Sur le plan financier
Les conséquences financières d’un trouble bipolaire peuvent être extrêmement importantes et handicapantes et ont différentes origines : dépenses inconsidérées lors des épisodes d’excitation, absentéisme lié à la maladie accompagné d’une perte de salaire, mise en invalidité, démission impulsive ou licenciement, frais financiers occasionnés par les procédures judiciaires en cas d’actes médico-légaux. Ces conséquences peuvent conduire à une situation sociale dramatique chez certains patients qui voient leur niveau de vie diminuer en termes de qualité et d’autonomie financière. On estime que 45 % des patients éprouvent des difficultés financières du fait de leur maladie. Ces difficultés sont souvent très en lien avec les difficultés que les patients vont pouvoir rencontrer sur le plan professionnel.
Sur le plan professionnel
Ici encore, selon la polarité des épisodes, les conséquences peuvent être quelque peu différentes. Dans les phases de manie, différentes situations peuvent générer des conflits sur le plan professionnel : désinhibition sexuelle sur le lieu du travail, conflits avec les collègues ou la hiérarchie, idées érotomaniaques vis-à-vis de la hiérarchie, absentéisme… Dans les phases de dépression, l’absentéisme, la lenteur ou le manque de productivité peuvent également entraîner des difficultés. Après une hospitalisation ou un arrêt de travail, le retour sur le lieu de travail peut s’avérer extrêmement complexe pour certains patients : difficultés à réintégrer leur poste, perte de salaire, rétrogradation dans un niveau de responsabilité inférieur ou licenciement. Une démission impulsive lors d’une phase d’excitation peut également mettre le patient en grande difficulté sur le plan professionnel et financier. Un cas particulier concerne les sujets ayant un début précoce de troubles, avec des conséquences scolaires/ universitaires, notamment une interruption précoce des études. Plus de la moitié des patients atteints de troubles bipolaires n’aurait pas d’activité rémunérée et un quart travaillerait seulement à temps partiel. Chez les patients atteints de troubles bipolaires, et comparativement aux sujets sains, le statut professionnel s’améliore moins avec le temps ; le statut social et professionnel se dégrade plus. Les revenus des patients bipolaires augmentent moins qu’une population du même âge et ayant les mêmes compétences socioprofessionnelles ou la même formation universitaire de base .
Sur le plan judiciaire
Les conséquences judiciaires des troubles bipolaires peuvent être en lien avec différentes problématiques : surendettement, actes hétéro-agressifs ou dégradation de biens (surtout en phase d’excitation), conduite automobile en état d’ivresse ou à vitesse excessive… L’ensemble de ces situations pouvant avoir des conséquences en termes de stress lié aux procédures judiciaires et à la nécessité de financer un avocat par exemple.
Les conséquences financières d’un trouble bipolaire peuvent être extrêmement importantes et handicapantes et ont différentes origines : dépenses inconsidérées lors des épisodes d’excitation, absentéisme lié à la maladie accompagné d’une perte de salaire, mise en invalidité, démission impulsive ou licenciement, frais financiers occasionnés par les procédures judiciaires en cas d’actes médico-légaux. Ces conséquences peuvent conduire à une situation sociale dramatique chez certains patients qui voient leur niveau de vie diminuer en termes de qualité et d’autonomie financière. On estime que 45 % des patients éprouvent des difficultés financières du fait de leur maladie. Ces difficultés sont souvent très en lien avec les difficultés que les patients vont pouvoir rencontrer sur le plan professionnel.
Sur le plan professionnel
Ici encore, selon la polarité des épisodes, les conséquences peuvent être quelque peu différentes. Dans les phases de manie, différentes situations peuvent générer des conflits sur le plan professionnel : désinhibition sexuelle sur le lieu du travail, conflits avec les collègues ou la hiérarchie, idées érotomaniaques vis-à-vis de la hiérarchie, absentéisme… Dans les phases de dépression, l’absentéisme, la lenteur ou le manque de productivité peuvent également entraîner des difficultés. Après une hospitalisation ou un arrêt de travail, le retour sur le lieu de travail peut s’avérer extrêmement complexe pour certains patients : difficultés à réintégrer leur poste, perte de salaire, rétrogradation dans un niveau de responsabilité inférieur ou licenciement. Une démission impulsive lors d’une phase d’excitation peut également mettre le patient en grande difficulté sur le plan professionnel et financier. Un cas particulier concerne les sujets ayant un début précoce de troubles, avec des conséquences scolaires/ universitaires, notamment une interruption précoce des études. Plus de la moitié des patients atteints de troubles bipolaires n’aurait pas d’activité rémunérée et un quart travaillerait seulement à temps partiel. Chez les patients atteints de troubles bipolaires, et comparativement aux sujets sains, le statut professionnel s’améliore moins avec le temps ; le statut social et professionnel se dégrade plus. Les revenus des patients bipolaires augmentent moins qu’une population du même âge et ayant les mêmes compétences socioprofessionnelles ou la même formation universitaire de base .
Sur le plan judiciaire
Les conséquences judiciaires des troubles bipolaires peuvent être en lien avec différentes problématiques : surendettement, actes hétéro-agressifs ou dégradation de biens (surtout en phase d’excitation), conduite automobile en état d’ivresse ou à vitesse excessive… L’ensemble de ces situations pouvant avoir des conséquences en termes de stress lié aux procédures judiciaires et à la nécessité de financer un avocat par exemple.