Sur le plan familial
Même si la première personne à subir les conséquences de la maladie est le patient lui-même, l’entourage n’est pas épargné. De manière générale, l’incompréhension face à la maladie sera la règle dans le milieu familial, tout particulièrement en début d’évolution des troubles. Les conséquences familiales peuvent être liées plus spécifiquement à certains pôles de la maladie. Dans les phases maniaques, des dépenses inconsidérées, des conduites d’infidélité ou d’hypersexualité, l’agressivité du patient peuvent avoir un impact sur le fonctionnement du couple et peuvent conduire à une séparation ou à un divorce. Dans les phases dépressives, certains symptômes peuvent avoir un impact sur le fonctionnement familial, comme le repli, le manque d’intérêt manifesté pour le conjoint et/ou pour les enfants, mais aussi la diminution de la libido. Ces situations vont potentiellement générer des conflits conjugaux, des tensions ou des attitudes critiques et/ou hostiles. D’autres situations sont à risque de conflits familiaux. Les proches peuvent se montrer hypervigilants face à l’éventualité d’une rechute avec un patient qui pourra avoir tendance à se sentir « surveillé » ou infantilisé. De son côté, le patient peut adresser certains reproches à ses proches, surtout si ceux-ci ont été à l’origine d’une hospitalisation sur demande d’un tiers par exemple. Les répercussions peuvent donc être majeures sur le fonctionnement du couple. Plus d’un patient sur deux présente des difficultés à maintenir des relations à long terme, avec une fréquence élevée de séparation ou de divorce. Une très large majorité de l’entourage du patient rapporte une détresse d’intensité significative.
Sur le plan affectif et amical
Les phases d’excitation et de dépression peuvent également nuire aux relations avec les amis, cette situation débouchant sur un isolement social. Aussi, de très nombreux patients estiment- ils avoir perdu des amis en raison de leur trouble bipolaire, situation que l’on observe chez un patient sur deux. Certains patients vont vivre alors des situations d’isolement affectif important en n’ayant pas d’autre contact que ceux qu’ils ont dans le cercle familial.
Même si la première personne à subir les conséquences de la maladie est le patient lui-même, l’entourage n’est pas épargné. De manière générale, l’incompréhension face à la maladie sera la règle dans le milieu familial, tout particulièrement en début d’évolution des troubles. Les conséquences familiales peuvent être liées plus spécifiquement à certains pôles de la maladie. Dans les phases maniaques, des dépenses inconsidérées, des conduites d’infidélité ou d’hypersexualité, l’agressivité du patient peuvent avoir un impact sur le fonctionnement du couple et peuvent conduire à une séparation ou à un divorce. Dans les phases dépressives, certains symptômes peuvent avoir un impact sur le fonctionnement familial, comme le repli, le manque d’intérêt manifesté pour le conjoint et/ou pour les enfants, mais aussi la diminution de la libido. Ces situations vont potentiellement générer des conflits conjugaux, des tensions ou des attitudes critiques et/ou hostiles. D’autres situations sont à risque de conflits familiaux. Les proches peuvent se montrer hypervigilants face à l’éventualité d’une rechute avec un patient qui pourra avoir tendance à se sentir « surveillé » ou infantilisé. De son côté, le patient peut adresser certains reproches à ses proches, surtout si ceux-ci ont été à l’origine d’une hospitalisation sur demande d’un tiers par exemple. Les répercussions peuvent donc être majeures sur le fonctionnement du couple. Plus d’un patient sur deux présente des difficultés à maintenir des relations à long terme, avec une fréquence élevée de séparation ou de divorce. Une très large majorité de l’entourage du patient rapporte une détresse d’intensité significative.
Sur le plan affectif et amical
Les phases d’excitation et de dépression peuvent également nuire aux relations avec les amis, cette situation débouchant sur un isolement social. Aussi, de très nombreux patients estiment- ils avoir perdu des amis en raison de leur trouble bipolaire, situation que l’on observe chez un patient sur deux. Certains patients vont vivre alors des situations d’isolement affectif important en n’ayant pas d’autre contact que ceux qu’ils ont dans le cercle familial.