Explication :
Les découvertes ont pu mettre en lumière des stratégies de défenses collectives, permettant aux travailleurs de lutter efficacement contre les souffrances professionnelles.
La question qui se pause est donc de savoir quelles sont les contraintes qui dans le travail, ont un impact spécifique sur les comportements, les conduites et au delà, sur la santé mentale ? Qu’est-ce qui conduit à la décompensation et à la maladie mentale ?
Un tour d’horizon des maladies professionnelles contemporaines les plus fréquentes :
Deux catégories de pathologies professionnelles discernent les maladies physiques liées aux conditions de travail et les maladies psychiques liées à l’organisation du travail.
1/ Maladies Physiques et Condition de Travail : Par condition de travail, on entend les conditions physiques (bruit, vibration…) les conditions de travail (les vapeurs, les gaz, l’amiante…) les conditions biologiques (personnel d’hôpitaux ; risque de contamination…) ces 3 conditions ont pour impact le corps. En revanche, le fonctionnement mental est spécifiquement visé par l’organisation du travail.
2/ Pathologies Mentales et Organisation du travail :
Les maladies de surcharge professionnelle:
Le Burn Out, le Karôshi, Les troubles musculo-squelettiques, sont des pathologies centrées par un processus psychique.
Les pathologies Post-Traumatiques en lien avec toutes les formes d’agression:
En rapport avec les violences dont les personnels sont victimes avec les clients, les usagers, dans l’exercice de leur fonction. Les violences en internes, qui concernent les pathologies du Harcèlement.
Les tentatives de suicide et suicides jusque sur les lieux de travail sont apparus depuis une dizaine d’année sur les lieux de travail. Quelque chose à travers ces suicides vient marquer une rupture à l’intérieure du monde du travail, donc fondamentalement à l’intérieur du lien social.
Contexte organisationnel dans lequel se développent ces maladies :
Ces 20 dernières années, on a enregistré une augmentation des pathologies mentales en rapport avec le travail. Elles représentent actuellement 3 à 6% du PIB en coût concédé.
Ce qui a fondamentalement transformé l’organisation du travail est l’apparition de deux facteurs introduits dans les entreprises durant ces deux dernières décennies, jusqu’à leur « généralisation » :
-L’évaluation Individualisée des Performances
- Les contraintes de qualité totale
Au départ, les partenaires sociaux (direction, syndicat et salariés) trouvaient dans l’EIP, un moyen plus juste de rendre compte du travail de tout un chacun. Cette séduisante perspective devait permettre une équité dans la répartition des tâches, les propositions de formation pour certains, ou encore la reconnaissance du travail pour d’autres.
Encore aurait-il fallut discuter collectivement les méthodes d’évaluation et entrer dans la « matérialité du travail » plutôt qu’en observer que les résultats.
Les découvertes ont pu mettre en lumière des stratégies de défenses collectives, permettant aux travailleurs de lutter efficacement contre les souffrances professionnelles.
La question qui se pause est donc de savoir quelles sont les contraintes qui dans le travail, ont un impact spécifique sur les comportements, les conduites et au delà, sur la santé mentale ? Qu’est-ce qui conduit à la décompensation et à la maladie mentale ?
Un tour d’horizon des maladies professionnelles contemporaines les plus fréquentes :
Deux catégories de pathologies professionnelles discernent les maladies physiques liées aux conditions de travail et les maladies psychiques liées à l’organisation du travail.
1/ Maladies Physiques et Condition de Travail : Par condition de travail, on entend les conditions physiques (bruit, vibration…) les conditions de travail (les vapeurs, les gaz, l’amiante…) les conditions biologiques (personnel d’hôpitaux ; risque de contamination…) ces 3 conditions ont pour impact le corps. En revanche, le fonctionnement mental est spécifiquement visé par l’organisation du travail.
2/ Pathologies Mentales et Organisation du travail :
Les maladies de surcharge professionnelle:
Le Burn Out, le Karôshi, Les troubles musculo-squelettiques, sont des pathologies centrées par un processus psychique.
Les pathologies Post-Traumatiques en lien avec toutes les formes d’agression:
En rapport avec les violences dont les personnels sont victimes avec les clients, les usagers, dans l’exercice de leur fonction. Les violences en internes, qui concernent les pathologies du Harcèlement.
Les tentatives de suicide et suicides jusque sur les lieux de travail sont apparus depuis une dizaine d’année sur les lieux de travail. Quelque chose à travers ces suicides vient marquer une rupture à l’intérieure du monde du travail, donc fondamentalement à l’intérieur du lien social.
Contexte organisationnel dans lequel se développent ces maladies :
Ces 20 dernières années, on a enregistré une augmentation des pathologies mentales en rapport avec le travail. Elles représentent actuellement 3 à 6% du PIB en coût concédé.
Ce qui a fondamentalement transformé l’organisation du travail est l’apparition de deux facteurs introduits dans les entreprises durant ces deux dernières décennies, jusqu’à leur « généralisation » :
-L’évaluation Individualisée des Performances
- Les contraintes de qualité totale
Au départ, les partenaires sociaux (direction, syndicat et salariés) trouvaient dans l’EIP, un moyen plus juste de rendre compte du travail de tout un chacun. Cette séduisante perspective devait permettre une équité dans la répartition des tâches, les propositions de formation pour certains, ou encore la reconnaissance du travail pour d’autres.
Encore aurait-il fallut discuter collectivement les méthodes d’évaluation et entrer dans la « matérialité du travail » plutôt qu’en observer que les résultats.