L’envie est une intention consciente. Nous savons, la plus part du temps, ce dont nous avons envie. Ce dont nous avons réellement envie devient déjà plus inconscient et se rapproche, dans sa définition, de celle du désir. Il existe une différence importante entre l’envie et le désir dans la théorie psychanalytique.
Lorsque ce que je désir me pose une difficulté quelconque : par exemple je désir être mère ou père, mais je crains de ne pas en être capable au plus profond de moi-même, alors pour chasser cette difficulté face à mon désir, je décrète que je ne désir pas d’enfants. Je dis consciemment « je n’ai pas envie d’avoir des enfants ».
Le désir, l’envie réelle sont « refoulés » dans l’inconscient pour ne plus souffrir. C’est en cela que, dans ce cas précis, le désir relève de l’inconscient et l’envie du conscient.
En référence à cet exemple, nous pouvons donc dire, que le désir refoulé est oublié, méconnu, interdit d’accès au conscient et que le sujet est lui-même persuadé qu’il n’a pas cette envie.
Il va sans dire, que nous pouvons trouver une situation similaire mais inversée. Par exemple : j’ai envie de m’arrêter de fumer, pour toutes les bonnes raisons que je connais et que nous savons tous, mais dès que je prends un rendez-vous chez le médecin ou un spécialiste pour entamer un processus de sevrage, je constate que j’ai du annuler mon rendez-vous parce que j’en avais pris un autre au même horaire pour inscrire mon enfant à la piscine, et que je n’ai pas pu honoré le rendez-vous antitabac suivant parce que j’avais une forte migraine.
Dans ce cas, nous retrouvons l’envie consciente : Arrêter de fumer et le désir inconscient : la conviction que ça n’est pas le bon moment pour moi, sans me l’avouer.
L’individu dira consciemment : J’ai vraiment envie de m’arrêter de fumer et pensera inconsciemment au niveau de son désir : je ne veux pas m’arrêter de fumer maintenant.
Le travail de l’analyste consiste à accompagner le désir du patient. C’est en cela qu’il travaille avec l’inconscient. Quelque soit le désir du patient. L’idée n’étant pas de lui transmettre un autre désir que le sien, mais de l’aider à accomplir quelque chose, quel qu’il soit.
Pour éclairer, il s’agit de suivre une idée depuis longtemps développée par des philosophes comme Spinoza : Le désir est l’humanité même. L’homme est par nature une puissance d’exister, un mouvement pour persévérer dans l’être c'est-à-dire pour exister encore et toujours plus. Toute existence est conatus, c'est-à-dire un effort pour persévérer dans l’être.
Stéphanie LACRUZ
Psychologue
Lorsque ce que je désir me pose une difficulté quelconque : par exemple je désir être mère ou père, mais je crains de ne pas en être capable au plus profond de moi-même, alors pour chasser cette difficulté face à mon désir, je décrète que je ne désir pas d’enfants. Je dis consciemment « je n’ai pas envie d’avoir des enfants ».
Le désir, l’envie réelle sont « refoulés » dans l’inconscient pour ne plus souffrir. C’est en cela que, dans ce cas précis, le désir relève de l’inconscient et l’envie du conscient.
En référence à cet exemple, nous pouvons donc dire, que le désir refoulé est oublié, méconnu, interdit d’accès au conscient et que le sujet est lui-même persuadé qu’il n’a pas cette envie.
Il va sans dire, que nous pouvons trouver une situation similaire mais inversée. Par exemple : j’ai envie de m’arrêter de fumer, pour toutes les bonnes raisons que je connais et que nous savons tous, mais dès que je prends un rendez-vous chez le médecin ou un spécialiste pour entamer un processus de sevrage, je constate que j’ai du annuler mon rendez-vous parce que j’en avais pris un autre au même horaire pour inscrire mon enfant à la piscine, et que je n’ai pas pu honoré le rendez-vous antitabac suivant parce que j’avais une forte migraine.
Dans ce cas, nous retrouvons l’envie consciente : Arrêter de fumer et le désir inconscient : la conviction que ça n’est pas le bon moment pour moi, sans me l’avouer.
L’individu dira consciemment : J’ai vraiment envie de m’arrêter de fumer et pensera inconsciemment au niveau de son désir : je ne veux pas m’arrêter de fumer maintenant.
Le travail de l’analyste consiste à accompagner le désir du patient. C’est en cela qu’il travaille avec l’inconscient. Quelque soit le désir du patient. L’idée n’étant pas de lui transmettre un autre désir que le sien, mais de l’aider à accomplir quelque chose, quel qu’il soit.
Pour éclairer, il s’agit de suivre une idée depuis longtemps développée par des philosophes comme Spinoza : Le désir est l’humanité même. L’homme est par nature une puissance d’exister, un mouvement pour persévérer dans l’être c'est-à-dire pour exister encore et toujours plus. Toute existence est conatus, c'est-à-dire un effort pour persévérer dans l’être.
Stéphanie LACRUZ
Psychologue