L’utilisation de l’hypnose est ancienne. Pourtant sa définition reste floue. A ce jour, l’hypnose en tant qu’état modifié de conscience semble emporter tous les suffrages. Or, il m’apparaît intéressant de revenir à Milton Erickson qui « a défini la transe hypnotique en disant qu’elle concernait non l’état d’une seule personne, mais un type spécial d’échange mutuel entre deux individus ». Pourquoi, malgré l’héritage de sa clinique innovante, cet élément
d’importance demeure à présent au second plan de la définition de l’hypnose ? Un début de réponse peut être trouvé dans le constat qu’Erickson, a contrario de sa clinique foisonnante, n’a que peu expliqué les mécanismes inconscients en jeu dans l’hypnose, en se limitant à leurs descriptions.
Comme le dit Antoine Bioy, la conception de l’inconscient par Milton Erickson est proche de la « boîte noire » de Watson. Pourtant, cette définition éricksonienne de l’hypnose m’évoque en écho la dialectique Organisme/Milieu à partir de laquelle Henri Wallon a édifié, en étudiant la psychogenèse de l’enfant, sa conception du psychisme. Une pensée que Michel Cariou, au travers de sa théorie du détour, a enrichie et étendue à l’ensemble du cycle de la vie psychique.
Ainsi, je m’efforcerai à présent de démontrer que le positionnement clinique d’Erickson, articulé au positionnement théorique wallonien, permet une nouvelle piste de compréhension de la définition de l’hypnose, mais peut-être également de la pratique qui en découle.
CADRE THÉORIQUE : LA THÉORIE DU DÉTOUR
1) La dialectique matérialiste
Pour Wallon, la personne concrète et son milieu relèvent d’une même unité en « perpétuelles interactions réciproques », et l’activité nerveuse « répond à l’union indispensable de l’organisme et du milieu » (ibid.). Ainsi, la définition que donne Erickson de l’hypnose correspond bien à cette vision. En effet, nous pouvons considérer la transe comme une activité qui permet de faire le lien entre l’organisme (l’individu) et son milieu (l’autre), un échange
mutuel. La relation revêt donc un caractère central en général, fondamental en psychothérapie, et particulier (« spécial » dit Erickson) en hypnothérapie.
Mais cette définition semble contredite par la capacité auto-hypnotique de chacun. Cette possibilité de s’induire en hypnose seul est compréhensible uniquement si l’on prend en compte que l’Organisme et le Milieu s’intériorisent progressivement. « On peut dire que chaque adulte ne s’adapte plus à un milieu objectif mais plutôt à la représentation intériorisée qu’il a de celui-ci. Or celle-ci […] n’est pas, à proprement parlé, une représentation subjective du milieu (puisqu’elle n’est pas le choix conscient d’un sujet) mais elle est singulière ». Dès lors, tant qu’un lien s’établit entre un représentant inconscient de l’organisme (son Moi, son Identité), et un représentant inconscient du milieu (l’Autre, l’Altérité), alors les conditions d’une relation réciproque sont réunies.D’ailleurs, aujourd’hui, toutes les approches du psychisme s’accordent pour dire que le rapport au monde est géré majoritairement de façon non consciente.
Parce que la psychologie cognitive et les neurosciences s’appuient sur une conception fonctionnelle de l’inconscient, tandis que la métapsychologie parle d’un inconscient soutenant la structure psychique, ceux-ci pensent ne pas traiter du même inconscient. En fait, fort de l’appui du concept d’automatisme wallonien, je défends l’idée qu’il s’agit du même processus décrit au travers de contenus différents. En ce qui concerne l’hypnose, il
semble alors paradoxal que sa définition mette un point d’honneur au conscient, alors qu’elle se veut explicitement un travail avec l’inconscient. Il me paraît donc essentiel de requestionner cette définition par la prévalence de l’inconscient, ce que nous permet également le concept d’automatisme
chez Henri Wallon.
2) L’Inconscient en hypnose : un automatisme wallonien
Pour le clinicien, « l’observation est la méthode par excellence ». Il observe l’activité du patient, c’est-à-dire la finalité du processus qui permet de maintenir l’accord entre l’organisme et le milieu. Qu’elle soit langagière ou non, défensive ou élaborative, l’activité est la fraction observable de la vie psychique. Elle émerge de la rencontre entre la construction ontogénétique de l’individu et sa perception des contingences du milieu. Les rencontres survenant sont très variables, ce qui pose la question de savoir par quel moyen le psychisme gère ce lien, qui répond à une cohérence d’ensemble.
Comme le montre Michel Cariou, la portée de l’automatisme est bien plus générale que ne l’a imaginé Henri Wallon lui-même. En effet, ce dernier traitait surtout de l’automatisme fonctionnel, qui est composé d’un ensemble d’éléments intériorisés et organisés, qui a pour finalité de gérer efficacement l’activité du sujet. Ces éléments de base, pertinents dans l’interaction avec un objet, peuvent s’activer ou s’inhiber. Cela permet à l’organisme de recomposer des séquences complexes, et ainsi faire émerger une activité souple et adaptée à la spécificité de la situation vécue. Mais Wallon, qui n’a pas conceptualisé l’appareil psychique global, n’a pas répercuté cette logique au niveau identitaire. Le système de gestion de l’activité identitaire peut, avec la théorie du détour, alors être qualifié d’automatisme structurel.
Les automatismes, structurel et fonctionnel, fonctionnent suivant le même processus. La différence majeure est que pour l’automatisme fonctionnel, le but est conscient et non le moyen. Nous avons conscience de vouloir prendre un verre d’eau, mais pas de la manière dont notre corps va se mobiliser pour y parvenir. Ici la conscience a pour fonction d’activer certains éléments indispensables au déclenchement de l’automatisme. Cela n’est pas le cas en ce qui concerne l’automatisme structurel, dont l’objectif reste inconscient.
RENATO SAIU
Psychologue clinicien, praticien en milieu gérontologique, hypnothérapeute.
Diplômé du master de psychologie clinique et gérontologique de Nice puis formé à l’Institut Milton H. Erickson de Nice Côte d’Azur. Membre fondateur de l’Association de psychodynamique Wallonienne.
d’importance demeure à présent au second plan de la définition de l’hypnose ? Un début de réponse peut être trouvé dans le constat qu’Erickson, a contrario de sa clinique foisonnante, n’a que peu expliqué les mécanismes inconscients en jeu dans l’hypnose, en se limitant à leurs descriptions.
Comme le dit Antoine Bioy, la conception de l’inconscient par Milton Erickson est proche de la « boîte noire » de Watson. Pourtant, cette définition éricksonienne de l’hypnose m’évoque en écho la dialectique Organisme/Milieu à partir de laquelle Henri Wallon a édifié, en étudiant la psychogenèse de l’enfant, sa conception du psychisme. Une pensée que Michel Cariou, au travers de sa théorie du détour, a enrichie et étendue à l’ensemble du cycle de la vie psychique.
Ainsi, je m’efforcerai à présent de démontrer que le positionnement clinique d’Erickson, articulé au positionnement théorique wallonien, permet une nouvelle piste de compréhension de la définition de l’hypnose, mais peut-être également de la pratique qui en découle.
CADRE THÉORIQUE : LA THÉORIE DU DÉTOUR
1) La dialectique matérialiste
Pour Wallon, la personne concrète et son milieu relèvent d’une même unité en « perpétuelles interactions réciproques », et l’activité nerveuse « répond à l’union indispensable de l’organisme et du milieu » (ibid.). Ainsi, la définition que donne Erickson de l’hypnose correspond bien à cette vision. En effet, nous pouvons considérer la transe comme une activité qui permet de faire le lien entre l’organisme (l’individu) et son milieu (l’autre), un échange
mutuel. La relation revêt donc un caractère central en général, fondamental en psychothérapie, et particulier (« spécial » dit Erickson) en hypnothérapie.
Mais cette définition semble contredite par la capacité auto-hypnotique de chacun. Cette possibilité de s’induire en hypnose seul est compréhensible uniquement si l’on prend en compte que l’Organisme et le Milieu s’intériorisent progressivement. « On peut dire que chaque adulte ne s’adapte plus à un milieu objectif mais plutôt à la représentation intériorisée qu’il a de celui-ci. Or celle-ci […] n’est pas, à proprement parlé, une représentation subjective du milieu (puisqu’elle n’est pas le choix conscient d’un sujet) mais elle est singulière ». Dès lors, tant qu’un lien s’établit entre un représentant inconscient de l’organisme (son Moi, son Identité), et un représentant inconscient du milieu (l’Autre, l’Altérité), alors les conditions d’une relation réciproque sont réunies.D’ailleurs, aujourd’hui, toutes les approches du psychisme s’accordent pour dire que le rapport au monde est géré majoritairement de façon non consciente.
Parce que la psychologie cognitive et les neurosciences s’appuient sur une conception fonctionnelle de l’inconscient, tandis que la métapsychologie parle d’un inconscient soutenant la structure psychique, ceux-ci pensent ne pas traiter du même inconscient. En fait, fort de l’appui du concept d’automatisme wallonien, je défends l’idée qu’il s’agit du même processus décrit au travers de contenus différents. En ce qui concerne l’hypnose, il
semble alors paradoxal que sa définition mette un point d’honneur au conscient, alors qu’elle se veut explicitement un travail avec l’inconscient. Il me paraît donc essentiel de requestionner cette définition par la prévalence de l’inconscient, ce que nous permet également le concept d’automatisme
chez Henri Wallon.
2) L’Inconscient en hypnose : un automatisme wallonien
Pour le clinicien, « l’observation est la méthode par excellence ». Il observe l’activité du patient, c’est-à-dire la finalité du processus qui permet de maintenir l’accord entre l’organisme et le milieu. Qu’elle soit langagière ou non, défensive ou élaborative, l’activité est la fraction observable de la vie psychique. Elle émerge de la rencontre entre la construction ontogénétique de l’individu et sa perception des contingences du milieu. Les rencontres survenant sont très variables, ce qui pose la question de savoir par quel moyen le psychisme gère ce lien, qui répond à une cohérence d’ensemble.
Comme le montre Michel Cariou, la portée de l’automatisme est bien plus générale que ne l’a imaginé Henri Wallon lui-même. En effet, ce dernier traitait surtout de l’automatisme fonctionnel, qui est composé d’un ensemble d’éléments intériorisés et organisés, qui a pour finalité de gérer efficacement l’activité du sujet. Ces éléments de base, pertinents dans l’interaction avec un objet, peuvent s’activer ou s’inhiber. Cela permet à l’organisme de recomposer des séquences complexes, et ainsi faire émerger une activité souple et adaptée à la spécificité de la situation vécue. Mais Wallon, qui n’a pas conceptualisé l’appareil psychique global, n’a pas répercuté cette logique au niveau identitaire. Le système de gestion de l’activité identitaire peut, avec la théorie du détour, alors être qualifié d’automatisme structurel.
Les automatismes, structurel et fonctionnel, fonctionnent suivant le même processus. La différence majeure est que pour l’automatisme fonctionnel, le but est conscient et non le moyen. Nous avons conscience de vouloir prendre un verre d’eau, mais pas de la manière dont notre corps va se mobiliser pour y parvenir. Ici la conscience a pour fonction d’activer certains éléments indispensables au déclenchement de l’automatisme. Cela n’est pas le cas en ce qui concerne l’automatisme structurel, dont l’objectif reste inconscient.
RENATO SAIU
Psychologue clinicien, praticien en milieu gérontologique, hypnothérapeute.
Diplômé du master de psychologie clinique et gérontologique de Nice puis formé à l’Institut Milton H. Erickson de Nice Côte d’Azur. Membre fondateur de l’Association de psychodynamique Wallonienne.
JE SUIS…Edito du Dr Thierry Servillat
1 janvier 2015. Devant mon écran, en entendant les sons de la télévision retransmettant la marche parisienne, j’essaie d’écrire un éditorial. La marche de Charlie continue. Loin et pas loin de Nantes où j’habite. Comment me projeter vers la période de parution de la revue, dans quatre semaines ? Je ne sais déjà pas comment va se finir la journée !
1 janvier 2015. Devant mon écran, en entendant les sons de la télévision retransmettant la marche parisienne, j’essaie d’écrire un éditorial. La marche de Charlie continue. Loin et pas loin de Nantes où j’habite. Comment me projeter vers la période de parution de la revue, dans quatre semaines ? Je ne sais déjà pas comment va se finir la journée !
Sous l'outil, l'humain. Dr Irène Bouaziz
Se retenir ou pas. Prononcé dans une posture d’humilité, ce texte magistral d’Irène Bouaziz a illustré au mieux, lors du récent colloque de lancement de l’Institut Milton Erickson d’Ile de France, comment la maturation de l’hypnothérapie passe maintenant par une étape d’approfondissement éthique.
Se retenir ou pas. Prononcé dans une posture d’humilité, ce texte magistral d’Irène Bouaziz a illustré au mieux, lors du récent colloque de lancement de l’Institut Milton Erickson d’Ile de France, comment la maturation de l’hypnothérapie passe maintenant par une étape d’approfondissement éthique.
Implacables acouphènes : l'apport de l'Hypnose. Daniel Quin
Plaintes croissantes en médecine générale, et en apparence bénignes, les acouphènes peuvent avoir des conséquences graves en terme de souffrance psychique. Daniel Quin nous expose sa manière de travailler dans ce domaine.De plus en plus de patients souffrant d’acouphènes se tournent vers les psychothérapeutes, et en particulier vers les praticiens de l’hypnose.
Plaintes croissantes en médecine générale, et en apparence bénignes, les acouphènes peuvent avoir des conséquences graves en terme de souffrance psychique. Daniel Quin nous expose sa manière de travailler dans ce domaine.De plus en plus de patients souffrant d’acouphènes se tournent vers les psychothérapeutes, et en particulier vers les praticiens de l’hypnose.
Souffrances hystériques : des solutions à foison. Dr Dominique Megglé
Psychiatre expérimenté et pionnier de l’hypnose française, Dominique Megglé se devait de s’intéresser aux patients qu’on appelait autrefois les «hystériques ». Et si ce mot pouvait avoir encore un sens utile, générateur de solutions thérapeutiques ?
Psychiatre expérimenté et pionnier de l’hypnose française, Dominique Megglé se devait de s’intéresser aux patients qu’on appelait autrefois les «hystériques ». Et si ce mot pouvait avoir encore un sens utile, générateur de solutions thérapeutiques ?
Au service des entraîneurs. Pour guider et accompagner. Guy Missoum
De nombreux outils dérivés de l’hypnose existent pour aider les entraîneurs et les coachs sportifs. Fin connaisseur, Guy Missoum les présente d’une manière systématisée qui facilite leur mise en oeuvre. Milton Erickson se positionnait volontiers comme supporter de ses patients !
De nombreux outils dérivés de l’hypnose existent pour aider les entraîneurs et les coachs sportifs. Fin connaisseur, Guy Missoum les présente d’une manière systématisée qui facilite leur mise en oeuvre. Milton Erickson se positionnait volontiers comme supporter de ses patients !
Attentions à nos attentions. Dr Thierry Servillat
Yves Citton est professeur de littérature à l’Université de Grenoble. Son livre est pourtant transdisciplinaire, et porte sur un sujet qui nous intéresse tous : l’attention. Nous n’avons pas toujours beaucoup appris lors de nos études sur un sujet pourtant capital. Ce n’est pas illogique car c’est surtout depuis une dizaine d’années que les connaissances à ce propos ont été abondamment renouvelées.
Yves Citton est professeur de littérature à l’Université de Grenoble. Son livre est pourtant transdisciplinaire, et porte sur un sujet qui nous intéresse tous : l’attention. Nous n’avons pas toujours beaucoup appris lors de nos études sur un sujet pourtant capital. Ce n’est pas illogique car c’est surtout depuis une dizaine d’années que les connaissances à ce propos ont été abondamment renouvelées.
L’hypnose dans tous ses états. Antoine Bioy
Au chapitre de la validation des effets de l’hypnose, Tan et al. confirment chez des patients dorsalgiques l’intérêt de l’autohypnose (2 sessions d’apprentissage, un support audio d’entraînement chez soi). Ils dressent même une équivalence : 2 sessions d’autohypnose = 8 sessions d’hypnose. Les effets sont toujours présents à six mois. Attention cependant, en pratique clinique, que ce qui soit proposé au patient fasse l’objet d’une vraie réflexion sur les options thérapeutiques, car la clef de prises en soins restent évidemment dans cette adéquation.
Au chapitre de la validation des effets de l’hypnose, Tan et al. confirment chez des patients dorsalgiques l’intérêt de l’autohypnose (2 sessions d’apprentissage, un support audio d’entraînement chez soi). Ils dressent même une équivalence : 2 sessions d’autohypnose = 8 sessions d’hypnose. Les effets sont toujours présents à six mois. Attention cependant, en pratique clinique, que ce qui soit proposé au patient fasse l’objet d’une vraie réflexion sur les options thérapeutiques, car la clef de prises en soins restent évidemment dans cette adéquation.
Transes de soin à L'île de La Réunion. Jean-Claude Lavaud
A l’île de La Réunion, dans l’océan Indien, nous sommes culturellement ancrés par ce tissage structurel où la transe est un mode de communication thérapeutique. Dans la culture indo-tamoule réunionnaise certaines de ces transes sont ouvertement publiques, telle que La Marche Sur Le Feu, sacrifice de soi pour la guérison d’un autre. D’autres transes moins connues sont aussi singulièrement centrées sur la « guérison». Cet article constitue un tout petit aperçu de l’un de ses rites de soin.
A l’île de La Réunion, dans l’océan Indien, nous sommes culturellement ancrés par ce tissage structurel où la transe est un mode de communication thérapeutique. Dans la culture indo-tamoule réunionnaise certaines de ces transes sont ouvertement publiques, telle que La Marche Sur Le Feu, sacrifice de soi pour la guérison d’un autre. D’autres transes moins connues sont aussi singulièrement centrées sur la « guérison». Cet article constitue un tout petit aperçu de l’un de ses rites de soin.
Créer la bande-son de sa vie pour améliorer sa résilience. Dr Isabelle Stimec
Survivre à un traumatisme, de quelque nature qu’il soit, nécessite d’activer ses mécanismes de résilience interne. Parfois il n’est pas possible de dépasser ce traumatisme, soit par l’ampleur des dommages psychiques produits, soit par l’impossibilité d’activer ces mécanismes internes. Comment, en tant que thérapeute, pouvons-nous aider nos patients à réactiver leurs ressources et leur résilience interne ?
Survivre à un traumatisme, de quelque nature qu’il soit, nécessite d’activer ses mécanismes de résilience interne. Parfois il n’est pas possible de dépasser ce traumatisme, soit par l’ampleur des dommages psychiques produits, soit par l’impossibilité d’activer ces mécanismes internes. Comment, en tant que thérapeute, pouvons-nous aider nos patients à réactiver leurs ressources et leur résilience interne ?
Humeur : Propos d’un Auvergnat. Régis Dumas
« Ce qui fait l’intérêt de l’Auvergne, c’est qu’elle est remplie d’Auvergnats », disait Alexandre Vialatte. « Auteur notoirement méconnu », comme il aimait à se qualifier. Cette Auvergne, un secret plutôt qu’une province, produit des fromages, des volcans et accessoirement des présidents de la République.» « La montagne nous donne des leçons de silence et l’horizon, au loin, des leçons d’éternité. » « L’immense espace dit la solennité, jamais l’emphase. »
« Ce qui fait l’intérêt de l’Auvergne, c’est qu’elle est remplie d’Auvergnats », disait Alexandre Vialatte. « Auteur notoirement méconnu », comme il aimait à se qualifier. Cette Auvergne, un secret plutôt qu’une province, produit des fromages, des volcans et accessoirement des présidents de la République.» « La montagne nous donne des leçons de silence et l’horizon, au loin, des leçons d’éternité. » « L’immense espace dit la solennité, jamais l’emphase. »