUVEAU RÉCIT ?
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NICOLAS BICHOT
Psychologue clinicien. Diplômé de l’Université Libre de Bruxelles, en exercice libéral à Toulouse. Formé à l’hypnose en 2014 à l’Institut Milton H. Erickson Toulouse-Occitanie.
Psychologue clinicien. Diplômé de l’Université Libre de Bruxelles, en exercice libéral à Toulouse. Formé à l’hypnose en 2014 à l’Institut Milton H. Erickson Toulouse-Occitanie.
Commander la Revue Hypnose & Thérapies Brèves n°61
N°61 Mai, Juin, Juillet 2021
Dossier : Ecothérapie et F. Roustang
- Edito: Créativité et résonance. Julien Betbèze, rédacteur en chef
- Peur de prendre l’avion. Technique des mains de Rossi. Corinne Paillette, médecin
- Remise en mouvement. Les techniques hypnotiques du « mine de rien ». Marie-Clotilde Wurz de Baerts, psychologue clinicienne
- Le pouvoir de la dissociation. Corps et trauma. Gérald Brassine, psychothérapeute
- Urgences radiologiques. Le récit de ma vie de grande sensible. Kathy Prouille, manipulatrice en électrocardiologie
- La plume et le masque. Histoire de masques, de vagues et de web-conférences par temps de pandémie. Olivier de Palézieux, médecin urgentiste
Douleur douceur
Edito. Gérard Ostermann, médecin
- Automaticité et neurosciences. Carolane Desmarteaux, neuropsychologue et Pierre Rainville, directeur du laboratoire de neuropsychologie-physiologie de la douleur de Montréal
- Syndromes d’Ehlers – Danlos. Errance du douloureux chronique. Sylvie Colombani-Claudel, médecin anesthésiste réanimateur et Blandine Rossi-Bouchet, orthophoniste
Dossier Ecothérapie autour de François Roustang
- Edito : Réintroduire un imaginaire centré sur la coopération. Julien Betbèze
- François Roustang et l’écothérapie. Il suffit de se sentir vivant. Virginie Coulombe, psychologue clinicienne
Hypnose et crise écologique. La transe, renouveau anthropologique. Nicolas Bichot, psychologue clinicien
Hypnose et narcissisme. La métaphore au service de la relation. Alexia Morvan, docteur en chirurgie dentaire
Rubriques :
Quiproquo, malentendu et incommunicabilité : Résonance. Stefano Colombo, psychiatre, illustration Mohand Chérif Si Ahmed, psychiatre
Les champs du possible : A la bonne heure ! Adrian Chaboche, spécialiste en médecine générale et globale
Culture monde : Ces songes qui guérissent. Les rites d’incubation d’Hyderabad à Epidaure. Sylvie Le Pelletier-Beaufond, médecin-psychothérapeute.
Les grands entretiens : Chantal Wood, pédiatre. Par Gérard Fitoussi, médecin
Dossier : Ecothérapie et F. Roustang
- Edito: Créativité et résonance. Julien Betbèze, rédacteur en chef
- Peur de prendre l’avion. Technique des mains de Rossi. Corinne Paillette, médecin
- Remise en mouvement. Les techniques hypnotiques du « mine de rien ». Marie-Clotilde Wurz de Baerts, psychologue clinicienne
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- Urgences radiologiques. Le récit de ma vie de grande sensible. Kathy Prouille, manipulatrice en électrocardiologie
- La plume et le masque. Histoire de masques, de vagues et de web-conférences par temps de pandémie. Olivier de Palézieux, médecin urgentiste
Douleur douceur
Edito. Gérard Ostermann, médecin
- Automaticité et neurosciences. Carolane Desmarteaux, neuropsychologue et Pierre Rainville, directeur du laboratoire de neuropsychologie-physiologie de la douleur de Montréal
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Dossier Ecothérapie autour de François Roustang
- Edito : Réintroduire un imaginaire centré sur la coopération. Julien Betbèze
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Hypnose et crise écologique. La transe, renouveau anthropologique. Nicolas Bichot, psychologue clinicien
Hypnose et narcissisme. La métaphore au service de la relation. Alexia Morvan, docteur en chirurgie dentaire
Rubriques :
Quiproquo, malentendu et incommunicabilité : Résonance. Stefano Colombo, psychiatre, illustration Mohand Chérif Si Ahmed, psychiatre
Les champs du possible : A la bonne heure ! Adrian Chaboche, spécialiste en médecine générale et globale
Culture monde : Ces songes qui guérissent. Les rites d’incubation d’Hyderabad à Epidaure. Sylvie Le Pelletier-Beaufond, médecin-psychothérapeute.
Les grands entretiens : Chantal Wood, pédiatre. Par Gérard Fitoussi, médecin