Stigmatisation et vision de la société sur les malades psychiatriques
Les conséquences concernent également le degré de stigmatisation ressenti par le patient, l’impression d’être un « malade mental » ou un « fou» avec toute l’image péjorative que la société peut porter sur les malades psychiatriques. Cette situation favorise l’isolement et le repli avec des patients qui peuvent éviter de nouer de nouvelles relations sociales, ne pas s’engager dans des relations conjugales ou refuser un engagement professionnel en se sentant incapables de travailler.
L’image que le sujet a de lui-même peut ainsi être très perturbée par l’expérience de la maladie avec un sentiment d’incompétence, d’échec, de frustration, d’incapacité, accompagné d’une estime de soi basse.
Ces sentiments, souvent présents dans les phases de dépression, peuvent également être observés dans les phases de normothymie et nuirent à la qualité de fonctionnement du sujet.
Au-delà de la prise en charge des épisodes…
La prise en charge des troubles bipolaires ne se limite donc pas uniquement au traitement des épisodes et à la prévention des rechutes, mais inclut également la gestion des phases inter-critiques.
Durant celles ci, il conviendra d’être particulièrement vigilant dans le repérage des conséquences psychosociales puisqu’elles touchent toutes les sphères du fonctionnement du sujet. Elles sont importantes à quantifier et leur impact en termes de qualité de vie doit être mesuré. Des prises en charge spécifiques peuvent être proposées. Par exemple, une prise en charge de couple peut être utile en cas de répercussions conjugales, la thérapie de soutien peut s’avérer particulièrement aidante, l’aide à la reprise d’emploi peut permettre aux patients de dépasser un sentiment d’incapacité à la reprise d’une activité professionnelle. Enfin, la psychoéducation ou les contacts avec les associations de patients constituent des stratégies pour lutter contre la stigmatisation et l’isolement.
B.ETAIN sur JIM.fr
Les conséquences concernent également le degré de stigmatisation ressenti par le patient, l’impression d’être un « malade mental » ou un « fou» avec toute l’image péjorative que la société peut porter sur les malades psychiatriques. Cette situation favorise l’isolement et le repli avec des patients qui peuvent éviter de nouer de nouvelles relations sociales, ne pas s’engager dans des relations conjugales ou refuser un engagement professionnel en se sentant incapables de travailler.
L’image que le sujet a de lui-même peut ainsi être très perturbée par l’expérience de la maladie avec un sentiment d’incompétence, d’échec, de frustration, d’incapacité, accompagné d’une estime de soi basse.
Ces sentiments, souvent présents dans les phases de dépression, peuvent également être observés dans les phases de normothymie et nuirent à la qualité de fonctionnement du sujet.
Au-delà de la prise en charge des épisodes…
La prise en charge des troubles bipolaires ne se limite donc pas uniquement au traitement des épisodes et à la prévention des rechutes, mais inclut également la gestion des phases inter-critiques.
Durant celles ci, il conviendra d’être particulièrement vigilant dans le repérage des conséquences psychosociales puisqu’elles touchent toutes les sphères du fonctionnement du sujet. Elles sont importantes à quantifier et leur impact en termes de qualité de vie doit être mesuré. Des prises en charge spécifiques peuvent être proposées. Par exemple, une prise en charge de couple peut être utile en cas de répercussions conjugales, la thérapie de soutien peut s’avérer particulièrement aidante, l’aide à la reprise d’emploi peut permettre aux patients de dépasser un sentiment d’incapacité à la reprise d’une activité professionnelle. Enfin, la psychoéducation ou les contacts avec les associations de patients constituent des stratégies pour lutter contre la stigmatisation et l’isolement.
B.ETAIN sur JIM.fr