Cet article ne va pas prétendre retracer l’histoire de la première apparition du mot « vacance» en France à nos jours. Cependant, prenons simplement le début : au moyen âge, et la fin : en 2012.
Au moyen âge, vacance désigne l’interruption des audiences des tribunaux pendant la saison des moissons et des vendanges. Depuis les années 60 à nos jours, vacance reste encore très souvent associé à la société de consommation et des loisirs avec l’évocation des 3 S : sea, sex and sun. Apparu durant les sixties.
Juste un dernier clin d’œil : sea, sex and sun Les 3 S ont supplantés les 3 D de Joffre Dumazedier (1915-2002), qui avait identifié trois fonctions majeures du loisir : le délassement, le divertissement, et le développement de la personnalité…
Les vacances, dans le processus psychanalytique sont considérées comme de véritables mises à l’épreuve du désir.
Parfois, l’interruption est telle que le sujet ressent une grande rupture entre le vécu quotidien parsemé de contraintes, d’obligation, de règles et le relâchement total de ce vécu, qu’il appréciera pendant ses vacances.
C’est une véritable période de séparation qu’il revit. Eloigné de son travail analytique et son travail professionnel, il y répondra sous diverses modalités.
Contraint de reprendre son travail professionnel, le sujet s’y résoluera avec plus ou moins de facilité voir, de plaisir.
Libre dans ses choix avec son travail analytique, seul son désir à l’épreuve, lui permettra de prendre la décision de poursuivre sa cure.
En effet, les résistances et les défenses, qui freinent bien souvent l’avancer du traitement, ont eu tout le loisir de se réinstaller et de convaincre le sujet qu’il a tout traité, et qu’on peut se passer du plus difficile à aborder puisqu’on est bien reposé, bronzé comme un sous neuf !
Pour cette raison, on entend souvent des psychanalystes dire détester les vacances. On ne peut détester une période de délassement, de divertissement et de développement de la personnalité telle que la période des vacances !
C’est elle, qui nous permet ce temps indispensable au bilan de l’année écoulée, au repos du guerrier pour certain, à la découverte de nouvelles façons d’éprouver le monde hors du contexte quotidien pour d’autres…
Les vacances sont indispensables au bon fonctionnement psychique et pour les analystes inquiets, soyez rassurés, quelques semaines de vacances, parce que ce sont des vacances, valent bien quelques semaines de cures. Blasphèmerais-je si je leur souhaitais bonnes vacances ?
Au moyen âge, vacance désigne l’interruption des audiences des tribunaux pendant la saison des moissons et des vendanges. Depuis les années 60 à nos jours, vacance reste encore très souvent associé à la société de consommation et des loisirs avec l’évocation des 3 S : sea, sex and sun. Apparu durant les sixties.
Juste un dernier clin d’œil : sea, sex and sun Les 3 S ont supplantés les 3 D de Joffre Dumazedier (1915-2002), qui avait identifié trois fonctions majeures du loisir : le délassement, le divertissement, et le développement de la personnalité…
Les vacances, dans le processus psychanalytique sont considérées comme de véritables mises à l’épreuve du désir.
Parfois, l’interruption est telle que le sujet ressent une grande rupture entre le vécu quotidien parsemé de contraintes, d’obligation, de règles et le relâchement total de ce vécu, qu’il appréciera pendant ses vacances.
C’est une véritable période de séparation qu’il revit. Eloigné de son travail analytique et son travail professionnel, il y répondra sous diverses modalités.
Contraint de reprendre son travail professionnel, le sujet s’y résoluera avec plus ou moins de facilité voir, de plaisir.
Libre dans ses choix avec son travail analytique, seul son désir à l’épreuve, lui permettra de prendre la décision de poursuivre sa cure.
En effet, les résistances et les défenses, qui freinent bien souvent l’avancer du traitement, ont eu tout le loisir de se réinstaller et de convaincre le sujet qu’il a tout traité, et qu’on peut se passer du plus difficile à aborder puisqu’on est bien reposé, bronzé comme un sous neuf !
Pour cette raison, on entend souvent des psychanalystes dire détester les vacances. On ne peut détester une période de délassement, de divertissement et de développement de la personnalité telle que la période des vacances !
C’est elle, qui nous permet ce temps indispensable au bilan de l’année écoulée, au repos du guerrier pour certain, à la découverte de nouvelles façons d’éprouver le monde hors du contexte quotidien pour d’autres…
Les vacances sont indispensables au bon fonctionnement psychique et pour les analystes inquiets, soyez rassurés, quelques semaines de vacances, parce que ce sont des vacances, valent bien quelques semaines de cures. Blasphèmerais-je si je leur souhaitais bonnes vacances ?